Même si la reconnaissance artistique du bonhomme passe avant tout par le long métrage et le clip, Michel Gondry est l’un des réalisateurs publicitaires les plus doués de la planète. Son spot « Drugstore » pour Levi’s demeure d’ailleurs toujours à ce jour le film le plus primé au monde. Et parmi les annonceurs ayant eu recours à ses services et à son talent on trouve rien de moins que Nike, Coca-Cola, GAP, Fiat, Smirnoff, Bacardi, Adidas, BMW.

En l’espace de seulement, il ajoute à son tableau de chasse 2 nouveaux films qu’on vous propose ici de découvrir.

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Quitte à enfoncer une porte ouverte, on introduira ce post en rappelant qu’il n’est pas un secteur dont la donne, en termes de marketing comme de communication, n’ait été ou sera bouleversé par le digital.

La culture n’échappe donc pas à la règle et pour le coup, c’est plutôt une excellente chose. Cette précision car on ne se privera pas également de tacler quand l’occasion se présente.

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Ce week-end c’est une certaine Candace Payne qui s’est offert un « Break the Internet » rien qu’à elle, en publiant en live sur son profil Facebook une vidéo à priori bien anodine et surtout confidentielle puisque initialement destinée à son seul réseau d’amis. Résultat des courses : 139 887 496 vues à la minute où nous rédigeons ces lignes. Elle marque ainsi le nouveau record depuis l’invention de Facebook Live.

Vous ne l’avez pas encore vu, alors c’est le moment de profiter ce moment d’hilarité contagieuse.

Les chiffres c’est bien mais c’est encore mieux lorsqu’on les rapporte à des données démographiques factuelles. Ainsi, c’est donc comme si l’intégralité de la population française et allemande avait visionné ses 4 minutes de gloire. Et encore, on ne tient pas compte des sites professionnels en vidéo virales ni des médias TV qui l’ont relayée soit plusieurs dizaines de millions de vues supplémentaires.

Dans le principe, on est sur un format « unpacking » : Candice retire de son conditionnement un objet qu’elle conserve mystérieux le plus longtemps possible, tout en prenant soin de le rattacher à l’univers Star Wars, histoire de faire monter le suspens mais aussi de partager sa passion immodérée pour la franchise cinématographique, rappelons-le, la plus rentable de toute l’histoire du merchandising.

Elle précise même que ce cadeau, c’est rien que pour elle-même et pas pour ses mômes : no way ! Elle extirpe enfin de la boîte un masque de Chebawacca, le place sur son visage et là ça part en fous rires irrépressibles, du fait notamment que ce masque dont la mâchoire est articulée produit à chaque mouvement du menton le cri si distinctif de notre Chewie adoré.

Que faut-il en déduire ou plus exactement en retenir ?

Et bien tout d’abord que c’est plutôt rassurant qu’une anonyme parvienne, à l’occasion d’une prestation vraisemblablement tout ce qu’il y a de plus improvisée, à générer un tel effet boule de neige. On a en effet enquêté un minimum, et rien pour l’instant du moins, ne laisse présager que Candace ait été missionnée que ce soit par Disney – propriétaire de la franchise Star Wars – ni par le fabricant des jouets, ni encore par le distributeur – l’enseigne Kohl’s – auprès de qui elle a acquis le jouet.

Concernant ces derniers c’est tout bénef ! Bon, concernant Disney, ce n’est sans doute qu’une goutte d’eau dans un océan de billets verts, mais pour le fabricant comme pour le distributeur, aucune campagne de pub ou opération marketing « classique » n’aurait sans doute permis d’obtenir un tel succès. La preuve en est que non seulement ce dernier s’est retrouvé en quelques heures en rupture de l’article mais encore que pour récompenser Candance, il lui a fait don de 2500 $ de bon d’achat.

Et ça ne s’arrête pas là, puisque Kohl’s a dans la foulée confié à l’agence Huge la production d’une vidéo surfant sur l’événement où l’on voit justement un représentant de l’enseigne remettre à sa meilleure cliente et ses enfants un lot de jouets, bien sûr toujours estampillés Star Wars, ainsi que les bons d’achat.

Ainsi donc, partant d’une démarche vraisemblablement tout ce qu’il y a de plus privée et spontanée, un succès commercial est né pour se professionnaliser ensuite, à l’initiative du retailer qui compte bien surfer un maximum sur la vague déclenchée par une certaine Candance Payne. Ce sachant que ces instants de grâce ne dure que la durée de vie d’un papillon tant le web est impitoyable en termes de pérénité.

Moralité de l’histoire : fabriquez et commercialisez les meilleurs articles, proposez des services satisfaisant à de vrais besoins et vous aurez peut-être la chance que vos clients vos offrent gratuitement la plus puissante opération en communication et le tout free of charge.

NB : peut-être l’avenir nous dévoilera qu’il s’agissait d’une OP totalement calibrée en amont, mais on en doute sérieusement. Candance Payne vient mine de rien de poser une nouvelle pierre sur le chemin de la révolution digitale. Assurément certains annonceurs tenteront d’embrayer sur la même dynamique. Il nous reviendra alors de savoir distinguer les vraies rires d’une anonyme devenue star du web l’espace d’un we de ceux de comédiens mandatés pour l’occasion. Autrement dit : restez vigilants et sachez reconnaitre une vessie d’une lanterne.

Y-a comme une odeur de poudre noire dans le secteur de l’optique ! Et le gun-fight ne fait sans doute que commencer jusqu’à un climax final qu’on imagine d’ores et déjà digne de Règlements de comptes à OK Corral. Même Afflelou ne pourra cette fois endosser l’étoile de sheriff, histoire de calmer le jeu dans ce duel qui s’annonce fratricide.

Pour preuve de cette bataille, le réveil – ô combien tardif ! – des grandes enseignes du secteur face à la nouvelle concurrence portée par des entreprises telles que Jimmy Fairly ou Lunettes pour tous.

Presse-magazine, TV, radio mais encore opérations en relations de presse, jamais l’optique « traditionnelle » n’a jamais été aussi présente en termes de mass-média comme d’actions de lobbying, bénéficiant de relais aussi important que celui du Ministère de la santé, rien que ça !

Pour illustration, ce nouveau spot – très réussi par ailleurs – pour l’opticien Krys qui, quand bien même il s’inscrit dans l’événement des 50 ans de l’enseigne, participe de cette lame de fond :

 

Honnêtement y-a bien que le bébé dans cette pub qui se marre, car du côté de la profession, on sent que la propension à la rigolade est en berne, pour ne pas dire que ça commence à transpirer version sueurs froides. Bref, rien ne sera plus comme avant et il était plus que temps.

Soyons bien clair : nous ne prétendons ni ne souhaitons sonner le glas de quiconque et admirons encore moins le business model des nouveaux bébés, squales de l’optique. Leurs dents sont aiguisées sur le modèle de l’ultra low cost – ce qu’ils réfutent d’ailleurs non sans un certain cynisme – et nous savons tous que cette spirale se révèle souvent in fine tout sauf vertueuse et progressiste sur le plan social.

DES MARGES SI INDÉCENTES QU’ON PRÉFERE LES QUALIFIER D’OPAQUES

Mais quand même : citez-nous un marché qui ne mérite une telle volée de phalanges à son endroit ? Allez, comme ça, du tac au tac, sans trop réfléchir !

Oui, le secteur de l’optique mérite de se faire secouer le prunier et sévèrement même. Depuis des dizaines d’années il prospère sur des marges si indécentes qu’on préfère les qualifier poliment d’opaques – le joli mot ! Quant à son modèle économique, ses contours sont calqués sur les courbes des remboursements assurés par les complémentaires santé. Dis moi quelle est ta couverture, je te dirai à quelle prestation tu as accès. On a connu mieux !

Il y a bien eu, il y a une trentaine d’année, quelques tressaillements, presque un début de révolution. La Marianne d’alors portait haut et fier un étendard – claque-au- vent, sur lequel étaient brodées les initiales « AA », Alain Afflelou himself, celui là même déjà évoqué plus haut. Mais force est de constater que si elle a favorisé une certaine démocratisation du produit, cette révolution s’est finalement étiolée. L’enseigne, alors synonyme d’une offre concurrentielle imbattable, s’est peu à peu normalisée, pour finalement rentrer dans la danse des faux semblants et du marché de dupes.

Si Afflelou a prétexté et crié durant plus de 20 ans être « fou »,  ce n’était assurément qu’une folie de façade ou, plus justement, de vitrine. L’attractivité de son offre reposait principalement sur la réduction des coûts des montures, en proposant des collections en propre, en complément des modèles de marques, dont les prix de vente sont, rappelons le, la seule résultante de licences payées au prix fort. Le bénéfice pour le consommateur était déjà remarquable : s’offrir de jolies lunettes aux mêmes conditions que les douteux modèles des réseaux mutualistes ; vous savez, ceux assortis aux bagues dentaires et aux coupes capillaires façon mulet. Si ça ne vous dit rien, référez vous au personnage de Cypren du comédien Elie Semoun ou, si vous êtes plus téméraires, visionnez un épisode de Derrick.

Mais le plus significatif restait à faire, à savoir s’attaquer aux verres proprement dits. Il est même incroyable que personne n’ait dégainé son colt plus tôt, du fait de l’inexorable chute du pouvoir d’achat des classes pauvres et moyennes ainsi que des profonds bouleversements des modes de consommation, intervenus ces 20 dernières années. Il faut croire que le fruit est trop juteux et la branche à laquelle il est suspendu trop fragilisée pour qu’aucun des acteurs historiques du secteur n’osent bouger, ne serait-ce que d’un pouce. C’est ce que l’on appelle, a minima, un accord tacite : « Ne faisons pas de vagues, on s’ en sort très bien comme ça… »

L’OPTIQUE C’EST AVANT TOUT UN MÉTIER, UN SAVOIR FAIRE

Alors oui, c’est indéniablement une bonne chose que de voir de nouveaux arrivants pénétrer la zone de confort tout en administrant de violents coups de pied dans la fourmilière.

Et il est tout naturel en réponse de voir les historiques monter au créneau pour rappeler que l’optique c’est avant tout un métier, un savoir faire, un service à forte valeur ajoutée. Dans cette perspective, le spot pour Krys illustrant ce sujet, est assurément une bonne pub. Intelligemment écrite et joliment mise en image, elle vise à valoriser la marque en l’intégrant dans notre quotidien de binoclars, de l’instant le plus anodin au plus intime, en passant par le cocasse. Le tout enrobé par 50 d’histoire, un argument non négligeable pour asseoir son autorité et consolider les acquis de la marque.

C’est la bonne trajectoire donc mais ça ne suffira pas ! Si l’on se réfère à l’exemple et au succès retentissant de Lunettes pour tous, sommes toutes très localisé pour le moment, il est indéniable qu’un tel concept, s’il venait à bénéficier des financements requis pour développer un réseau de succursalistes, pourrait essaimer en un temps record. Et s’il couplait ce modèle à celui de la franchise pour les villes disons moins stratégiques, ce pourrait être  une vraie razzia.

Qu’attendent alors les grandes enseignes, installés depuis si longtemps, pour réviser de fond en fond en comble leur stratégie marketing et leur offre ? Comment se fait-il qu’à l’instar de ce qu’il s’est passé dans la téléphonie mobile, elles ne développent pas à leur tour des marques « filles » à tarifs modérés, en préservant ainsi la notoriété et la valeur de leur marque originelle ?

Tant de question pour si peu de réponses à ce jour, et le temps presse. La captive a les yeux clairs et il lui faudra très bientôt des solaires à sa vue et, croyez-nous, elle scrutera attentivement les offres avant de se décider…

Il y a bien une dizaine d’années de cela, lors d’une conversation tout ce qu’il y a de plus informelle, un proche ami m’a lâché tout de go « Google c’est Skynet ». Pour ceux qui ne sauraient pas à quoi ce rapprochement fait référence, un passage par Wikipédia s’impose. Pour les autres, on poursuit tout de go.

Maintenant que l’expression est pour ainsi dire entrée dans le langage courant – 1 860 000 résultats sur la recherche « google skynet » sur… google – je me plais souvent à penser que cet ami en est d’une certaine façon l’inventeur. A défaut de royalties, qui lui auraient assurer une confortable et précoce retraite, force est de constater que ce ne sont pas les vidéos publiées par Boston Dynamics qui vont lui donner tort.

Il faut dire que la créativité dont cette société – spin-off du MIT rachétée par Google fin 2013 – fait preuve pour produire du contenu vidéo aussi fascinant que dérangeant laisse songeur pour pas dire carrément indécis quant à la stratégie de communication visée.

Je vous laisse visionner la dernière en date, si ce n’est déjà fait puisqu’elle culmine à l’heure où j’écris ses lignes à presque 14 millions de vues.

 

Ça vous a plu ?

En toute honnêteté, ma première réaction serait plutôt de la fascination comme évoquée plus haut. Et quoi de plus naturel ?

Soyons clair : mes seules ressources en ingénierie sont celles d’un assembleur de Lego. Je n’ai aucune formation en mécanique, électronique, programmation, toute juste une vive curiosité pour les sciences, doublée d’une frustration toute aussi vive à ne pas en comprendre les rouages dès qu’on quitte la vulgarisation, un profil assez commun.

CETTE SÉQUENCE N’EST PAS SANS ÉVOQUER LES PREMIERS PAS D’UN FAON OU D’UN POULAIN

Cette fascination est avant tout celle d’un enfant qui, devenu adulte, a assisté en l’espace de seulement une trentaine d’années aux incroyables et exponentiels progrès réalisés dans d’innombrables domaines, parmi lesquels bien entendu celui de la robotique. Un peu comme si la réalité, chaussée de bottes de 7 lieux, avait subitement rattrapé la fiction, en lui tirant bien la langue au passage, pour lui signifier clairement qu’elle prenait désormais le contrôle.

Comment en effet ne pas s’émerveiller de cette mécanique capable de s’adapter, tel un être doté d’intelligence, au terrain sur lesquels elle évolue. Après avoir quitté en totale autonomie le Hall de la société, le robot progresse sur la neige, corrigeant à plusieurs reprise ses appuis pour éviter la chute. Cette séquence n’est pas sans évoquer les premiers pas, fragiles et imprécis, d’un faon ou d’un poulain venant de naître. Sauf que, et le détail est de taille, il n’évolue pas sur 4 pattes mais bien sur 2.

Se produit alors un réflexe d’empathie et même d’identification. Cet être de métal, c’est un peu nous, c’est un peu moi. Pour preuve, il ne nous a encore jamais été donné de voir en VRAI une création humanoïde répliquant nos mouvements de façon si confondante, si troublante. « Ecce homo » pourrait-on même s’écrier, si ce farceur de Ponce Pilate ne nous avait volé la réplique il y a 2000 an.

Passons rapidement sur la suite du programme : Atlas – c’est le petit nom donné au robot et pour rappel un des titans de la mythologie grecque qui défièrent le pouvoir de Zeus – s’empare d’un carton, qu’il dépose en un geste à la fois vif, précis et précautionneux, sur des étagères. Rien d’exceptionnel sur ce coup là, si ce n’est sans doute nous montrer qu’il a aussi des bras.

UNE TOUTE AUTRE DIMENSION, ÉMINEMMENT BELLICISTE ET DÉSTABILISANTE

C’est après que ça se corse et que le malaise se fait jour pour gagner en intensité jusqu’au climax final.

Un homme se prête à ce qui pourrait ressembler de prime abord à un jeu. A l’aide d’une crosse de hockey, il dupe le robot à plusieurs reprises, l’empêchant de se saisir d’un carton qu’il lui fait tomber des pinces. Atlas, tout concentré à sa tâche , ne se démonte pas et poursuit inlassablement sa progression. Le hic, c’est que cette interaction entre l’homme et la machine pourrait être traduite de façon ludique, voire dans la logique d’un apprentissage. Il n’en est rien : l’homme n’esquisse jamais un sourire, il serre les dents mêmes. Bref on n’est pas là pour rigoler et la démo prend un tout autre tour, visant d’emblée un objectif évident : montrer au yeux du monde qu’Atlas n’abandonne jamais !

La suite et la fin de la séquence basculent alors dans une toute autre dimension, éminemment belliciste et assez déstabilisante, au propre comme au figuré. L’homme, maintenant doté – armé ? – d’un long tube de carton rigide, en se plaçant dans le dos d’Atlas, le projette violemment au sol, face contre terre.

Ainsi, après la compassion et l’identification, viendrait le temps de montrer qui demeure le maître, de l’homme ou de la machine. Oui et puis non en fait, car Atlas tel le T800 du 1er volet de Terminator – on y arrive – se relève de lui même, sans difficulté aucune. Il montre alors sa toute puissance : trompez le, bousculez-le jusqu’à le faire chuter, imperturbable il poursuivra sa mission.

Et c’est bien de là que naît le trouble ! Jugez plutôt : depuis plus d’un siècle la littérature, le cinéma puis les séries TV, au travers des thèmes de la SF et de l’anticipation, nous interrogent sur notre rapport avec notre double robotique. Des exemples ?

En littérature : Gaston Leroux et sa Poupée ensanglantée, Isaac Asimov et ses nouvelles Les robots, les romans visionnaires de Philip K. Dick – merci au passage pour le titre de ce billet. Au cinéma : MétropolisPlanète InterditeAlienBlade RunnerRobocop, Intelligence ArtificielleI, RobotElysiumChappie. Parmi les  séries TV enfin : Holmes et YoyoAlmost HumanReal Humans . Et encore je fais volontairement l’impasse sur les films et séries d’animation, de toutes provenance et plus particulièrement japonaises où c’est un genre en soi.

La quasi intégralité de toutes ces oeuvres ont un point commun : leur procédé narratif nous confronte à notre double pour nous interroger sur la part d’humanité qu’il recèle.  Depuis toujours leurs auteurs avaient intégré que l’apogée technologique ne serait pas mécanique mais relèverait de l’intelligence artificielle et donc de la capacité des machines à ressentir des émotions aussi complexes que celles dont nous sommes dotées.

Alors pourquoi Boston Robotics s’évertuent-ils au fil des vidéos qu’ils publient, à distiller un profond malaise en proposant un spectacle focalisé sur les rapports de force, plutôt que sur l’entraide et les facultés d’altruisme vers lesquelles leurs programmes de R&D en intelligence artificielle pourraient tendre ?

LES APPLICATIONS VISÉES SERONT MILITAIRES ET SÉCURITAIRES OU NE SERONT PAS

Est-ce que par ce qu’ils confient leur ligne éditoriale et la production de leurs vidéo à un stagiaire, voire à un de leurs collaborateurs, fan et geek de vidéo et qui fignole ces montages chez lui durant le WE ?

Pour le coup, vous me permettrez de penser que ce n’est pas La dictée magique qui préside à la communication de Boston Robotics mais plutôt Hal 9000. C’est même assurément une team complète, rompue à toutes les techniques, stratégies et modèles opérationnels du marketing, qui se concerte en amont de la publication de toute information quelqu’en soit le média. Pas un mot, pas une image, pas un plan qui ne soit disséqué, soupesé, afin que le message transmis marque les esprits et touche sa cible.,

Car Boston Robotics a d’ores et déjà identifié ses cibles et ses marchés : les applications visées seront militaires et sécuritaires ou ne seront pas. Peu importe que leurs vidéo dérangent et perturbent le grand public et génèrent des milliers d’articles désapprobateurs dans le monde, comme c’est le cas avec celle-ci. Ce ne sont pas des bourdes et encore moins de la communication mal maîtrisée. C’est donc par cynisme et bien droite dans ses bottes que la filiale du mogul de Mountain View entend propager son message guerrier. Qui doutera désormais de sa stratégie de développement ?

Au rythme où vont les choses – cf. la fulgurance des progrès technologiques évoquée plus haut – on peut raisonnablement s’attendre à voir, d’ici 10 à 20 ans, des robots intégrer les forces armées des nations qui pourront s’en doter. Selon toute logique, ils seront dans un premier temps de forme animale, puis bipède humanoïdes. Les drones en offrent un avant goût, un tour de chauffe, avant un déploiement terrestre cette fois. Qu’en sera-t-il ensuite concernant les forces de l’ordre, voire mêmes nos administrations ?

L’avenir nous le dira, mais la fiction nous a déjà délivré quelques pistes, que la réalité ne cesse de confirmer. Sur ce, je conclus exceptionnellement par une seconde vidéo et vous invite, pour contrebalancer, à découvrir les créations robotiques de la société Alderaban Robotics, nettement plus pacifiques et rassurantes quant au futur qu’elles préfigurent.

Ah sinon, le roboticien britanniqueTony Dison, créateur de R2D2, est décédé le 3 mars dernier et cet article lui est dédié.

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Une fois n’est pas coutume, on va causer consommation ou plus exactement évolution des usage des consommateurs à l’heure du triomphe de l’économie digitale.

En cette période de fêtes, c’est devenu en quelques années le best seller des marronniers de nos rédactions TV et média. Pas une en effet qui ne consacre un sujet à la déferlante des reventes et échanges de cadeaux via les plates-formes en lignes dédiés à ce commerce. Mais commerce, en est-ce véritablement bien un ? En bon élève du capitalisme, d’obédience société de consommation, je me pose légitimement la question.

La vidéo à l’origine de ce post provient du JT de France 2, car il m’arrive encore de visionner les grandes messes de l’ancêtre de l’internet.

France Télévision n’offrant pas la capacité à intégrer un flux vidéo entre ces lignes, la vidéo est accessible à l’ancienne en cliquant ici.

Ainsi donc premier fait notable : les reventes et échanges des cadeaux de Noël ne cessent de progresser. Ce n’est pas en soi une surprise. Sauf à vivre aux confins de notre mondes connecté, dans ces zones « blanches », vierges de tout accès au web, il est naturel pour nous autres de recourir aux multiples plates-formes de ventes et de trocs en ligne. Une fois le pas sauté, il semblerait même que leur utilisation devienne presque addictive !

Mais au delà de nos seuls usages, il est indispensable de s’interroger sur nos motivations. On parle tout de même de cadeaux, soit des biens matériels pensés et acquis en vue de faire plaisir à nos proches. Leur choix a fait l’objet d’une réflexion, doublée pour beaucoup d’entre nous d’une contrainte budgétaire. Or tout semble procéder comme si le caractère affectif – le fameux « plaisir d’offrir, joie de recevoir » – s’était étiolé au point même de se dématérialiser. Un processus intimement lié à la révolution digitale, à l’oeuvre depuis maintenant une vingtaine d’années avec une accélération exponentielle depuis grosso modo 2010.

Je prendrai soin de distinguer plusieurs cas de figure.

Et tout d’abord, ce cadeau si redouté qui, le papier arraché, nous laisse à peine les ressource de puiser bien loin en nous un sourire de circonstance et le souffle nécessaire pour prononcer du bout des lèvres un balbutiant merci dont la sincérité et l’honnêteté n’auraient rien à envier à celle d’un politique à l’approche d’un scrutin. Alors oui, admettons qu’en pareil cas il est de droit voire même d’intérêt de se débarrasser du dit cadeau empoisonné ; peu importe la méthode ! Le web est un gigantesque et salutaire vide grenier où tout objet devrait trouver preneur, voire même, ô miracle ! faire le bonheur du nouvel acquéreur.

Et puis il y a le cadeau en double ou encore le pull 3 tailles au dessus. Les sites spécialisés du web offrent une alternative intéressante au traditionnel échange en magasin. A un détail près toutefois : on privilégie la monétisation du bien à l’acquisition d’un nouveau. Et ce détail, on va le voir, a son importance.

Basculons en effet maintenant vers ce qui interroge le plus : ainsi que le mentionne le sujet vidéo, les produits high-tech, les jouets mais encore les biens culturels (livres, dvd, blu-ray) pullulent parmi les objets mis en ligne juste après Noël. La logique et les motivations qui sous tendent ce « commerce » entre particuliers relèvent en ce cas de la pure liquidation des biens. A la propriété, aux jeux partagés et à l’enrichissement intellectuel, on préfère la conversion en monnaie sonnante et trébuchante, le carillon des pièces passant de mains en mains se serait-il tu aujourd’hui.

Or une société de consommation qui peu à peu se déporte de la logique de propriété des biens vers celle de leur liquidation est indiscutablement une société en mauvaise santé, en crise donc. Rien de nouveau en soi, mais alors pourquoi personne n’évoque-t-il ce revers de la médaille ? L’explosion des échanges de produits entre particuliers ne traduit pas l’émergence d’une nouvelle forme de commerce estampillé digital, ce sont au contraire les mauvaises conjonctures économiques qui engendrent en grande partie le succès et le développement de ces échanges.

Ainsi là où certains évoquent une révolution en discourant exclusivement sur des valeurs progressistes, je n’hésite pas pour ma part à pointer non seulement la partialité de ce discours mais encore sa profonde hypocrisie. La révolution digitale, ou numérique, c’est à votre choix, bouleverse et transforme littéralement nos usages et nos modèles économiques, c’est indéniable et mon propos n’est ni de le contester ni d’appeler à adhérer à la doctrine du « c’était mieux avant ».

Par essence une révolution n’est pas en soi vouée au progrès. Il faut savoir prendre du recul et surtout réfléchir à l’intérêt public et sociétal des innombrables outils qu’il nous est donné d’expérimenter. Faute de quoi, telle la fable de l’apprenti sorcier, nous nous retrouverons vite dépassés, cherchant la formule magique pour stopper le processus engagé.

De même que la démocratie, le digital est un moyen, pas une fin en soi. Promulger sa victoire ne suffira pas à assurer la relève et la pérennité de nos économies. Il implique d’être déployé avec intelligence et discernement, faute de quoi l’uberisation de nos économies nous fera inévitablement prendre des taxis pour des lanternes.

« Le bonheur c’est simple comme un coup de fil » nous comptait France Télécom – ancêtre d’Orange – en des temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre.

A croire que les rédacteurs de l’époque avaient mis le doigt, ou plutôt la plume, sur la maxime ultime si ce n’est qu’aujourd’hui elle se conjugue autrement.

Oui de nos jours, où l’indice de viralité est devenu le premier marqueur du succès d’une action de communication, nous dirions plutôt : le Buzz c’est simple comme un coup de bluff.

Preuve en est encore tout récemment avec les retombées médiatiques suscitées par le lancement de la vraie-fausse appli Rumblr, telles que cet article (côté français) ou cette vidéo (outre atlantique) :

UN MIX MATCH ENTRE TINDER & FIGHT CLUB

Alors Rumblr c’est quoi au juste ?

Et bien pour faire simple imaginez l’enfant illégitime issu d’une liaison entre Tinder, l’appli de rencontres géolocalisées chantre du coup d’un soir, et le concept de Fight Club, né de l’imagination de l’auteur Chuck Palahniuk.

La promesse : une fois l’appli téléchargée et votre profil créé, vous voici en mesure d’identifier des compétiteurs au plus proche de vous pour, dans un  premier temps, les chauffer à coups de punchlines vindicatifs avant de convenir d’un endroit où vous mettre littéralement sur la gueule. Ultime cerise sur le gâteau : le lieu du fight est rendu public et votre pugilat pourra donc s’opérer devant les autres membres inscrits, alors simple voyeurs. Sympa non ?!

Alors « vraie » appli car dans les faits le site qui la promeut a tout mis en œuvre pour lui donner corps. Diffusion dans un premier temps de screen shots accréditant son développement, puis mise en ligne d’une version Beta, précédée d’un countdown pour susciter l’attente et rendre d’autant plus crédible sa future existence.

Mais « fausse » appli car pour peu que l’on s’inscrive sur la version Beta et que l’on entame un chat avec les autres membres on prend très vite conscience que ceux-ci ne sont que des robots qui se dégonflent  rapidement avant de nous amener in fine sur cette page, soit le préquel au site web d’une agence de créatifs nommée Von Hughes.

Et les créatifs en question, qui pour l’instant ne dévoilent que leurs prénoms – mais pourquoi donc ? – de nous inviter à les contacter si nous souhaitons bénéficier de leur talents en matière de communication digitale.

LA MORALE DE L’HISTOIRE

Si il est maintenant entendu que Rumblr n’était rien d’autre qu’un énième Hoax, on peut toutefois s’interroger sur le fait que de nombreux sites média tels que GQ (cf article mentionné plus haut), Gizmodo  ou le New York Daily News aient relayé l’info telle quelle, en quelque sorte au premier degré.

Il y a sans doute une raison à cela et honnêtement elle n’est pas dès plus enthousiasmante à entendre : le développement comme l’exploitation d’une telle application semblent en effet dorénavant tout ce qu’il y a de plus crédibles.

Pour ceux d’ailleurs qui en douteraient, je rappelerai cette récente actualité du lancement en Allemagne de Ohlala, un site web doublé d’une appli mobile de mise en relation clairement voués à la prostitution féminine – sur le site, ils préfèrent dirent « rencontres tarifées », sans doute trouvent-ils cela plus gentle ! Une création que l’on doit à une certaine de Pia Poppenreiter, femme d’affaire dont l’opportunisme et le cynisme côté business semble ne connaitre aucune limite, si ce n’est celle heureusement de la légalité de bon nombre de nos contrées.

L’équipe derrière le coup de bluff Rumblr a donc intelligemment surfé sur cet état de fait. Mais cette stratégie devrait rapidement connaître ses limites, car elle dénote aussi et surtout combien public comme média semblent désormais prêt à accepter le principe même d’offres de service moralement plus que discutables. Des offres qui sous couvert de révolution numérique, tendent plus vers la régression sociale que vers un idéal progressiste dont nous n’avons jamais eu autant besoin.

Il y a quelques semaines de cela, alors que je furetais – oui je furète parfois – sur le web à la recherche de vidéo pertinentes et originales j’ai découvert la série « Coffee @Ralph’s » produite et publiée sur la chaîne Youtube du géant US du prêt-à-porter. Je l’ai rangée dans un coin de ma mémoire, me disant qu’elle serait appropriée à un billet dédié à la question du web content vidéo.

Le tout dernier numéro de cette série, mis en ligne il y a quelques jours, est venu conforter cette option.

Le principe est on ne peut plus simple : autour d’une table et d’un café, l’interview d’un invité. On y parle bien entendu mode et tendances mais de bien d’autres choses encore…

Exempli Gratia  donc avec cette vidéo dont le guest est Davis Guggenheim, réalisateur du documentaire « He named me Malaka » consacrée à la jeune activiste pakistanaise Malala Yousafzai, Prix Nobel de la Paix 2014.

AUTOUR D’UN CAFÉ AVEC DAVIS GUGGENHEIM

Avant de revenir à la vidéo proprement dite, précisons déjà la logique et les bénéfices du web content vidéo.

Parmi les attentes de plus en plus exprimées par nos clients, une question revient en effet fréquemment : « comment augmenter/optimiser notre présence sur le web via la vidéo. »

Cette interrogation, quand bien même elle n’est pas formulée aussi scolairement, touche à des problématiques multiples : notoriété, image, fidélisation, recrutement, etc…  Elle révèle surtout que nos clients ont déjà pleinement intégré les avantages de recourir à la vidéo. On les rappelle ici :

LA VIDEO, UN MEDIA RICHE ET INTRINSEQUEMENT VIRAL

Tout d’abord, la vidéo est par essence un média « riche », offrant un spectre de communication extrêmement large : de l’information la plus basique et factuelle à des messages structurés voire complexes, capables de véhiculer valeurs et affects : empathie, émotion, identification…

Ensuite c’est la forme de contenu privilégié des internautes, pour un usage privé comme professionnel, de plus particulièrement incitative en matière de partage sur les réseaux sociaux. La vidéo est donc intrinsèquement un média viral.

Ajoutons enfin que le contenu vidéo est favorisé par les moteurs de recherche, le roi Google en tête jouant naturellement de la synergie avec Youtube dont il est propriétaire depuis 2006.

Assénons maintenant tel un bon coup de maillet une vérité : autant les interrogations de nos clients sont légitimes donc, autant la réponse va de soi !

Elle est là, sous leurs yeux. Aussi brillante et évidente que l’expertise qu’ils ont de leurs activités. Parmi nos missions de conseil, c’est en quelque sorte à nous de leur révéler.

APPORTER DE L’INFORMATION, DU SENS, DE LA VALEUR

Produire des vidéo web content c’est tout simplement s’exprimer sur son marché, ses produits, sa R&D, ses fournisseurs, son développement, ses forces vives. Bref c’est parler de son environnent professionnel en acceptant pour postulat de s’ouvrir à des discours satellites, pour apporter de l’information, du sens, de la valeur et ainsi fidéliser ses clients, sensibiliser ses prospects, motiver ses collaborateurs.

La vidéo que l’on a pris ici en exemple en est la parfaite illustration. Il existe bien sûr de multiples formes de web content vidéo mais tenons-nous-en ici à l’interview et au témoignage, particulièrement économique de surcroit à produire.

Bon bien sûr, on ne dispose pas tous d’un espace café sur la mythique 5ème avenue de New York. C’est une évidence et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je l’ai justement retenue.

Que fait la personne – community manager, dircom – à l’initiative de la production de ces vidéos ? En bonne cartésienne, elle sélectionne simplement un lieu approprié à l’univers de la marque et elle ne va pas cherchez bien loin puisqu’elle l’a sous la main. C’est exactement la même logique que vous devez adopter.

Vous êtes industriels, privilégiez un espace se référant à votre activité : une ligne de montage, un espace R&D. Vous êtes un acteur de la pharmacologie, instaurez un partenariat gagnant-gagnant avec une belle officine. Vous êtes acteur de l’aéronautique et du spatial, faites de même avec le planétarium le plus proche de vous ou même soyez plus imaginatif : recomposez le décor d’une chambre d’enfant se rêvant astronaute.

DECLOISONNER SA COMMUNICATION ET S’OUVRIR AU MONDE

Quant aux intervenants, il vous reviendra de les choisir selon les objectifs visés : un client de longue date pour statuer de votre savoir-faire et des rapports de confiance que vous savez instaurer, un utilisateur final d’un de vos produits qui témoigne de son retour d’expérience, un élève ingénieur qui évoque les perspectives futures de vos marchés.

N’hésitez pas enfin, comme je le mentionnais plus haut, à porter un regard plus large, à décloisonner votre communication. Regardez autour de vous et autorisez-vous  à discourir sur des valeurs, des engagements qui vous sont chers. Bien entendu et  plus que tout, soyez sincère. Ici encore, la vidéo sélectionnée témoigne de cette prérogative. Que gagnerait une marque d’une notoriété telle que celle de Ralph Lauren à ne communiquer qu’exclusivement sur la mode, aussi riche d’ailleurs cette thématique soit-elle. Les entreprises comme les marques de demain sont celles qui sauront faire preuve d »humanisme et s’ouvrir ainsi au monde. Et c’est pas moi qui le dit

Les journées MeetUp organisées par Dassault Systèmes (3DS) sont des événements particulièrement riches en termes d’échanges d’expériences, ce notamment au travers des témoignages des intervenants qui y sont conviés.

Ce fut encore le cas ce mardi 23 octobre à l’occasion d’une session au titre presqu’énigmatique d’Expériences Disruptives. Une de nos équipes étaient sur place pour assurer une prestation de diffusion/captation et c’est ainsi qu’elle a pu faire la connaissance du charismatique Paul Duan.

Une belle claque et une profonde remise en question pour reprendre les propres mots de notre chef d’équipe. Et comme chez EO on aime les beaux portraits vidéo bien réalisés

PORTRAIT DE PAUL DUAN – LÉGENDE EN DEVENIR ?

Paul Duan, fondateur de Bayes Impact, veut révolutionner les services publics grâce à « data science ». from Christian Forthomme on Vimeo.

Il faut dire qu’à seulement 22 ans le bonhomme, originaire de Trappes, a de quoi impressionner. Génie des maths et fondu d’informatique, son truc à lui c’est la création d’algorithmes. Pour rappel un algorithme n’est ni plus ni moins qu’une succession de règles opératoires permettant la résolution d’un problème.

Mais son travail ne vise pas à concurrencer les géants du Web et du Big Data. Il contribue aux missions des entreprises solidaires et des États à améliorer leur politique de services publics et plus particulièrement à destination des citoyens les plus vulnérables.

Bien loin du profil du Geek misanthrope ne quittant plus son bureau, c’est en pleine lumière que Paul Duan a décidé d’agir en créant au printemps 2014 l’ONG Bayes Impact.

RÉSOUDRE LES PROBLÈMES LES PLUS GRAVES DE LA PLANÈTE

Son pitch ou plus exactement son postulat entrepreneurial peut se résumer ainsi : «Que se passerait-il si après avoir enrichi les plus grandes entreprises de la Silicon Valle, les algorithmes étaient utilisés pour résoudre les problèmes les plus graves auxquels la planète est confrontée ?»

MICROCRÉDITS : DES PERTES RÉDUITES DE 30%

C’est donc naturellement qu’il a consacré ses premières actions aux acteurs américains du microcrédit, via des algorithmes  dédiés à la détection des fraudes et à l’optimisation de l’identification des risques afin d’octroyer des prêts de moins en moins chers. Résultat : des pertes qui diminuent de 30% et une réduction du coût des prêts en cours.

Ces prochains projets : révolutionner les services publics tels que notamment ceux rattachés à la santé et aux soins à la personne.

RÉVOLUTIONNER LES SERVICES PUBLICS GRÂCE AUX SCIENCES DES DONNÉS – INTERVIEW EN FRANÇAIS

Paul Duan, fondateur de Bayes Impact, veut révolutionner les services publics grâce à « data science ». from Christian Forthomme on Vimeo.

Reste maintenant au temps de faire son œuvre pour découvrir si Paul DUAN est bien l’humaniste et le philanthrope qu’il dit être, statut auquel il est indéniablement en droit de prétendre en regard des choix qu’il a déjà opéré en termes de parcours professionnel.

L’INTERET GÉNÉRAL PASSE AVANT LES PONTS D’OR

Refuser les nombreux postes et les rémunérations plus que conséquentes qui vont de pair pour se focaliser sur la création et  le développement de son ONG rassurent quant à sa philosophie de l’action. Et si sa légende future se construit sur le terreau de l’intérêt général et le développement de projets sociétaux, alors chapeau bas Monsieur Duan.

On vous suit de près et ne manquerons pas de relayer votre actualité…

Ceci n’est pas une pipe.

Lorsque Magritte, avec son célèbre tableau La Trahison des images, nous offre de partager la ludique des surréalistes et de nous interroger sur le rapport entre l’objet et sa représentation, il s’adresse à notre intellect autant qu’à notre sensibilité picturale.

Lorsque Apple nous balance sa dernière série de spots pour l’iPhone6, on se demande plus prosaïquement si pour le coup ils nous prennent pas pour des imbéciles du côté de Cupertino.

SI CE N’EST PAS UN IPHONE. CE N’EST PAS UN IPHONE

 

Ainsi donc, Apple choisit le camp des sophistes pour nous vendre la dernière mouture de son produit star et nous assène un slogan aussi évident qu’il est vide de sens.

Ok ça tombe bien, c’est ce qu’attendent les fidèles : être confortés et rassurés quant au fait qu’ils possèdent bien le Graal des téléphones, la quintessence de la high-tech synthétisée en un monolithe parfait.

De là à penser qu’Apple n’a plus qu’une obsession en tête, à savoir conserver ses ouailles et surtout ne pas assister à leur conversion vers d’autres églises, il n’y a qu’un pas. Un peu comme si la marque ne croyait même plus en son pouvoir évangélique et se cantonnait dorénavant à s’adresser à ceux qu’elle a déjà conquis.

Il n’en fallait pas plus en tout cas pour que Samsung détourne la formule d’Apple à son avantage et en profite du même coup pour communiquer sur le plus produit de son nouveau modèle le Galaxy S6 : le rechargement sans fil, par induction.

IT’S NOT PHONE. IT’S A GALAXY

Et le spot des coréens de nous dévoiler ce qu’il se passe lorsque vous déposez un iPhone 6 sur leur chargeur sans fil : ben rien justement, pour conclure par une redoutable punch line directement inspirée de celle de son concurrent.

A croire que pour précis de marketing, on étudie Socrate chez Samsung…