Cet article est garanti 100% ChatGPT Free et sans affiliation avec Dji,
Sources médias : Dji & Sony.


La culture geek c’est comme le Kouign-amann, faut pas en abuser ! S’il nous fallait produire un article pour chaque nouvelle caméra sortant du chapeau, on n’en finirait pas. Sans compter que certains sites spécialisés le font déjà très bien.

C’est pourquoi on se focalise sur les produits qui nous semble les plus intéressants et innovants. Les véritable « game changers » comme disent les anglo-saxons.


1 – POURQUOI ON S’Y INTÉRESSE

Notre veille technique a deux objets. D’une part bien sûr nous tenir informés de tout ce qui sort, d’autre part juger s’il nous faut tester un nouvel équipement, voire l’acquérir ensuite.

Ce qui nous motive ici c’est qu’on va véritablement causer caméra et non boîtier DSLR capacitif vidéo. On a beau apprécier bosser avec et reconnaître les qualités de nombre d’entre eux, une caméra demeure une caméra et fera toujours la différence question ergonomie. Et puis ça a tout simplement plus de gueule sur un tournage.

Avec ce type de visuel promotionnel, on perçoit clairement qui Dji entend concurrencer.

Dji conforte donc son envie d’aller jouer sur le terrains des grands en dotant son Ronin 4D d’un module Flex pour aller concurrencer les caméra RED, l’Arri Alexa ou encore la Venice de Sony, mais sur un terrain innatendu, celui de la polyvalence tout azimut.

Le moins qu’on puisse dire c’est que la sortie du Ronin 4D avait méchamment clivé le Landerneau de la vidéo en donnant lieu à d’innombrables vannes pour ce qui est de son look. Admettons le, elle ne ressemble à rien de connu jusqu’à ce jour. Ou alors peut-être à un flacon de Canard WC sous hormones.

Ça tient justement à sa spécificité : le Ronin 4D est un hybride caméra & gimball, un puissant stabilisateur d’images sur 4 axes.


Une logique toute en une qui se voit aujourd’hui complétée d’un nouvel accessoire pour devenir le couteau suisse le mieux doté du cinéma numérique. Et c’est ça qui est furieusement intéressant et prometteur.

On précise toutefois ici que c’est principalement sur le terrain de la Venice que le fabricant chinois chasse, puisque l’accessoire Flex en question ressemble sur bien des points au module Rialto du japonais Sony. Dji se positionne donc ici non pas comme précurseur mais adopte bien plus une stratégie de challenger sur laquelle nous reviendrons en conclusion.

Mais avant de parler polyvalence et ergonomie, rappelons déjà ce que la bête a dans le ventre questions spécificités techniques.

Faut admettre qu’il y a comme un méchant air de ressemblance avec l’accessoire Rialto de la Sony Venice

2 – UNE CAM QUI NE MANQUE PAS D’ARGUMENTS À DÉFAUT D’UN LOOK QUI FÉDÈRE

Côté hardware strictement aucune nouveauté. Le Ronin 4D Flex embarqué la caméra Zenmuse X9 et son capteur CMOS plein format. Soit le minimum syndical pour se positionner sur les productions premium : films publicitaires, fictions et documentaires.

Elle est dotée de fonctions « intelligentes » telle que l’ActiveTrack Pro, d’un Autofocus qui prend en charge la reconnaissance faciale et corporelle humaine mais aussi d’autres type de sujets en mouvement : véhicules, animaux, etc…

Dji a développé son propre système de mise au point rapide : LiDAR.
Il promet une mesure de portée jusqu’à 43 200 points dans une plage de détection de 10 mètres.

Côté vitesse d’obturation elle n’a pas a rougir face à ses prestigieux compétiteurs avec son obturateur déroulant électronique couvrant les plages de 1/24 s à 1/8 000.

Pour ce qui est de la plage dynamique, on demeure sur une offre de 14+ stops. C’est du costaud mais honnêtement pas de quoi jouer dans la cour de la Venice qui sans pouvoir prétendre couvrir la plage dynamique de l’oeil humain – le Graal de la vidéo, par essence inaccessible – affiche elle des capacités supérieurs a la norme UHD Rec 2020.

Bref, la Zenmuse ne perçoit pas autant de nuances entre les intensités lumineuses minimales et maximales d’une scène que sa compétitrice nippone. En très basse lumière elle ne peut également rivaliser avec elle dont on dit qu’elle « voit dans la nuit ».

Pour pleinement prétendre à la qualité cinéma numérique, Dji a développé et doté sa puce CineCore de sa propre technologie de gestion des couleurs dénommée DJI Cinema Color System (DCCS). La Zenmuse X9 est ainsi équipée de filtres ND à 9 stops de haute qualité (ND 2 à ND 512 ou ND 0,3 à ND 2,7) conçus pour correspondre et s’adapter à la science de couleurs DCCS. Dji promeut un ingénieux système motorisé interne pour les activer.

Coté gestion des couleurs, Dji mise ici encore sur sa technologie maison DCCS pour Dji Cinema Color System

Les formats d’enregistrement sont légions et on vous fait l’économie de tous les énumérer pour vous inviter à vous reporter à la fiche des specs de l’engin.

La nouveauté essentielle ici c’est l’opportunité désormais d’enregistrer en Prores Raw via l’achat d’une licence commerciale. Il vous en coûtera 979 $ soit 915 € à la date de rédaction de cet article. Outre tous les bénéfices en termes de workflow, le Ronin 4D Flex permet d’enregistrer en ProRes Raw 8k jusqu’à 60fps.

Mais revenons en à l’accessoire Flex.

3 – LIKE A FLEX MACHINE

Comme évoqué ci avant, le Flex se veut une extension à la caméra pour permettre de tourner dans d’innombrables configurations de tournage où l’espace fait défaut.

Si l’on pense immédiatement à des plans réalisés dans l’habitacle d’un véhicule, la marque met aussi en avant dans sa vidéo promotionnel des capacités de niche tel que la capacité de tourner sous le châssis d’un véhicule ou, nettement plus intéressant, de l’exploiter telle une action-cam de Luxe. Imaginez-vous alors doter d’une GoPro délivrant une qualité cinéma numérique.

Le Flex marque encore la volonté de Dji d’imposer un modèle entièrement prioritaire en proposant un écosystème complet exclusif à la marque.

C’est la stratégie Apple ici appliquée à la vidéo avec une caméra donc chaque évolution Hardware, chaque accessoire, chaque accessoire jusqu’au moindre clamp, poignée ou connectique ne peut être acquise hors l’offre de la marque.


Les objectifs échappent eux heureusement à la règle. D’autant plus essentiel que Dji ne propose pour sa monture prioritaire DL-Mount que seulement 4 objectifs. Une offre bien trop restreinte que des bagues d’adaptation offrent d’ouvrir vers une large gamme d’optiques : Sony E, Tamron et Leica M

Une stratégie verrouillée donc, qui a d’ailleurs fait prendre ses distances au rédacteur de ces lignes avec la marque à la pomme, mais qui offre l’avantage de proposer des équipements pensés, fabriqués et commercialisés pour servir au mieux les optimisations et ajouts au Ronin 4D Flex. Bref, un circuit fermé mais dont est en droit d’attendre une technologie dédiée et évolutive par essence performante.

Il est possible d’adapter la DL-Mount d’origine vers les montures L, M et E-Mount

4 – PAS ASSEZ CHER MON FILS !

Mais là grande force de Dji c’est son positionnement tarifaire.

Il fait peut-être douter tous ceux en mesure de se doter d’une Alexa ou d’une Venice, mais pour une caméra visant résolument les productions à haute valeur ajoutée, si on place le prix dans la balance, alors le plateau penche en faveur de Dji. Il plonge même puisque le Ronin 4D s’acquiert à 6.799 $ auxquels ajouter 979 $ pour l’option Flex.

En comparaison, il vous en coûtera 50.000 pour posséder une Venice et 18.000 pour le kit Rialto.

Bref, la stratégie de challenger de Dji évoqué ci-avant est d’autant plus pertinente qu’elle se positionne avec un différentiel de prix qui donne forcément a réfléchir.

Pour le reste, de même que les voies du seigneur, celles de la vidéo sont souvent impénétrables. Cette différence de prix est en effet si grande qu’elle confortera sans nul doute les vidéastes piquousés Sony, Red ou Arri dans l’idée que le Ronin 4D ne peut rivaliser avec les fabricants historiques.

Permettons nous juste ici de rappeler qu’il y a seulement 20 ans de cela, certains prétendaient qu’en dehors d’Avid il n’existait point d’autre salut pour du montage pro. Les lignes mettent simplement du temps à bouger.

© photo d’illustration article : Henrik Purienne

Heureux de vous retrouvez pour un nouveau digest multi-thématiques.

La trêve estivale est par nature moins propice en volume d’informations, mais curieusement cet été comme nous allons le voir il se passe beaucoup de chose côté matos.

Pour le reste c’est l’occasion, comme chaque année, de se donner rendez-vous avant le break des congés sur le Blog, qu’on espère vous connaitre de plus en plus nombreux à fréquenter.

Pour celles et ceux qui ont déjà les pieds dans l’eau – mer, océan ou torrent de montagne, qu’importe c’est tout le monde qui le gagne – et qui seraient parvenus à se déconnecter, patientez tranquillement d’ici la reprise ou offrez vous une pause, et une seule alors, aux accents geek et veille média et digital, à l’heure de l’apéro ou entre 2 parties de pétanque. Pour les autres sports et loisirs, ça marche aussi.

Allez, c’est parti !

VEILLE TECHNIQUE : ÇA BOUGE CÔTÉ CAMÉRAS

On attaque donc par le versant matos, et on se focalise sur les caméras et boîtiers – mais faut-il encore les distinguer ? – tant l’actualité des mois de juin et juillet a été riche en annonces.

Alors que la Blackmagic Pocket Cinema Camera 4K s’est attirée de très nombreux éloges, ce malgré ses finitions et plus particulièrement sa coque toute de plastique, il se pourrait bien qu’elle ait trouvée une nouvelle compétitrice avec la Z-Cam E2C.  Une caméra chinoise d’un fabricant déjà reconnu et qui s’enorgueillit de proposer un modèle encore plus compact que la Blackmagic et à un prix nettement plus compétitif puisque de seulement 799 $ ! Boîtier nu, il va de soit.

La caméra Z-Cam EC2, nouvelle compétitrice sur le segment des 4K compacts et low budget.
La caméra Z-Cam EC2, nouvelle compétitrice sur le segment des 4K compacts et low budget.

Les principales spécifications de la E2C sont consultables ici. On notera toutefois qu’elle n’offre pas d’enregistrement RAW, un point non négligeable quand on sait l’importance question workflow de maitriser une chaîne de production avec le meilleur indice de qualité.

On en profite ici pour publier nos trois spots publicitaires tournées avec la Blackmagic Pocket, qui a rejoint notre parc matériel et que nous étrennions sur une production pour l’agence Nouveau Monde et son client Lindahls – groupe Nestlé. Des spots destinés à une campagne exclusivement digitale à l’échelle européenne ou le géant Suisse de l’agroalimentaire souhaite implanter cette marque d’origine suédoise au fort potentiel.

On poursuit avec RED Digital Cinema et 2 informations concernant l’un des pionnier du cinéma numérique et sans doute celui qui a le plus participé à la fusion entre les univers du cinéma et de la vidéo.

La seconde joue du mystère avec un art consumé – mais toujours efficace – du teasing à l’extrême. Nom de code : Komodo ! Oui comme les dragons ce qui laisse augurer d’une offensive en mode Blitzkrieg, une tradition chez Jim Jannard, le fondateur visionnaire de la marque.

À se mettre sous la dent, ou plutôt sous les yeux : uniquement 2 photos publiées concernant ce projo en mode top secret classified.

Pour ceux qui connaissent le Schmilblick, à vous de découvrir ce qui peut bien se cacher derrière ces 2 photos et sous le nom de code KOMODO ?!
Pour ceux qui connaissent le Schmilblick, à vous de découvrir ce qui peut bien se cacher derrière ces 2 photos et sous le nom de code KOMODO ?!


S’il est quasi impossible d’après ces 2 clichés de savoir ce qui se cache exactement derrière l’opération Komodo, les plus informés et aguerris de la marque semblent y déceler une probable seconde chance à Hydrogene System, l’unique échec à ce jour de RED. Pour rappel, il s’agissait d’un smartphone avec des capacités vidéos uniques dont celles de filmer des vidéos holographiques, très proches dans le rendu de ce que l’on obtenait sur l’écran d’une console de jeu 3DS.

Gros hic : le produit n’a convaincu personne et ce dès les phases des tests par les youtubeurs et sites techniques spécialisés. Patrata donc !

Mais comme le dit l’adage, on apprend jamais autant que de ses échecs et il semblerait que derrière l’opération Komodo se profile l’arrivée d’un module dédié à l’Hydrogene System, le transformant en véritable dispositif de captation pro. Ou alors, il s’agirait d’une nouvelle caméra d’entrée de gamme visant elle aussi la compacité. Décidément ce créneau est plus que porteur.

Toujours concernant RED : le lancement de la Ranger qui préfigure un nouveau modèle de commercialisation, à savoir une caméra exclusivement destinée aux marchés des loueurs. Impossible donc dans l’absolu de l’acquérir pour un réal ou une boîte de production ! Reste à découvrir si cette stratégie a ses chances pour se pérenniser. RED a en tous les cas fait les choses aux mieux en concevant un produit dont l’ergonomie comme les différents modules et optiques ont été spécifiquement adaptés au marché locatif.

Attention, la bête équipée du capteur Monstro 8K est clairement positionnée sur le segment cinéma et prod publicitaire et entre en concurrence directe avec l’ALEXA 65 ou la Panavision Millenium DXL2.

Découvrez l’engin dans cette vidéo review.

On conclue avec le nouveau boîtier de GFX 100 de FUJIFILM avec lequel il va falloir nous approprier un nouveau terme pour désigner les capteurs dépassant le plein format. On parlera donc ici des capteurs de format Moyen ou Medium selon la langue de votre choix, sachant que celui du GFX 100 affiche des dimensions de titan puisque 1.7 fois supérieures  au 24×36 et une résolution photo de 102 Mpx !

Sa capacité en capture vidéo reste limitée au 4K à 30fps mais là n’est pas l’essentiel car la taille du capteur donne lieu à un résultat véritablement incroyable. Et c’est là que l’on bascule des mots à la vidéo pour vous en convaincre avec ce time-lapse de nuit réalisé à Dubaï par Beno Saradzsic, photographe vidéaste et ambasadeur Fujifilm. Attention : ça pique les yeux !

VEILLE MÉDIA & DIGITALE : SUMMER MOOD

Bon là, on sent déjà nettement plus que les concepteurs rédacteurs, mais également les annonceurs, ont pris leurs quartiers d’été.

Une actualité plutôt en berne donc, mais avec tout de même 2-3 trucs qui ont titillés nos neurones et nos pupilles.

Tout d’abord ce spot pour la marque Skyn. Un des nombreux spots a avoir tiré opportunément profit de l’anniversaire des 50 ans de l’alunissage de la mission Apollo 11, mais avec un pitch en termes de conception rédaction qui brise clairement le plafond de verre.

À quoi bon en effet se donner tant de mal à explorer l’espace, alors que nous sommes encore si nombreux – sur terre – à ne pas se connaitre pas soi même, intimement parlant bien sûr sachant qui est ici l’annonceur.

Sous le titre explicite Explore Yourself, ce film est également un exercice virtuose de montage d’après des sources footages mixées à de l’animation et soutenue par une voix off cognitive s’articulant autour du paradoxe évoqué ci-avant.

Vous le savez, on est fan des dispositifs de communication exploitant la vidéo comme média testimonial et/ou comme outil intrinsèque. Ce mois, nous en avons retenu 2.

Le premier, c’est encore une date anniversaire – décidément – qui en est à l’origine. L’album mythique des australiens AC/DC Highway to Hell fêtait en effet ses 40 ans. Ce qui pour ceux qui l’on découvert à sa sortie met un sacré coup de mine sur la tête, cela dit en passant.

À cette occasion, l’agence Brand Station a conçu et mise en œuvre un mur de son capable de littéralement souffler les 40 bougies du gâteau. Difficile de ne pas penser qu’ils n’aient été inspirés par la séquence d’ouverture de Back to the Future, mais qu’importe la vidéo produit son petit bonhomme d’effet et c’est là l’essentiel.

Une pensée au passage pour Bib Scott et Malcom Young.

Second dispositif et pas des moindres avec le GAFA Twitter qui proposait jusqu’à ce dimanche 4 août une expérience immersive intitulée Quoi de neuf ? interconnectant 40 villes dans le monde au recours de curieux containers dorés.

À Paris, c’était place de la République que le public était convié à tenter le truc, qui vous place en situation de rencontrer sur un mode aléatoire – façon Chatroulette mais en plus safe – un parfait inconnu se trouvant n’importe où sur la planète.

De curieux containers dorés siglés "Quoi de neuf ?" et disposés dans 40 villes du monde, comme ici Paris, place de la République.
De curieux containers dorés siglés « Quoi de neuf ? » et disposés dans 40 villes du monde, comme ici Paris, place de la République.

Ce coup de com reposait sur la technologie de la société Shared Studios qui a conçu et développé les fameux containers, dénommés Shared Spaces. Et puisque très curieusement Twitter n’a publié aucune vidéo concernant cette opération, on profite nous d’une des leurs pour rendre compte de l’expérience offerte.

CERISE SUR LE GÂTEAU

Immense coup de cœur pour ce court métrage en animation 2D qui rend hommage au cinéma italien des années 60. On s’est dit que c’était une belle façon de fêter l’été qui finit toujours, telle la dolce vita, par nous filer entre les doigts.

C’est signé de Chiara Luber pour le studio Passion et c’est magnifique tel un coucher de soleil sur la ville éternelle.

Deux postulats pour prémices à ce nouvel article.

Tout d’abord l’adage populaire qui veut que faire du vélo ça ne s’oublie jamais. Ce que l’on confirme d’ailleurs volontiers, puisque plus de la moitié de la team EO a adopté ce mode de transport, sans avoir besoin de repasser par la phase « petites roues ».

Ensuite, une constante du progrès technique où la miniaturisation marche de pair avec les (r)évolutions et ce quels que soient les équipements concernés.

On aurait ici mille images à vous présenter pour illustration, mais comme on n’a pas que ça a faire et que notre côté geek et nostalgique nous fait pencher du côté de la vidéo, on a choisi celle-ci : 2 modèles de caméscopes grand public.

Le premier remontant au tout début des années 80 et le second de la fin des 90s, l’un des tous derniers modèles à exploiter pour support une bande magnétique – les cassettes mini DV en l’occurrence.

On vous fait grâce de ce qui s’est passé depuis, alors que n’importe quel smartphone haut de gamme peut aujourd’hui filmer en 4K !

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2 caméscopes Panasonic, à gauche au format VHS « full-size » et à droite au format miniDV. Entre les deux : moins de 20 ans !

Et donc c’est quoi le rapport, alors que le titre de cet article laisse clairement entendre que l’on va y causer drones ?

On y arrive justement…

CHÉRIE, J’AI RÉTRÉCI LES DRONES

Contrairement au vélo, la veille technique à laquelle nous sommes tenus est presque quotidienne. Dans les temps anciens jusqu’au mi-temps des années 90, la vidéo ne connaissait que peu de révolution, que ce soit dans le secteur grand public comme professionnel.

La bascule vers le tout numérique et l’intégration du software dans le matériel, qui se poursuit aujourd’hui avec l’intelligence artificielle, a bousculé le game tel un strike qui n’en finirait pas de se jouer. Plus une semaine ne passe sans apporter son lot de nouveautés. Toutes ne revêtent certes pas la même importance et il faut savoir distinguer l’annonce gadget de celle qui préfigure un véritable progrès.

Les drones n’échappent pas à la règle et peut-être même représentent-ils ces 10 dernières années le matériel qui a le plus évolué. Notez bien qu’on s’intéresse ici uniquement aux drones dédiés à la capture d’images à des fins disons pacifiques. Il en va de même pour tous les drones de combats et de défense, mais on laisse le soin aux militaires de s’occuper avec leurs propres « jouets ».

C’est ici qu’entre en compte le second postula précité en amorce de ce billet, à savoir la miniaturisation.

Les drones sont sujets en effet à plusieurs leviers d’optimisations. Prenons le temps de lister les principaux même si ici c’est bien la miniaturisation qui nous importe le plus

Bardés de capteurs et dopés à l’intelligence artificielle, ils sont de plus en autonomes jusqu’à pouvoir s’affranchir d’un pilote pour suivre une « cible » tout en évitant les obstacles.

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Les drones se dotent de capteurs et se dopent à l’intelligence artificielle – ici le Dji Mavic Pro

Les caméras dont ils sont dotés ne cessent de progresser pour satisfaire à des usages qui tendent de plus en plus à approcher les frontières du cinéma numérique. Citons ici le modèle Zenmuse X7 de Dji qui préfigure cette évolution et flirte ouvertement avec les productions « premium » : cinéma et publicité.

La DJI-Zenmuse-X7 en action sur le tournage de « Riders », film promotionnel de Dji

Ils se miniaturisent de plus en plus, dans des proportions qui peuvent laisser dubitatifs quant à leur capacité à intégrer un workflow professionnel, tout du moins celui qui nous concerne à savoir le « film d’entreprise ».

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Le Dji Mavic Air affiche des dimensions ultra compactes : 168x184x64 mm (L×l×H) pour un poids de 430 g !

LE FABRICANT DJI : LEADER INCONTESTÉ DES DRONES

C’est encore la marque chinoise Dji qui a ouvert le bal avec les modèles Mavic Pro et Mavic Air, le second offrant une taille encore plus réduite, à savoir qu’avec ses pâles repliés, il trouve sa place dans la poche latérale de tout type de sac à dos, spécialisé audiovisuel ou non.

Ça en devient presque gênant de citer autant ce fabricant dans le fil de nos articles et sur nos réseaux sociaux, mais force est de constater que c’est lui qui dégaine toujours le premier. Mais la concurrence pointe le bout de son nez comme nous allons le voir plus loin et ça c’est particulièrement prometteur.

Les 2 modèles précités sont, comme évoqué ci-avant truffés de capteurs qui secondés par une IA performante leur permet d’effectuer certains vols de façon totalement automatisée et/ou de cibler un voire plusieurs sujets en les sélectionnant à la volée lors du vol.

Côté caméra, ils embarquent tous 2 des capteurs 4K, stabilisés sur 3 axes. Le modèle Pro offrant également la capacité de filmer en Ciné 4K 24p. Ajoutez à cela que, sur le papier, leurs batteries sont plus performantes, ils volent plus vite, plus droit, « savent » se stabiliser à hauteur constante, même sur des terrains en dénivelés.

N’en jetez plus, on vous achète le lot et dans chacune des couleurs disponibles !

Sauf que, comme évoqué ci-avant, un modèle concurrent est venu se placer sur les voies aériennes de Dji et nous y sommes d’autant plus sensibles qu’il est signé de Parrot, une marque française principalement connue pour ses drones de loisir.

L’engin se nomme Anafi et son ergonomie est totalement inspirée du biodesign de certains insectes, les scarabées notamment.

Avec son modèle Anafi, la marque française Parrot vient chasser sur l’espace aérien de Dji

il est surtout emblématique d’un changement de stratégie de la marque qui souhaite dorénavant se positionner sur le segment de la captation d’images, du globe trotter et vidéaste expérimenté jusqu’aux pilotes souhaitant disposer d’un drone d’appoint.

Qu’en bien même légèrement en deçà des spécifications des modèles Mavic, mais 150 € moins cher également, ce Anafi vient émuler le marché et ça on est d’office et par principe preneur. Appréciée pour la fiabilité de ses produits, Parrot arrive sans aucun doute au bon moment pour offrir une alternative aux drones de chez Dji, voire donner l’envie à d’autres de s’y risquer. L’avenir dira si cela est encore possible…

De notre côté une toute récente production nous a pour ainsi dire offert le cadre idéal pour tester cette nouvelle génération de drones.

MINI DRONES : ON A TESTÉ POUR VOUS

Pour le compte de son client E. Leclerc Socara, l’agence de communication événementielle Pilote Communication nous a confié la production exécutive d’un film dont le tournage s’est déroulé en grande partie au sein d’une toute nouvelle plateforme logistique en Isère. Grand comme 14 terrains de footbal, le site comprend une unité presque intégralement automatisée, à la pointe de la technologie. Un mécano géant qui tient autant du circuit de train électrique sur plusieurs niveaux que de l’usine fantasmé par Roald Dahl dans son classique de la littérature enfantine Charlie et la chocolaterie.

Dans le cahier des charges, il était prévu de réaliser des plans en extérieur, pour rendre compte du gigantisme du lieu, mais également en intérieur pour illustrer le caractère ultra automatisé de l’unité pré-citée :  nacelles robotisées circulant à des vitesses folles, système de dépalettisation et inversement,  circuits de routages et de conditionnements, etc…

Dans cette perspective, le cadreur et pilote Thomas, avec qui nous collaborons très fréquemment, a volontairement complété ses modèles Inspire et Phantom du tout nouveau Mavic Pro. À celui-ci venait s’ajouter le Mavic Air qui a intégré notre parc matériel, afin de nous accompagner sur presque tous nos tournages du fait de ses très faibles dimensions.

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Thomas pilote son Mavic Air alors que Rémy réalise l’ensemble des plans au sol en caméra Sony FS-5 et boîtier Alpha 7S-II

Soyons parfaitement sincères : que ce soit en intérieur ou en extérieur, les drones se sont parfaitement comportés à une exception prête, mais qui ne leur est pas imputable. Au sein de l’unité automatisé, les interférences induites par les automatismes et les innombrables capteurs et cellules photométriques n’ont pas permis de tester certains modes tels que les vols pré paramétrés.

Pour exemple : nous souhaitions cibler un carton afin que le drone exécute un plan en top shot de façon totalement autonome. Thomas a finalement du se résoudre à réaliser l’intégralité des plans à la mano, ce qui a in fine que conforter son avis déjà favorable quant à la maniabilité des drones Dji. Même plus petits, ceux-ci offrent une souplesse et un confort d’utilisation optimum.

Ce point est d’autant plus notable que malgré les dimensions du bâtiment, certains espaces sont paradoxalement exigus, voire se trouvent beaucoup plus proche du plafond qui culmine pourtant à environ 25 mètres.

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L’un des plans en « top shot » (plongée totale) réalisés au Mavic Air dans l’une des zone les plus élevée du site.

Et maintenant l’image ! Ici encore totale satisfaction. Cette production n’incombait pas une livraison en 4K, ce que les drones auraient quoi qu’ils en soient permis, mais en simple Full HD. Les rushes fournis par les drones se sont parfaitement intégrés dans le workflow de la postproduction qui incluaient des plans pris au sol au Sony FS-5 et Alpha 7S II.

Un petit tour de vis en étalonnage pour point final et le film offre une homogénéité qui satisfait pleinement à nos attentes comme à celles de notre client.

Ici, ce plan en extérieur a été réalisé avec le Mavic Pro dans des conditions météo optimales.

SECONDE ILLUSTRATION : LE FILM « KORUS INSIDE »

Seconde illustration ici de l’usage de cette nouvelle génération de drone, ce film réalisé pour KORUS une société spécialisé dans la conception et l’aménagement de sites professionnels : commerciaux ou tertiaire. La quasi intégralité des plans en mouvement réalisés à l’intérieur du Hangar, nouveau siège social de KORUS et figure de proue de ses savoir-faire, ont été réalisés en drone. Étonnant non ?

Pour conclure : une fois encore, cet article n’a pas pour objet de faire la promotion des produits Dji. D’ailleurs ce serait bien prétentieux de penser qu’ils en aient seulement besoin. Mais force est de constater que notre toute première expérience avec les modèles Mavic Pro et Mavic Air, avec lesquels nous avons finalement réalisé l’intégralité des plans, confortent tout le bien qu’on avait déjà pu en lire. Tel que notamment sur le site Les Numériques, sans aucun doute parmi les plus scrupuleux et les plus incorruptibles en matière de tests de matériel.

On renouvellera donc l’expérience autant de fois que possible en glissant l’un de ces drones dans notre barda, histoire d’être toujours prêts à prendre de l’altitude.

PLUS C’EST GROS, PLUS C’EST BON

On a beau être de moins en moins nombreux à visionner les pub tv lors de leur diffusion en « direct », à savoir durant les écrans publicitaires, le mass média reste la norme et un passage obligé pour les grands annonceurs B2C.

Ce sont donc bien naturellement les spots qu’ils publient qui marquent les grandes tendances du moment. Ainsi, après le syndrome Ikea, suite auquel de très nombreux annonceurs ont opté pour la déclinaison du concept « je t’affiche le modique prix d’appel du produit qu’on te donne à voir », semble venu le temps des Big Titles, soit le recours à des titres de très grands formats et donc très graphiques.

Ces derniers jours, j’ai ainsi vu en l’espace de seulement 2 écrans publicitaires 3 spots, pour des produits très différents, exploitant des Big Titles. En contrepoint,  on rappelle une des sacro-sainte règle en publicité, à savoir celle de la cannibalisation : en usant de formats très similaires, ces annonceurs prennent le risque que leur film respectif ne soient confondus entre eux. Résultat des courses : un gain en notoriété quasi nul, voire même contre productif !

Morale de l’histoire : les tendances OK mais en sachant également se distinguer par le recours à un propos drôle, décalé, voire ouvertement disruptif.

On ne publie que deux des spots en question car impossible de matcher le 3ème qui se rapportait à l’annonceur Calor.

Ici donc le spot Bon Prix

Et un film pour les déodorants Narta :

TOUT N’EST QUE QUESTION DE DOIGTÉ

On le sait : question communication sur les grandes causes et thématiques de santé publique, les anglo-saxons ont eu une approche radicalement différente de la France qui s’enferre toujours plus dans un discours culpabilisant et/ou alarmiste. Les sud-américains ont su également se différencier avec le parti pris de l’humour toujours exploité à bon escient, soit en recourant au bon dosage.

Cette campagne canadienne, intitulée « Famous Fingers » pour sensibiliser les hommes à l’importance du toucher rectal, en vue de détecter le plus en amont possible tout risque de cancer de la prostate, dresse un pont entre discours décomplexé et humour.

Conçue et développée par l’agence McCann Canada, elle parvient à briser le tabou et l’inconfort des hommes vis-à-vis de cet examen. Cross canal, la vidéo a été complétée d’une série de visuels mettant en scène des personnages historiques célèbres. En plus de la vidéo, on publie notre print préféré avec Abraham Lincoln.

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Abraham Lincoln qui, en regard de sa taille, devait être également muni de grands doigts.

La vidéo dont on ne se lasse pas :

SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ SUR L’ÉCRAN BLANC DE MES NUITS BLANCHES

Un interlude 100 % culturel pour celles et ceux qui, de voyage aux USA cet été, souhaiteraient en profiter pour s’offrir une toile en plein aire.

Les States recèlent en effet de dizaines de festivals de projections en plein air et le site nofilmschool a dressé une liste exhaustive de ces événements qui se déroulent sur l’ensemble du pays.

La listes complète est accessible à cette adresse.

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Parmi les nombreuses projections en plein air qui se déroulent à LA, le Cinespia qui se tient au Hollywood Forever Cemetery est assurément le plus important.

Et pour ceux qui restent en France, de Paris à Marseille en passant par Lyon, de nombreuses villes ont également opté pour ces réunions publiques empreintes de cinéphile comme de convivialité.

DANS LA SÉRIE NE NOUS PRENEZ PAS POUR DES BUSES

Cette vidéo, on a choisi de la publier car elle interroge à plus d’un titre.

Déjà elle a été publiée par une source on ne peut plus sérieuse et crédible à savoir LGU+, soit la division smartphone du géant sud coréen LG. Ensuite sa qualité et les moyens financiers mis en œuvre ne laissent pas une seconde douter qu’il ne s’agit pas d’un fake et que le fabricant travaille bien sur ce type de prototype.

On est en droit, par contre, de se questionner sur plusieurs points : quels sont les réels bénéfices utilisateurs, alors que l’UX est au cœur des stratégies marketing et surtout quelle autonomie pour un tel engin ?

Les batteries ont beau ne cesser de progresser, tant en termes d’autonomie que de rapidité de charge, le plus produit ici figuré est sans doute l’un des plus gourmands que l’on pouvait imaginer. Dans la vidéo l’on voit un homme visionner une vidéo alors que son « dronephone » se tient dans les airs stabilisé face à lui. Quel intérêt si c’est pour visionner un épisode d’une série, alors que les hélices déchargent totalement les batteries en 15 minutes tout au plus.

On en tirera donc pour conclusion qu’on a ici affaire à un bon coup de com, histoire de générer du buzz et de placer LG parmi les mastodontes qui pensent le smartphone de demain. Et s’il doit voler alors ce sera presque exclusivement pour capturer des vidéos en mode selfie.

NOTRE COUP DE CŒUR

Il va indiscutablement au nouveau film de Samsung, exclusivement exploité en salles cinéma et digital, mettant en scène les véritables robots dont est doté le centre de production de smartphones de la marque leader.

L’un d’entre eux tient par contre d’un mix entre R2D2 et Wall-e ce qui donne lieu à un final où se bloc de ferraille parvient à nous émouvoir pour de bon. Merci donc à Georges Lucas et Andrew Stanton.

Le film dans sa version intégrale de 90 secondes avec un score bien mérité de bientôt 3.5 M de vues sur la chaîne YouTube US

ET PENDANT CE TEMPS LÀ CHEZ EO

Et bien on s’est envolé direction Shanghai pour l’un de nos clients, grand groupe international du secteur médical. Nos équipes sont sur place jusqu’à jeudi.

On set Shanghai#bund #shangai #thebund #pudong #china #onset #video #videographer #filmmaking #amazing #skyline #architecture #city #nightlights

Publiée par EO Prod Films & Digital sur dimanche 13 mai 2018

 

NABSHOW 2018 oblige, ce nouveau numéro de Com à la Maison sera exceptionnellement consacré qu’à la technique et au matos, avec toujours pour ambition de rendre les infos accessibles de tous, ou du moins du plus grand nombre.

D’ailleurs pour celles et ceux à qui le NAB n’évoquerait rien, il s’agit ni plus ni moins de la grand-messe de l’audiovisuel professionnel, qui se tient chaque mois d’avril à Vegas.

Quand bien même on n’a pas eu la chance de s’y rendre, les nombreux média et pure players spécialisés nous offrent d’y faire notre panier tranquillou dernière nos écrans, sans avoir à arpenter des kms d’allées.

Voici donc ce qu’on a retenu de cette édition 2018. Comme quoi tout ce qui se passe à Vegas… finit par se savoir en fait !

CAMÉRA : BLACKMAGIC DESIGN CRÉE LE CHAINON MANQUANT

Cela fait déjà une bonne dizaine d’années que les australiens de Blackmagic Design ont déboulé dans le game pour faire de leur marque et de leurs produits des acteurs majeurs de la vidéo pro, couvrant tout le workflow, soit de la captation au traitement de l’image.

La marque se faisait toutefois discrète depuis un bon bout de temps côté caméra, au point qu’on pouvait se poser la question de leur volonté à occuper ce segment de marché.

La réponse est tombée et il est clair que Blackmagic Design souhaite une nouvelle fois frapper un grand coup avec son tout nouveau modèle : la Blackmagic Pocket Cinema Camera 4K.

blackmagic-pocket-cinema-4k

La Blackmagic Pocket Cinema 4K, le DSLR qui se prend pour une caméra

Une sorte de chaînon manquant entre le boîtier DSLR et le corps de caméra qui promet de bien perturber le marché avec au programme :

– une plage dynamique rivalisant avec les Alpha de Sony pour tourner en faible éclairage.

– un écran intégré tactile et de grande dimension offrant de s’affranchir d’un monitoring spécifique.

– une monture d’objectif Micro 4/3 compatible avec un immense choix d’optiques

– la capacité d’enregistrer en RAW directement sur des cartes CFast 2.0 ou sur un DD externe via le port USB-C intégré, sans sacrifier un slot pour les cartes SD (standard et UHS-II)

– une entrée mini-XLR intégrée et ça c’est carrément la classe pour ne pas dire le rêve éveillé !

– plusieurs options d’alimentation dont l’USB-C et la compatibilité avec les batteries LP-E6

Mais on a gardé le meilleur pour la fin. Il s’agit bien entendu du prix, une véritable spécialité de la maison question stratégie marketing, tant la marque a toujours su coiffer au poteau ses concurrents du côté de la tirelire.

Là on se demande carrément comment ils font  : 1 145.00 €TTC avec le logiciel Resolve inclus (on en cause après…), c’est moitié moins cher que n’importe quel boîtier affichant des spécifications identique, voire moindres !!!

Disponibilité prévue en septembre et en bonus une vidéo de Harddisk, le youtubeur qui cause plus vite que son ombre, qui nous présente la bestiole…

RØDE SE PLIE EN 4 ET REPENSE LA CAPTATION AUDIO

On ne parle pas assez de l’audio et c’est bien dommage car, de la captation à la postproduction, il participe assurément de la bonne réception d’un film, entendez ici de sa qualité intrinsèque comme celle de sa réception auprès de son audience.

Il faut dire que nous sommes tellement habitués à consommer de la vidéo sur nos smartphones, de plus souvent en espace public, qu’on n’y prête de moins en moins attention. Et pourtant dès lors qu’on vise l’immersion et même l’émotion chez  le spectateur c’est juste essentiel.

On est donc tout particulièrement intéressé par le nouveau bébé du fabricant de micro RØDE qui, pure coïncidence, est également originaire du pays d’OZ, à savoir l’île-continent du surf et des wallabies.

Il s’agit d’un micro ambisonic, à savoir donc soit apparenté à la famille du son surround et donc spatialisé avec 4 microphones séparés et une connectique éclatée en autant de fiches XLR.

Pour autant la marque n’entend pas positionner ce nouveau produit sur le seul segment de la VR (Réalité Virtuelle) pour proposer un outil très polyvalent et offrant une très large étendue de possibilités en post-production.

Ici encore le prix est un argument fort puisque le NT-SF1 est d’ores et déjà proposé à 999 $US. Qui dit mieux ?

À savoir encore : le fabricant promet plus tard dans l’année un plugin compatible ProTools ou Audition pour exploiter tout le potentiel avec votre software préféré.

La vidéo est cette fois offerte par les équipes du site US incontournable Nofilmschool.

QUAND LES SMARTPHONES VOIENT LES CHOSES EN GRAND

Alors ce 3ème produit glissé dans notre panier, en toute sincérité on n’y croit que très moyennement.

Il traduit toutefois une réalité qu’on ne peut ignorer : nos smartphones, devenus photophones offrent également des capacités vidéos non négligeables et très proches voire identique à la vidéo pro : enregistrement 4K, ralenti, plage dynamique élevée, etc…

On est d’ailleurs très curieux de connaître la forme définitive de la caméra 8K que RED développe actuellement en partenariat avec le taïwanais Foxconn. Tout juste sait-on qu’elle sera « beaucoup plus petite » selon leurs propres dires. OK, mais dans quelle proportion, celle d’un  smartphone ?

Le fabricant optique chinois  Cinematics International CO propose donc rien moins qu’une interface pour connecter votre smartphone à de véritables objectifs professionnels.

Cela donne une caméra hybride d’un nouveau type mais dont on peut toutefois douter de l’ergonomie, sauf bien sûr si Darwin a prévu une évolution bien spécifique de ce qui nous sert de mains.

Enfin bref seul l’avenir dira s’il y existe une niche pour ce type de produit…

Avec toujours une vidéo signée de Nofilmschool :


DAVINCI RESOLVE 15 : LA GRANDE OFFENSIVE

On quitte un instant le matos pour nous intéresser au  software et c’est une nouvelle fois Blackmagic Design qui fait l’actu avec l’upgrade de son logiciel phare DaVinci Resolve Studio qui bascule en version 15.

Flashback : il y  a seulement 15 ans, n’importe quel monteur vidéo  vous aurait à minima ri au nez si vous lui appreniez que Premiere deviendrait la solution d’editing la plus exploitée au monde.

Qui se souvient du logiciel à ses débuts ne pouvait en effet se douter qu’il connaisse un tel avenir. Et pour ceux  qui, à contrario, l’auraient  pressenti, alors on espère qu’ils ont placé des billes dans le capital de l’éditeur californien.

Mais la donne a totalement changé. Avec une stratégie marketing d’une redoutable efficacité mixant la synergie d’une suite logicielle complète, couvrant l’editing, le compositing, le mix audio, l’encodage et l’authoring, et un modèle de distribution tout « cloud », Adobe s’est imposé comme le leader incontesté.

Pour le reste l’histoire l’a toujours démontrée : aucun empire n’est infaillible. Ils sont même voués un jour à tomber !

Alors bien malin celui qui pourra prédire quelles sera la solution logicielle qui dominera prochainement le marché et qui saura donc s’imposer face à Adobe.

Ce qui est certain c’est que Blackmagic Design ne cesse de faire évoluer Resolve Studio qui, parti d’une solution d’étalonnage pur et dur se mue peu à peu en outil d’editing de plus en complet.

DaVinci-Resolve-15-photo-commerciale-02

DaVinci Resolve 15 futur logiciel leader de l’editing ? Photo commerciale Blackmagic Design.

Au programme de la nouvelle version numérotée 15 : l’intégration complète de Fusion, soit l’adjonction de 250 outils de compositing, paint, titres animés « et bien plus encore » selon la formule marketing consacrée. Également au programme : Audio Fairlight pour le traitement audio et une interface collaborative multi-utilisateurs.

Il ne fait donc aucun doute que Blackmagic Design est parti chasser sur les terres d’Adobe et que connaissant leur sens également inné du marketing et leur politique de prix ultra agressive, les lignes vont assurément bougées et peut être plus vite qu’on ne le pense.

Précisons en effet que DaVinci Resolve 15 Studio est accessible à seulement 299 $ /  259 € et qu’il est offert pour l’achat d’une majorité des produits hardware de la marque.

Ça va assurément faire mal !

Sans quitter votre siège, assistez à la présentation média officielle de Resolve 15.

LES ROUES DE LA FORTUNE SELON DJI

On terminera sur du plus gros matos parce qu’on aime bien ça et que, tels des geeks jamais rassasiés, on phantasme rien qu’à l’idée de pouvoir tester et œuvrer à de belles images avec de tels équipements.

On s’intéresse cette fois à  un autre leader du marché qui n’a assurément plus besoin de publicité, mais qui plusieurs fois par an agite l’univers de la vidéo avec des produits riches de mille et une promesses.

Après avoir conquis le leadership mondial du côté des drones et des Gimbal (dispositifs de stabilisation) Dji signe des caméras de plus en plus performantes et s’attaque à la machinerie en proposant un pupitre de commande pour son gimbal RONIN 2 inspiré des mécaniques d’antan.

Ces grandes roues métalliques avec lesquelles étaient actionné les mouvements des grues ou encore un simple panoramique caméra.

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Dji Master Wheels ou la symbiose de la high tech et de l’ergonomie du cinéma d’antan

Le pupitre proprement dit est lui tout ce qu’il y a de plus high tech et cela donne donc un produit qui joue la carte d’une uchronie en mixant l’ergonomie mécanique des outils du passé – et à ce jour insurpassable – au meilleur de la technologie d’aujourd’hui et de demain.

Et comme chez Dji on ne regarde pas à la dépense, ils avaient carrément construit en dur un décor de saloon sur leur stand, invitant les visiteurs à réaliser les plans de leurs rêves avec un RONIN 2 monté sur une grue. YIPPEE !!!

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Le stand Dji prend des allures de saloon. C’est le moment de réviser vos classiques du western

Quant à la vidéo, on a opté pour celle officielle du fabricant

La vidéo sélectionnée pour ouvrir ce billet témoigne non seulement de la généralisation des écrans digitaux en lieu et place de l’affichage en print classique, mais encore des opportunités offertes par le média si on y couple l’interactivité avec le public. Elle a été tout récemment mise en ligne par l’afficheur JCDecaux suite à un coup de com réalisé pour l’AFL, la Ligue de Football Australienne.

Quant au titre de ce billet, il est ouvertement et volontairement provocateur. Clarifions les choses : non l’affichage traditionnel n’est pas nécessairement voué à une mort programmée et sans doute les créatifs de toute la planète sauront encore nous surprendre en traduisant un message au seul recours d’un unique visuel assortit d’une catchline qui fasse son effet grâce à la richesse offerte par la langue.

On observe par contre indéniablement depuis quelques années que le secteur connait une véritable révolution. Le digital et plus largement les nouvelles technologies de diffusion apportent des solutions qui ouvrent littéralement le champ des possibles et démultiplient la créativité des acteurs de l’outdoor.

LA VIDÉO, NOUVEAU MÉDIA DE L’AFFICHAGE

La vidéo  devient ainsi  peu à peu le nouveau média de l’affichage pour se substituer au print dans des environnements de plus en plus nombreux : stations de métro et réseaux de surfaces, gares et aéroports, centres commerciaux et enseignes de marque, affichage grand format voire bilboard géant.

Il y a également les grands événements commerciaux tels que les salons où les exposant rivalisent de moyen pour se doter de la plus grande visibilité. Actuellement même, au salon Equip Auto 2017 Portes de Versailles, Point S diffuse sur son écran LED ultra panoramique une série d’animations vidéos réalisées par nos équipes en motion design. Une diffusion opérée sur triptyque d’écrans formant une surface totale de 6.5 x 1.6 mètres.

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Le panneau LED géant Point S en phase d’installation puis durant le salon Equip’Auto 2017

LA RÉVOLUTION DE L’AFFICHAGE AU FORMAT 120×160

Prenons donc l’affichage vertical 120×160, assurément celui que nous côtoyons chaque jour pour peu que nous évoluons dans un espace urbain ou péri-urbain. Avez-vous remarqué la multiplication des écrans en lieu et place des affiches qui occupaient ces espaces il y a seulement une ou deux années ?

L’auteur de ses lignes en atteste : sur mon trajet quotidien, en termes de ODC (Occasion De Voir) je croise plus d’une quinzaine d’écrans chaque matin et chaque soir. Il y a seulement 1 an, c’était a minima 3 fois moins !

Ces totems digitaux sont déjà en train de prendre le pouvoir sur ce format, celui qui présente l’indice de proximité, au sens physique du terme, le plus fort avec le public et donc les cibles des annonceurs.

Pour illustration concrète avec des acteurs incontournables du marché, des réseaux tels que Clear Channel ou JCDecaux ont assurément été parmi les plus prompts à intégrer le digital dans leur offre. Lorsqu’un marché se transforme profondément, ce sont toujours ceux à avoir intégré la nouvelle donne les premiers qui prennent la pôle position et poursuivent la course en tête

Notons ici, pour ce qui nous concerne, que dès 2013 nous avons été sollicité pour la production d’une vidéo à ce format par notre client les Aéroports de Lyon, alors précurseurs en s’étant doté de plusieurs totems au sein du terminal principal.

La vidéo réalisée à cette occasion faisait la promotion du nouvel espace de restauration haut de gamme du site : L’Atelier des 2 rives. On la publie ici comme un marqueur temporel, pour exprimer que si la technologie est déjà « ancienne » , nous assistons seulement aujourd’hui à la phase de son développement exponentiel.

Plusieurs raisons donc à cette véritable explosion de l’affichage digital comme évoqué ci-avant.

Elles sont d’abord intrinsèques : contrairement à l’image fixe du print la vidéo offre de décliner un message plus complet, plus exhaustif. Il valorise encore le produit ou le service en le mettant en scène. Une nouvelle logique de format se met en place avec des durées adaptées  : 10 secondes semblent être ainsi devenues le nouveau mètre étalon des spots diffusés en affichage digital.

Elles sont ensuite économiques. Exactement comme les écrans plats (Plasma, LCD, LED, OLED) ont remplacé les tubes cathodiques dans nos foyers, la demande croissante d’écrans par les géants de l’affichage participe également de la démocratisation des supports. ajoutons à cela les énormes économies d’échelle à venir du fait que l’affichage digital est par essence connecté : plus aucun coût de manutention pour remplacer les « affiches » donc et largement de quoi compenser les investissements comme les dégradations.

Du coup, nous ne prenons presque aucun risque en pariant que d’ici seulement 2 à 3 ans la majorité des espaces d’affichage au format 120×160, sur l’ensemble du territoire national, seront de nature digitale.

Une troisième raison maintenant, plus subtile peut être mais non négligeable en termes de portée. Le format vertical se prête tout naturellement à une exploitation sur mobile. Les marques et les annonceurs peuvent dès lors activer des opérations cross canal en diffusant un contenu sponsorisé sur mobile – via une campagne Facebook tout simplement – simultanément à de l’affichage urbain digital. La logique stratégique est alors celle du « push & pull » : les cibles visées se trouvent alors en situation où les ODV sont démultipliées.

Votre serviteur toujours, s’est ainsi très récemment retrouvé en situation de découvrir une vidéo verticale sponsorisée sur son mur Facebook, avant de la visionner à nouveau une quinzaine de minutes après sur les écrans du quai où j’attendais mon métro. On peut assurément à moyen-long termes évoquer et craindre même un trop plein de vidéos et un effet de matraquage, mais pour le moment quelle efficacité ! La vidéo en question était celle de la Société des Sauveteurs en Mer et j’avais dégainé mon smartphone pour capturer cette diffusion.

L’AFFICHAGE DE DEMAIN SERA PRINCIPALEMENT INTERACTIF

Une petite parenthèse pour ouvrir ce chapitre sur demain et évoquer le cas atypique des billboards géants. Si ceux ci seront réservés exclusivement aux très gros annonceurs pour une exploitation restreinte aux mégalopoles sur des sites emblématiques tels que Time Square, le strip de Vegas ou le carrefour de Shibuya à Tokyo, on ne peut faire l’impasse sur ces monstres de l’affichage qui mixent les technologies numériques et mécaniques. L’exemple le plus significatif revient à Coca Cola, justement sur Time Square, où son nouveau billboard offre une expérience visuelle véritablement unique à ce jour.

Ajoutons maintenant l’ingrédient de l’interactivité et on parvient alors à un combo gagnant redoutable, de ceux que seuls les gamers les plus adroits parviennent à réaliser sur leur pad.

Il peut peut varier d’une expérience simplement fun à une rencontre totalement inédite, limite surréaliste même, en se retrouvant soudainement en tête à tête avec des sportifs vedettes ou une star de cinéma, égérie de telle ou telle marque. Tous est possible en la matière, c’est juste une logique de budget.

Bien sûr s’il s’agit d’un véritable échange en live, le coup est limité à un spot par échange et donc à un public tellement restreint que marginal. Ce type de dispositif est donc naturellement voué à être filmé pour obtenir ensuite une diffusion virale sur les réseaux et susciter le buzz attendu tant auprès des clients finaux que des médias spécialisés qui font leur choux gras de ce type de vidéo. En mode caméra cachée on nomme communément ces vidéo « Stunt » ou « Prank ».

En la matière pas une semaine ne passe sans que ce format de vidéo, donc issu d’une campagne d’affichage interactive, ne soit publiée sur le web et relayés par les professionnels du marketing et de la communication. On va nous choisir pour illustration une des toutes premières expériences de ce type, en raison de sa primauté bien sûr mais aussi et surtout parce qu’elle repose sur une idée simple et qui fait pleinement sens avec le produit qu’elle promeut : le voyage. C’était en 2013 pour la SNCF et signée de TBWA Paris. Avec aujourd’hui plus de 2 millions de vues au compteur, on peut sans conteste parler de succès.

Mais maintenant grimpez dans la DeLOrean pour vous projetez dans seulement quelques années. Et imaginez alors, avec les progrès de l’intelligence artificielle, comme il sera aisé de démultiplier ces échanges par dizaines voire centaines de milliers, pour donner l’illusion que chaque personne en contact via un affichage digital avec un tiers, anonyme ou célèbre, croit être le seul à participer à cet échange alors qu’il est en train de s’opérer partout sur le globe. Étonnant non ?

Bien entendu, vous avez le droit de ne pas souhaiter cet avenir aux accents tout ce qu’il y a de plus orwellien, que Steven Spielberg a su brillamment restitué dans Minority Report (2002). On ne fait que vous prévenir, un peu comme le tout dernier personnage a s’adresser à Sarah Connor à la toute dernière minute du premier opus de Terminator (1984) : « There is a storm coming (in) ».

C’est Nicolas, notre technicien assermenté 360° qui a débusqué cette vidéo. À peine l’avions nous visionnée que l’envie de lui consacrer un billet s’est imposée d’elle même.

Plusieurs raisons à cela. On vous les égraine rapidement, telles les perles d’un chapelet. Hop, c’est parti !

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En prémisse à ce post, notre vidéo showreel (démo) spéciale drone.

 

Au travers de quelques unes de nos réalisations, on va donc ici s’intéresser aux prises de vues aériennes tournées avec drones. Histoire bien sûr d’effectuer un rapide survol de la question mais surtout d’identifier les différents bénéfices apportés par cette technologie. Petite révolution, cela dit en passant !

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Un peu de technique

On inaugure avec ce second THEMA EOProd un sujet nettement plus technique, à savoir la vidéo 360, pour vidéo immersive à 360°, également désignée sous l’acronyme VR pour Virtual Reality (Réalité Virtuelle). Selon nos usages et prérogatives on le souhaite toutefois accessible de tous. Non pas que la vulgarisation soit notre unique objectif éditorial, mais c’est tout de même appréciable d’être lu et compris par le plus grand nombre.

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Le bonjour à tous pour cette semaine de reprise où la météo semble nous informer que la fin de l’été est pour bientôt, comme pour mieux nous accoutumer à reprendre nos places derrière nos bureaux.

On va causer un peu matos en publiant 2 (+2) vidéos qui ont retenu notre attention ces derniers jours.

La première porte sur le produit SLICK, un stabilisateur motorisé sur 3 axes, entièrement dédié à la GoPro, modèles 3 & 4.

Le produit fait l’objet d’une campagne de crowdfunding sur la plateforme indiegogo avec une prévision de mise sur le marché pour mars 2016.

A la seule vue de cette vidéo l’engin semble très prometteur et surtout extrêment polyvalent en terme de modalités d’usage : harnais, casque, perche, drone, etc..

Pour la seconde vidéo, on a enfin le plaisir de communiquer sur une caméra totalement novatrice ou plus exactement présentant des choix techniques et ergonomiques si singuliers qu’elle se distingue du tout venant et se positionne même en totale rupture avec ces concurrentes.
Il s’agit de la Digital Bolex D16, un projet sur lequel Emmanuel Pampuri – dont on ne saurait une fois encore que vous recommander de fréquentes visistes sur son blog – planche et relaie l’info depuis 3 ans.

Une véritable arlésienne donc, qui se concrétise enfin avec la prise en main effective du produit et un review vidéo passionnant de 18 mns.

Comme le clame Digital Bolex : « The first Digital Cinema Camera, for Filmmakers, by Filmmakers ».

Au delà donc du look rétro de cette nouvelle boîte à image, on est tout simplement bluffé par les choix extrêmes et parfaitement assumés par les équipes techniques de Bolex autour de ce projet.

Jugez plutôt : un capteur « classique » de type CCD dont un modèle natif exclusivement en N&B, une résolution maximale 2K en 2048×1152 (pendant digital à l’argentique Super16), une ergonomie proche d’une caméra cinéma traditionnelle avec un mode d’enregistrement par pression continue sur la gâchette (complété d’un mode Rec standard), un enregistrement exclusivement en mode Raw au format Adobe Cinema DNG, des optiques dédiées Kish à ouverture fixe F4 !

Bref les images délivrées par les Digital Bolex D16 ont leur propre signature et en ces temps d’homogénéisation forcenée ça fait comme quidu bien.

Mes coups de cœur :

– ce clip réalisé par Spike Lee pour l’album compilation Pepsi Beats of the Beautiful Game  :

– ce remake d’une scène emblématique d’Alphaville de Jean-Luc Godard réalisé pour la revue print et online Bright Ideas Magazine :

BRIGHT IDEAS Magazine’s « Alphaville: Remix, » shot at Ace Hotel Downtown LA from Seed&Spark on Vimeo.