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Cet article est garanti 100% ChatGPT Free et sans affiliation avec Dji,
Sources médias : Dji & Sony.


La culture geek c’est comme le Kouign-amann, faut pas en abuser ! S’il nous fallait produire un article pour chaque nouvelle caméra sortant du chapeau, on n’en finirait pas. Sans compter que certains sites spécialisés le font déjà très bien.

C’est pourquoi on se focalise sur les produits qui nous semble les plus intéressants et innovants. Les véritable « game changers » comme disent les anglo-saxons.


1 – POURQUOI ON S’Y INTÉRESSE

Notre veille technique a deux objets. D’une part bien sûr nous tenir informés de tout ce qui sort, d’autre part juger s’il nous faut tester un nouvel équipement, voire l’acquérir ensuite.

Ce qui nous motive ici c’est qu’on va véritablement causer caméra et non boîtier DSLR capacitif vidéo. On a beau apprécier bosser avec et reconnaître les qualités de nombre d’entre eux, une caméra demeure une caméra et fera toujours la différence question ergonomie. Et puis ça a tout simplement plus de gueule sur un tournage.

Avec ce type de visuel promotionnel, on perçoit clairement qui Dji entend concurrencer.

Dji conforte donc son envie d’aller jouer sur le terrains des grands en dotant son Ronin 4D d’un module Flex pour aller concurrencer les caméra RED, l’Arri Alexa ou encore la Venice de Sony, mais sur un terrain innatendu, celui de la polyvalence tout azimut.

Le moins qu’on puisse dire c’est que la sortie du Ronin 4D avait méchamment clivé le Landerneau de la vidéo en donnant lieu à d’innombrables vannes pour ce qui est de son look. Admettons le, elle ne ressemble à rien de connu jusqu’à ce jour. Ou alors peut-être à un flacon de Canard WC sous hormones.

Ça tient justement à sa spécificité : le Ronin 4D est un hybride caméra & gimball, un puissant stabilisateur d’images sur 4 axes.


Une logique toute en une qui se voit aujourd’hui complétée d’un nouvel accessoire pour devenir le couteau suisse le mieux doté du cinéma numérique. Et c’est ça qui est furieusement intéressant et prometteur.

On précise toutefois ici que c’est principalement sur le terrain de la Venice que le fabricant chinois chasse, puisque l’accessoire Flex en question ressemble sur bien des points au module Rialto du japonais Sony. Dji se positionne donc ici non pas comme précurseur mais adopte bien plus une stratégie de challenger sur laquelle nous reviendrons en conclusion.

Mais avant de parler polyvalence et ergonomie, rappelons déjà ce que la bête a dans le ventre questions spécificités techniques.

Faut admettre qu’il y a comme un méchant air de ressemblance avec l’accessoire Rialto de la Sony Venice

2 – UNE CAM QUI NE MANQUE PAS D’ARGUMENTS À DÉFAUT D’UN LOOK QUI FÉDÈRE

Côté hardware strictement aucune nouveauté. Le Ronin 4D Flex embarqué la caméra Zenmuse X9 et son capteur CMOS plein format. Soit le minimum syndical pour se positionner sur les productions premium : films publicitaires, fictions et documentaires.

Elle est dotée de fonctions « intelligentes » telle que l’ActiveTrack Pro, d’un Autofocus qui prend en charge la reconnaissance faciale et corporelle humaine mais aussi d’autres type de sujets en mouvement : véhicules, animaux, etc…

Dji a développé son propre système de mise au point rapide : LiDAR.
Il promet une mesure de portée jusqu’à 43 200 points dans une plage de détection de 10 mètres.

Côté vitesse d’obturation elle n’a pas a rougir face à ses prestigieux compétiteurs avec son obturateur déroulant électronique couvrant les plages de 1/24 s à 1/8 000.

Pour ce qui est de la plage dynamique, on demeure sur une offre de 14+ stops. C’est du costaud mais honnêtement pas de quoi jouer dans la cour de la Venice qui sans pouvoir prétendre couvrir la plage dynamique de l’oeil humain – le Graal de la vidéo, par essence inaccessible – affiche elle des capacités supérieurs a la norme UHD Rec 2020.

Bref, la Zenmuse ne perçoit pas autant de nuances entre les intensités lumineuses minimales et maximales d’une scène que sa compétitrice nippone. En très basse lumière elle ne peut également rivaliser avec elle dont on dit qu’elle « voit dans la nuit ».

Pour pleinement prétendre à la qualité cinéma numérique, Dji a développé et doté sa puce CineCore de sa propre technologie de gestion des couleurs dénommée DJI Cinema Color System (DCCS). La Zenmuse X9 est ainsi équipée de filtres ND à 9 stops de haute qualité (ND 2 à ND 512 ou ND 0,3 à ND 2,7) conçus pour correspondre et s’adapter à la science de couleurs DCCS. Dji promeut un ingénieux système motorisé interne pour les activer.

Coté gestion des couleurs, Dji mise ici encore sur sa technologie maison DCCS pour Dji Cinema Color System

Les formats d’enregistrement sont légions et on vous fait l’économie de tous les énumérer pour vous inviter à vous reporter à la fiche des specs de l’engin.

La nouveauté essentielle ici c’est l’opportunité désormais d’enregistrer en Prores Raw via l’achat d’une licence commerciale. Il vous en coûtera 979 $ soit 915 € à la date de rédaction de cet article. Outre tous les bénéfices en termes de workflow, le Ronin 4D Flex permet d’enregistrer en ProRes Raw 8k jusqu’à 60fps.

Mais revenons en à l’accessoire Flex.

3 – LIKE A FLEX MACHINE

Comme évoqué ci avant, le Flex se veut une extension à la caméra pour permettre de tourner dans d’innombrables configurations de tournage où l’espace fait défaut.

Si l’on pense immédiatement à des plans réalisés dans l’habitacle d’un véhicule, la marque met aussi en avant dans sa vidéo promotionnel des capacités de niche tel que la capacité de tourner sous le châssis d’un véhicule ou, nettement plus intéressant, de l’exploiter telle une action-cam de Luxe. Imaginez-vous alors doter d’une GoPro délivrant une qualité cinéma numérique.

Le Flex marque encore la volonté de Dji d’imposer un modèle entièrement prioritaire en proposant un écosystème complet exclusif à la marque.

C’est la stratégie Apple ici appliquée à la vidéo avec une caméra donc chaque évolution Hardware, chaque accessoire, chaque accessoire jusqu’au moindre clamp, poignée ou connectique ne peut être acquise hors l’offre de la marque.


Les objectifs échappent eux heureusement à la règle. D’autant plus essentiel que Dji ne propose pour sa monture prioritaire DL-Mount que seulement 4 objectifs. Une offre bien trop restreinte que des bagues d’adaptation offrent d’ouvrir vers une large gamme d’optiques : Sony E, Tamron et Leica M

Une stratégie verrouillée donc, qui a d’ailleurs fait prendre ses distances au rédacteur de ces lignes avec la marque à la pomme, mais qui offre l’avantage de proposer des équipements pensés, fabriqués et commercialisés pour servir au mieux les optimisations et ajouts au Ronin 4D Flex. Bref, un circuit fermé mais dont est en droit d’attendre une technologie dédiée et évolutive par essence performante.

Il est possible d’adapter la DL-Mount d’origine vers les montures L, M et E-Mount

4 – PAS ASSEZ CHER MON FILS !

Mais là grande force de Dji c’est son positionnement tarifaire.

Il fait peut-être douter tous ceux en mesure de se doter d’une Alexa ou d’une Venice, mais pour une caméra visant résolument les productions à haute valeur ajoutée, si on place le prix dans la balance, alors le plateau penche en faveur de Dji. Il plonge même puisque le Ronin 4D s’acquiert à 6.799 $ auxquels ajouter 979 $ pour l’option Flex.

En comparaison, il vous en coûtera 50.000 pour posséder une Venice et 18.000 pour le kit Rialto.

Bref, la stratégie de challenger de Dji évoqué ci-avant est d’autant plus pertinente qu’elle se positionne avec un différentiel de prix qui donne forcément a réfléchir.

Pour le reste, de même que les voies du seigneur, celles de la vidéo sont souvent impénétrables. Cette différence de prix est en effet si grande qu’elle confortera sans nul doute les vidéastes piquousés Sony, Red ou Arri dans l’idée que le Ronin 4D ne peut rivaliser avec les fabricants historiques.

Permettons nous juste ici de rappeler qu’il y a seulement 20 ans de cela, certains prétendaient qu’en dehors d’Avid il n’existait point d’autre salut pour du montage pro. Les lignes mettent simplement du temps à bouger.

Pour une expérience optimale, cet article est également accessible au format Landing Page.

Ce nouveau case study, on a volontairement attendu le retour des beaux jour pour vous le partager.

L’allongement des journées et la hausse des températures signent l’arrivée prochaine de l’été et l’on se prend déjà à rêver de baignades, en mer ou en piscine, d’autant plus si l’on possède un bassin privé.

Bref, ce case study a les couleurs  du bleu azur des piscines et du jaune orangé du soleil.

1 – PLONGER DANS LE BRIEF POUR EN RESSORTIR AVEC L’INTENTION

À l’origine, MAGILINE nous consulte pour la réalisation de leur film corporate. Les premiers échanges forgent une confiance qui incite Christophe Leroy, directeur marketing et responsable communication, à nous soumettre également le projet de production d’un nouveau spot publicitaire pour la marque.

Nos équipes s’immergent donc dans l’univers MAGILINE et s’enrichissent en se documentant sur le marché de la piscine pour expertiser les positionnements et les stratégies des différents acteurs du secteur.

L’étude et la réflexion consécutives au brief client, c’est déjà toucher du doigt ses univers métiers et son territoire de marque.

Très rapidement, une première conviction s’impose à nous : les piscines MAGILINE sont riches d’innovations et de bénéfices pour ses acquéreurs que ne reflétait pas leur précédente campagne.

Créateur de piscines depuis 1994, unique fabricant labellisé Origine France Garantie, avec 45 000 bassins construits et une présence dans 33 pays, MAGILINE se distingue en effet par sa très forte capacité à innover, avec pas moins de 87 brevets déposés.

Cette force se traduit très concrètement par la promesse de proposer des piscines « intelligentes » : plus connectées, plus économiques et donc moins consommatrices en énergie, plus simples d’entretien, plus polyvalentes : spa et nage à contre courant.

À ce premier ressenti, exclusivement factuel et donc objectif, succède une intuition qui fonde alors les prémisses de notre intention : la piscine véhicule tout un univers fantasmagorique où le plaisir de la baignade privée se conjugue à l’hédonisme de l’instant présent.

La piscine privée reflète tout un univers fantasmatique où s’entremêlent les notions de plaisir hédoniste et de luxe ostentatoire.

C’est pourquoi, plutôt que de mettre en scène une famille avec enfants, nous avons ici imaginé et soumis un pitch qui repose uniquement sur un couple. On y revient d’ailleurs plus loin…

Nous étions d’autant plus confortés par cette logique « premium » que MAGILINE occupe un segment moyen/haut-de-gamme qui légitime pleinement de positionner sa marque sur un territoire où tout n’est que luxe, calme et volupté.

2 – SPOT PUB : IL EST TEMPS DE SE LANCER DANS LE GRAND BAIN

C’est une tendance forte et bien réelle : le spot publicitaire s’est démocratisé comme jamais sans doute auparavant. Production et diffusion sont désormais accessibles de la majorité des annonceurs, marques et entreprises.

Deux facteurs concourent à cela et tous deux sont intrinsèquement liés à la révolution numérique.

DÉMOCRATISATION DES ÉQUIPEMENTS & MOYENS TECHNIQUES

Le premier facteur se réfère au matériel et plus globalement au workflow de l’image vidéo, soit l’ensemble du process technique pour la production d’un film : de sa captation jusqu’à l’export final des fichiers destinés à la diffusion.

Rappelons ici que là où la réalisation de spots publicitaires impliquait, il y a seulement une vingtaine d’années, des moyens techniques abordables uniquement des grosses prods parisiennes. Sans même parler de la prédominance d’alors du support argentique : les « vrais » spots se tournaient jusqu’à l’orée des années 2000 presque exclusivement sur pellicule 35 mm.

Aujourd’hui, les outils sont véritablement accessibles de toutes les agences de production et même de réalisateurs freelance.

Les caméras RED ont révolutionné la prise de vue et accéléré la bascule vers le cinéma numérique.
Hatim Elmrini, est l’un des tous premiers réalisateurs français à s’en être équipé.

DÉMULTIPLICATION DES CANAUX & MODÈLES DE DIFFUSION

Second facteur : la démultiplication des canaux de diffusion pour les contenus vidéos.

Et ici encore c’est le numérique qui a présidé à cette évolution, avec notamment la généralisation du très haut débit et l’avènement du web 2.0 avec l’essor des réseaux sociaux. Jusqu’à nous rendre connectés H24 !

Il y a toujours seulement un peu plus de 20 ans de ça, une vidéo et un spot pub plus particulièrement c’était au choix TV et/ou cinéma. L’ère où le mass média régnait en maitre absolu est, elle aussi, désormais révolue.

Aujourd’hui, les canaux se sont diversifiés pour offrir des modèles de diffusion de plus en plus ciblés et sur des échelles de couts nettement plus économiques que les 2 médias précités.

TV linéaire et segmentée, offres triple play, web sur ordinateur, smartphone et tablette…
Les technologies numériques et le très haut débit internet ont démultipliés les canaux de diffusion.

Pour autant, rappelons ici encore que certains fondamentaux demeurent. Si donc, d’aventure, vous envisagez vous offrir 30 secondes d’espace pub TV durant la finale de la Champions League, c’est plus de 150 mille euros qu’il vous faudra débourser.

Ce qui a fondamentalement changé, c’est que le mass média n’est plus seul pour truster toutes la diffusion des spots publicitaires. En 2017, les investissements publicitaires dans la seule sphère du digital ont dépassé ceux du mass média, et cet écart continue de se creuser.

Résumons ici les principales opportunités de diffusion, en « traditionnel » et digital :

– campagnes pre-roll YouTube
– campagnes sponsorisées sur les réseaux sociaux Facebook, LinkedIn, Instagram, TikTok
– pre-roll et InRead sur les sites web à très fortes audiences
– pre-roll sur les replay TV : web et box internet triple play
– télévision linéaire et segmentée
– cinéma avec option de ciblage localisé

Et ce qu’il faut en retenir, pour morale de l’histoire, en 2 points :

1 – si vous aviez encore jamais osé envisager la production d’un spot publicitaire, dès lors bien sûr que ce format vidéo satisfasse à vos objectifs marketing, c’est le moment où jamais d’y songer très sérieusement et même, soyons fous, de prendre contact avec nos équipes.

2 – la stratégie optimale de diffusion consiste à mixer le mass média et le digital. Car même s’ils perdent chaque année en part de marché, la TV linéaire et le cinéma demeurent des locomotives surpuissantes.

3 – LE MARCHÉ DE LA PISCINE : ÇA BAIGNE !

La crise sanitaire à l’œuvre depuis début 2020 n’a pas les mêmes répercussions sur tous les marchés. La crainte d’une contamination au Covid-19 et l’ensemble des restrictions mises en place sur le territoire ont logiquement incité de nombreux français à faire l’acquisition d’une piscine privée.

Cette crise a donc agit tel un catalyseur, un booster même, facilitant la bascule du rêve de posséder à sa réalisation : l’acte d’achat !

Déjà en hausse constante depuis 5 ans, le nombre de bassins construits en France s’est ainsi envolé de +22% en 2020 – source étude FFP – et devrait voir cette tendance se confirmer sur l’année 2021. Plus révélateur encore que les pourcentages, ce sont ainsi 175 000 piscines supplémentaires qui ont constellé de bleu le territoire en 2020, dont 58 000 bassins enterrés.

En 2020, plus de 120 000 foyers ont acquis une piscine privée, tout type de bassin confondu.
Image extraite du film corporate MAGILINE.

Avec plus de 2.7 millions de piscines privées, la France se positionne désormais sur la seconde place du podium, juste après les États-Unis.

Bref, c’est comme si toute la part fantasmatique et ostentatoire, intimement liée à la possession d’une piscine privée, s’était retrouvée adoubée d’une motivation on ne peut plus objective et surtout irréfutable : l’assurance de pouvoir se baigner relevant désormais de la propriété d’un bassin rien qu’à soi.

Raison de plus pour communiquer !

4 – IMMERGEZ-VOUS DANS LES COULISSES DU TOURNAGE

Pour un tournage, vous pouvez anticiper sur toutes les variables logistiques, imaginer une foule de scénarios et autant de plans B, il vous faudra toujours accepter qu’un élément demeure hors de contrôle : la météo !

Les prévisions sont certes de précieuses alliées, mais elles ne sauraient vous prémunir des caprices du ciel.

Pour le tournage du film MAGILINE, nous recherchions naturellement le maximum de soleil. L’idéal aurait donc été de pouvoir le caler au cœur de l’été et combiner ainsi de larges amplitudes de journée et des températures élevées, notamment pour le confort des 2 comédiens. Mais les calendriers de production ne se sont pas nécessairement synchro avec les saisons recherchées.

C’est donc au final, à la mi septembre qu’il a été possible de planifier les 3 journées de tournage : 1 jour de set-up + 2 jours de shooting. Pour placer toutes les chances de notre côté question météo, direction le sud bien sûr, sur la commune (93) où tous les membres de l’équipe se sont retrouvés.

Pour paraphraser une célèbre et magnifique chanson : on dirait le sud !

Concernant l’équipe technique justement, précisons certains des fondamentaux qui président au tournage d’un film publicitaire.

Sur nos productions corporate, nous composons volontairement des teams réduites, très polyvalentes et dotées de moyens techniques légers. Afin de nous immerger facilement et discrètement au sein des innombrables univers métiers de chacun des projets qui nous sont confiés. Nous déplacer également aisément d’un site à l’autre, sur tout le territoire, mais aussi à l’étranger. Pour un spot pub, c’est une toute autre histoire.

Ce type de tournage implique en effet une préparation et une organisation à l’image de la maîtrise de la durée du film : absolue !

Tout y est millimétré au cordeau et l’équipe technique doit satisfaire à une répartition des rôles où chacun est à son poste, selon sa spécialisation.

Storyboard, plan de travail, moodboard comédienne, fiche accessoires…
Le tournage d’un film publicitaire ne s’improvise pas !

Pour le film Magiline, la réalisation est confiée à Hatim Elmrini, engagé sur ce projet très en amont du tournage, en collaborant activement avec le directeur de production, le chargé de production et le concepteur-rédacteur. C’est notamment durant cette phase cruciale et hautement stratégique que le découpage technique du film est finalisé et complété d’un storyboard, sous le crayon de l’illustrateur Michel Montheillet.

Au noyau dur de la production se sont greffés :

– un chef-op –
– un chef électro –
– un régisseur –
– une maquilleuse –

Côté postproduction, il nous faut citer le travail de Nicolas. C’est d’autant plus important qu’il est par nature indécelable, puisque c’est l’objectif même des traitements numériques post tournage.

Sur ce film, il s’est surpassé pour que la plage en teck soit exempt de toute trace de visserie et autres défaut d’apparence. Mais encore pour peaufiner le velouté des jambes d’Alexandra. Et bien sûr l’étalonnage, afin de conformer un équilibre chromatique qui soit le plus homogène et le plus valorisant possible.

Ça brise certes un peu la magie du truc, mais un film publicitaire ne saurait se satisfaire d’une esthétique imparfaite, et celle-ci ne peut jamais être totalement maitrisée lors du tournage. La postproduction est donc une étape clé du workflow, toute aussi essentielle que les autres.

FX et étalonnage numériques : Nicolas fait des miracles pour parfaire le film dans ses moindres détails !

5 – UN HOMME ET UNE FEMME : HISTOIRE D’EAU

Le film MAGILINE est incarné par seulement 2 personnages, ou plus exactement par une jeune femme avec pour partis-pris de reléguer son compagnon à l’arrière plan. L’unique voix féminine de la narration confirme d’ailleurs que l’héroïne du film c’est ELLE !

C’est la modèle Alexandra Lam qui l’interprète. Elle collabore de longue date avec la marque de maillots féminins haut de gamme Pain de Sucre et nous a permis de convenir d’un partenariat avec celle-ci, pour le splendide nageur une pièce qu’elle porte dans le film.

Ce qui pourrait être perçu comme une pure astuce scénaristique – minimiser le nombre de comédiens et donc réduire le budget – découle en fait implicitement de notre intention stratégique sur ce film.

Notre ambition visait à satisfaire 3 objectifs :

1 – valoriser et différencier la marque de ses concurrents

2 – promouvoir les innovations technologiques des piscines de la marque

3 – conforter son positionnement sur les segments moyen et haut de gamme

Le modèle Alexandra Lam. Si elle est de tous les plans du film, c’est parce que c’est ELLE l’héroïne.

Partant du principe qu’il faut nécessairement se distinguer des communications concurrentes, afin de composer son propre territoire de marque, nous avons ici opté pour tendre vers le récit le plus hédoniste qui soit. Et ainsi traduire toute la dimension idyllique et fantasmatique de la piscine privée, au travers l’intimité d’un couple qui profite seul de son bassin.

Autrement dit : il se peut très bien qu’ils aient un ou même plusieurs enfants, mais nous les retirons volontairement de l’équation pour ne refléter des instants de loisir et de plaisir qu’entre adultes. De même, nous ne faisons intervenir l’homme qu’en toute fin, pour accentuer encore le plaisir hédoniste de la femme et sa totale maitrise de sa piscine. Du bout des doigts et au son de sa voix.

À l’image d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, la conclusion procède d’une allusion évidente au fruit défendu, sous la forme d’une fin ouverte : au spectateur d’imaginer la suite, une fois que la femme ait éteint les spots du bassin…

Un sourire et un regard complices pour prendre le spectateur à témoin et lui donner à imaginer la suite…

6 – DIFFUSION : OUVREZ LES VANNES

En se dotant de ce nouveau film publicitaire, Christophe Leroy assisté de l’agence spécialisée en achats d’espaces Business, a fait le choix de miser sur la diffusion en mass média TV. Ce modèle est en effet celui qui conjugue les meilleurs indices en notoriété et image de marque.

Seul le mode de diffusion en TV linéaire a été retenu. Ici encore une volonté stratégique de MAGILINE, afin de capitaliser sur la dynamique fédératrice de ce format « traditionnel ». L’expérience du film, son visionnage donc, est en effet vécu en un même instant T par l’ensemble des publics.

Voici le panel des chaînes sur lesquelles le spot a été diffusé : TF1, France 2, France 5, M6, BFM-TV.

Concurrencée par le digital, la TV linéaire demeure l’un des médias les plus puissants.
Que ce soit en termes de notoriété comme d’image de marque pour l’annonceur.

La diffusion s’est déroulée entre le 12 mars et le 12 avril 2021, en phase avec la saisonnalité du produit puisque cette période correspond à celle de la plus forte demande.

Sur M6, elle a été programmée sur le créneau  de l’émission « Maison à vendre », une des locomotive de la chaîne et surtout en parfaite adéquation avec les attentes et affects des cibles marketing.

Dans la sphère du digital, le spot a fait l’objet de campagnes sponsorisées exclusivement sur YouTube, où il obtient en seule diffusion organique un total de 14 000 vues à ce jour, soit un excellent indice sur ce marché.

Pour l’année 2022, MAGILINE active une nouvelle campagne TV toute aussi ambitieuse avec une diffusion du spot 30 sec sur FranceTV durant les JO et en amont du journal télévisé

NOUVELLE CAMPAGNE 2022

Nouveauté cette année : des formats 12 et 8 sec sec en sponsoring TV « in & out » de la météo sur France2 et des émissions phares du groupe M6 parmi lesquelles :

– Chasseurs d’appart –
– Capital –
– Enquête d’action –
– Zone interdite –

MERCI à Christophe Leroy, Ben, Bruno, Christophe, Gérard, Hatim,
Justine, Nicolas, Alexandra et Virginie Maillard.

Pour une expérience optimale, cet article est également accessible au format Landing Page.

Pour ce nouveau case study, on va plus particulièrement s’intéresser à la stratégie de marque en B2B et au marketing vidéo pour la renforcer.

Nous avons la chance de collaborer avec Carestream Dental depuis plusieurs années, pour tendre vers des réalisations qui conjuguent toujours plus de créativité et d’efficacité marketing.

C’est avec la production de leur film de marque international, que nous avons pu ensemble initié une démarche qui vise à transcender le discours et les modèles corporate, pour nous inscrire dans une véritable stratégie de marque.

Cette nouvelle réalisation, pour annoncer et promouvoir le lancement du nouveau scanner intra-oral CS-3800 du fabricant, renforce cette stratégie et la confiance accordée par Arnaud Cazimajou, global marketing manager chez Carestream Dental, dans nos équipes.

Mais déjà préciser de quoi il retourne et donc les fondamentaux qui président à cette stratégie…

FREE ! LES 2 FILM DE LANCEMENT DU CS-3800

1 – LES FONDAMENTAUX DE LA STRATÉGIE DE MARQUE

Un court flash back s’impose ici pour bien comprendre de quoi il retourne. Et pour cela, direction les USA.

À la charnière des années 50 et 60, les grandes agences de pub américaines et leurs créatifs ont atteint un point limite. Après avoir promu telle lessive en affirmant qu’elle lave plus blanc, placer dans le baril un cadeau destiné aux enfants, mis le paquet sur des packagings attrayants… Ils ne parviennent plus à valoriser les produits de leurs clients face à ceux de leurs concurrents.

Car le choix du consommateur est intrinsèquement lié à la notion de distinction. Il sélectionne toujours un produit selon un ou plusieurs critères qui forgent sa grille d’analyse en termes de besoins.

Et la limite a été justement atteinte : plus blanc que blanc ça n’existe pas !

La danseuse Shih Ya Peng sous l’objectif de la caméra RED montée sur harnais.
Au cadre : Benjamin, qui a assuré l’ensemble des prises de vues.

Il faut donc repenser totalement les modèles et changer de paradigme. Chercher à s’adresser aux consommateurs en transcendant le discours produit, fondé sur un argumentaire objectif, par un discours de marque, fondé lui sur des notions et valeurs subjectives.

La communication B2C bascule alors de la communication produit à la communication de marque. Pour gagner de nouveaux clients et fidéliser ceux déjà acquis, il faudra désormais susciter chez eux des affects bien plus cognitifs et même psychologiques.

Fumer des cigarettes Marlboro ou porter un jean Levi’s revêtent alors une tout autre sens. C’est inscrire ses choix de consommation pour affirmer son appartenance à l’Amérique des pionniers et à ses mythes fondateurs.

Vous avez saisi le concept 😉

2 – COMMENT NOUS ACCOMPAGNONS LES ACTEURS DU B2B

Les acteurs du B2B, au premier chef desquels les grands groupes industriels, ont eux poursuivi sur le même modèle durant des décennies. Leur communication se résumant presque toujours à un discours de force et de moyen, quitte à saturer de chiffres leurs argumentaires.

Jusqu’à ce que ce que… ils se retrouvent confrontés à la même problématique. Leurs prospects ne parviennent plus à les distinguer et à orienter leurs choix selon des critères exclusivement objectifs.

C’est une récurrence dans l’histoire des stratégies de communication : le B2B finit presque toujours par adopter les stratégies et les modèles du B2C avec un train de retard. Même si depuis quelques années le nombre de wagons tend à diminuer.

Témoins privilégiés de cette mutation, les équipes EO Production conseillent de nombreux acteurs du B2B, de toutes tailles et dans tous secteurs d’activité, pour réussir cette transition.

La danse, classique ou moderne et freestyle, magnifique métaphore pour exprimer la liberté ?

Cet accompagnement se traduit concrètement par des films volontairement plus inspirés, plus cognitifs, plus engagés, plus esthétiques aussi. Dotés d’une imagerie qui emprunte aux codes publicitaires et cinématographiques. Ils visent à valoriser l’annonceur non plus au travers de faits et de chiffres, mais d’un prisme de valeurs : crédible avec ses actions et sa philosophie entrepreneuriale et donc légitime.

Pour y parvenir, nous ambitionnons toujours de satisfaire à 3 objectifs :

– phosphorer et faire preuve de créativité et donc d’originalité
– placer le curseur afin que l’originalité serve l’efficacité marketing
– s’inscrire dans le moyen-long terme avec une stratégie murement réfléchie

3 – CONJUGUEZ LA STRATÉGIE DE MARQUE À TOUS LES TEMPS

De prime abord, déployer une stratégie de marque semble évident lorsque l’on produit un film flagship tel qu’un film de marque international, un film manifeste ou du brand content sur des engagements RSE.

Mais qu’en est-il lorsque la vidéo vise à annoncer et promouvoir un produit ?

On se retrouve alors  en effet dans un registre infiniment plus marketing, qui revêt même un caractère événementiel puisqu’il faut “marquer le coup” en un instant T. Bref c’est l’efficacité qui prime sur tous les autres critères.

La bonne démarche, la notre en tous cas, c’est justement de placer la créativité au service de l’efficacité.

Comme évoqué ci-avant, c’est avec leur film de marque international que nous nous sommes engagés avec Carestream Dental sur la voie d’une véritable stratégie de marque. Ce choix et cette conviction impliquent de produire des contenus vidéos qui, quels que soient les objectifs visés, s’inscrivent dans cette stratégie.

Il en va de la cohérence globale de communication. Une composante essentielle et trop souvent négligée par les annonceurs B2B.

Cette photo, c’est l’occasion de présenter Sarah, maquilleuse et costumière.
Ses expertises et sa polyvalence nous sont précieuses sur de nombreux projets.

Le réalisateur, Christophe Bauer, a donc opté pour un parti-pris visuel qui repose entièrement sur la figure rhétorique de la  métaphore.

Pour cela il s’est tout simplement référé à la promesse produit, pour rappel le tout nouveau scanner intra-oral CS 3800. Autrement dit : comment traduire cette promesse par un biais cognitif qui fasse immédiatement sens et valorise le produit ET la marque Carestream Dental ?

Les bénéfices du CS 3800 sont nombreux, tous issus de l’appétence et de la dynamique du fabricant pour l’innovation technologique au service des praticiens. Ils convergent toutefois tous vers une promesse qui tient en un mot : LIBERTÉ !

Et quoi de mieux que la danse pour traduire cette promesse ?

Non seulement cet art offre d’en signifier tous les bénéfices, via la chorégraphie et la mise en scène, il permet encore, sous sa forme contemporaine et freestyle, d’accentuer la modernité et le statut de précurseur technologique de Carestream Dental.

Un positionnement résolument haut de gamme, encore conforté ici par le choix du fabricant d’en confier le design et l’ergonomie au célèbre et incontournable studio F.A. Porsche.

C’est pourquoi notre casting de danseurs professionnels s’est orienté vers des visages jeunes et pluri-ethniques, confortant ainsi la dimension internationale de la marque.

4 – LE CHOIX DU TOURNAGE EN STUDIO

Tourner en studio, ça se décide pas uniquement selon une logique budgétaire ou encore de parer à toute contrainte météo. Ce choix doit également découler du parti-pris de mise en scène et donc de l’esthétique qu’on souhaite adopter selon les projets.

Sur ces films, le réalisateur a opter pour un tournage en studio pour s’accorder à l’imagerie minimaliste souvent usitée dans le registre médical. Et donc placer les danseurs sur le fond blanc du cyclo.

C’était également l’occasion d’offrir aux chorégraphies le plus de visibilité possible, l’œil des spectateurs n’étant sollicité par aucune autre action ou élément de décors dans le cadre.

Recourir aux caméras RED pour les vidéos d’un lancement produit ?
Tout sauf un caprice de chef-op, l’affirmation de nos ambitions pour une qualité premium.

Et comme évoqué ci- avant, nous aborderons les prochains projets pour Carestream Dental avec la même grille d’analyse. Car le tournage en studio, c’est un peu comme les plans en drone : il faut que ça fasse sens autant que ce soit utile.

D’ailleurs, une nouvelle vidéo pour Carestream Dental, toujours sur le modèle de la métaphore visuelle, est  d’ores et déjà en préparation. Et comme vous le découvrirez bientôt, on a fait des choix radicalement différents pour celle-ci.

S’impliquer dans une stratégie de marque implique en effet toujours de rebattre les cartes question créativité et d’éviter de reproduire les mêmes recettes. Sauf bien sûr lorsque l’on travaille sur une collection de vidéos ; les récurrences visuelles peuvent alors pleinement se légitimer.

5 – ET BIEN TEASEZ MAINTENANT

Un lancement produit, d’autant plus lorsqu’il est stratégique du fait de sa balance innovations / bénéfices, c’est un événement en soi. Recourir aux contenus vidéo pour l’annoncer et le promouvoir se doit donc de satisfaire à ce postulat événementiel.

Objectif : SAVE THE DATE!

Et pour ça, de même qu’au cinéma ou sur Netflix, on a pas trouvé mieux que le teaser. Autrement dit, une bande annonce d’un format très court pour une durée généralement comprise entre 15 et 30 secondes.

Et selon des logiques de budget et de calendrier, il peut être conseillé de produire plusieurs teasers, tel que sur ce projet qui en comprend 2. Ça permet d’une part de satisfaire à l’une des règles fondamentales du marketing vidéo : diffuser régulièrement des contenus vidéos. Et d’autres part d’attiser la curiosité et l’intérêt des publics cibles en lui donnant plus à voir.

S’ils sont tous 2 centrés sur la promesse “FREE”, les 2 teasers la décline chacun avec des arguments différent. De même que leur tempo musical est volontairement contrasté : lent et mélodieux pour l’un et nettement plus rythmé pour le second.

Quant à la diffusion, on se répètera une fois encore : ne surtout pas hésiter à y consacrer un budget.

D’autant plus lorsque, comme sur ce projet pour Carestream Dental, vos cibles relèvent exclusivement du B2B. Avec LinkedIn notamment, vous serez en mesure de cibler très précisément vos campagnes sponsorisées : secteur d’activité, poste, pays, villes, etc…

Un conseil à ce propos : question campagnes sponsorisées et/ou pre-roll YouTube, mettez le paquet sur les teasers. Ce sont eux en effet qui ont le plus de chance d’être visionnés intégralement. Vos publics cibles seront alors plus nombreux à s’abonner à votre page pro, pour s’assurer de découvrir le produit dès la diffusion de la vidéo intégrale.

Merci à Arnaud Cazimajou et toutes les équipes Carestream Dental,
Benjamin, Christophe, Gérard, Sarah et les équipes EO Production.

Une collaboration de longue date avec EO Prod et toujours la même satisfaction. Plus qu’une simple société de production vidéo, EO Prod est véritablement force de proposition en imaginant des concepts à la fois créatifs et pertinents.

Stéphane et son équipe maîtrise le media vidéo à la perfection. Que ce soit pour des lancements de produit ou du brand content, nous faisons régulièrement appel à EO Prod chez Carestream Dental et leurs créations font mouche à tous les coups.

Arnaud Cazimajou
Global Marketing Manager

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Promoteur engagé pour l’immobilier durable, le Groupe LAMOTTE nous confie la réalisation de son premier film de marque.

Un case-study sans même parler du brief client, c’est comme édifier un bâtiment sans fondations, ça ne tient pas debout !

Le brief c’est pour nous une étape cruciale : il s’agit d’appréhender les attentes et les motivations exprimées dans leur globalité. Et donc pour recourir à un terme en vogue actuellement, adopter une démarche holistique au profit d’un point de vue qui sache prendre de la hauteur et apprécier toutes les composantes des stratégies en marketing et communication de l’annonceur.

C’est assisté de son agence conseil NewSens que le groupe Lamotte nous sollicite pour la production de son film de marque. La demande est très clairement exprimée comme le prolongement direct et naturel du manifeste de marque. Autrement dit le mettre en image en sachant :

– rendre compte de leurs expertises et références
– exprimer les valeurs et les conviction qui les animent
– traduire leur engagement en faveur d’un immobilier responsable
– s’adresser à l’ensemble de leurs cibles : professionnels, institutionnels et grand-public

1 – LA VOIX-OFF POUR INCARNER LE MANIFESTE DU GROUPE

On y sensibilise très fréquemment nos clients et prospects : exprimer et fédérer les publics autour d’un spectre de valeurs, de convictions et d’engagements passe prioritairement par le langage. On peut certes envisager de les signifier en recourant au seul matériau image, mais la portée du message n’accède pas alors à la richesse sémantique et cognitive du verbe.

C’est pourquoi, dès l’amorce du projet, il était entendu que le film manifeste Lamotte reposerait sur une voix-off volontairement inspirée de certains codes de la communication publicitaire B2C.

Ce souhait s’inscrivait dans notre volonté de doter Lamotte d’un film qui puisse toucher le plus large éventail de publics cibles. L’ensemble des professionnels de la construction bien sûr, mais également les collectivités territoriales ainsi que les usagers finaux, selon une logique B2B2C. À savoir tous ceux qui vivent et/ou exercent leurs métiers dans des bâtiments conçus et réalisés par le groupe.

La première étape donc, lors de la phase de pré-production, a consisté à rédiger et faire valider la voix-off par le client. Ce travail d’écriture a été réalisé en étroite collaboration avec l’agence NewSens qui, fait assez rare pour le faire remarquer, avait dès l’appel d’offre produit une première version de celle-ci.

Sur le tournage, chacun de nos plans ont été actés et préparés en amont.
Ils doivent tous s’intégrer à la partition de la voix-off, lui faire écho, l’enrichir

2 -TRAVAILLER EN ÉQUIPES

De prime abord, ça peut sembler un lieu commun, un peu comme enfiler des perles. On préfèrera donc poursuivre dans l’analogie avec les métiers de la construction, pour signifier combien la production d’un film est soumise à des règles intangibles, qui en conditionnent la qualité comme l’efficacité.

Parmi ces règles, et déjà évoquées dans nos précédents case-studies, le respect des phases avec pour sacro-saint triptyque : pré-production, production (tournage) et post-production. Trois phases donc auxquelles on peut désormais ajouter la diffusion puisque dans un contexte résolument digital, l’on peut démultiplier les canaux de diffusion en appliquant une véritable stratégie cross canal.

Celle-ci sera d’autant plus efficace qu’elle aura été dûment réfléchie en amont, afin d’identifier l’ensemble des contenus vidéo à produire : teasers, capsules complémentaires, versions square ou verticales, ainsi bien sûr que l’ensemble des opportunités offertes par les différents canaux : en diffusion organique (gratuite) ou commercial (campagnes sponsorisées, vidéo pre-roll).

Lever du jour, 3 embarcations, 6 personnes à bord, liaisons talkie walkie
Cette scène a requis une coordination parfaite et de chaque instant des équipes

Seconde règle et non des moindres : structurer une voire plusieurs équipes pour mener le projet à bon port.

On ne choisit pas le calendrier dans lequel une production vient se placer. Certaines obéissent à des logiques saisonnières mais la majorité des films pour lesquels nous sommes sollicités ne sont par essence pas attendus, pas plus que nous ne maîtrisons la date de livraison souhaitée par nos clients.

C’est pourquoi nous avons adopté des modèles de production qui nous offre un maximum d’agilité, sans interférer sur la qualité de nos réalisations.

Pour ce film, le planning de nos tournages en cours et les 2 régions géographiques concernées – Bretagne et Auvergne Rhône-Alpes avec une douzaine de sites – nous ont amené à opter pour une co-réalisation. Chacune des 2 régions  a été ainsi respectivement confiée au tandem Hatim Helmrini et Christophe Bauer.

Ils se sont donc accordés sur l’intégralité des partis pris stylistiques et esthétiques de sorte à produire un matériau image le plus homogène qui soit : valeurs de cadre, colorimétrie, exploitation des lumières naturelles et artificielles. Le choix d’une production entièrement tournée et montée en résolution 4K, comme désormais toutes nos productions premium, a également été décidé dès la phase de pré-production.

3 – LE FILM CHORAL POUR TRADUIRE TOUTES LES VIES

Le procédé du film choral recouvre autant des notions stylistiques que narratives. Il consiste comme son nom l’indique de façon littérale à mettre en scène une série de personnages avec pour fil rouge narratif un trait commun. Ici, c’est bien entendu Lamotte, ses réalisations et son identité de marque, qui les réunit tous.

Ce film implique très précisément 33 personnages. Ce sont celles et ceux qui vivent ou travaillent dans les réalisations du groupe, mais également les collaborateurs Lamotte. Parce que le groupe souhaitait fédérer un maximum de ses salariés à la réalisation de ce film, il entremêle des personnages interprétés par ces derniers, à d’autres joués par des figurants professionnels, ainsi qu’un musicien expérimenté pour le tout jeune batteur.

Ce persona joue d’ailleurs un rôle clé, puisque c’est lui qui impulse la rythmique du film à compter de sa première apparition. Nous souhaitions en effet miser sur une musique où prédomine les percussions pour traduire et renforcer la promesse Lamotte : toutes les vies, ce sont autant de cœurs qui battent la mesure.

Plus de 30 personnages composent le film Lamotte !
Le recours au film choral s’imposait pour traduire la promesse « L’immobilier de toutes les vies »

L’autre grand bénéfice du film choral c’est d’offrir une grande liberté en entrecroisant les personnages sans trop avoir à respecter une quelconque chronologie. On peut ainsi éviter tous les écueils d’une narration exclusivement linéaire en recherchant à entremêler les différentes séquences selon des logiques de rythme. Jouer des ruptures entre les ambiances lumières, diurnes ou nocturnes, ou encore des raccords sur le mouvement.

Les films gagne alors en spontanéité, il se fait plus vif, limite « jazzy » telle une partition improvisée, et gagne en efficacité pour produire des affects auprès des publics cibles en facilitant le processus d’identification. Car, générer et renforcer un capital sympathie à l’égard d’une marque, c’est en effet savoir tendre aux publics cibles un miroir dans le reflet duquel ils se reconnaissent et donc s’identifient.

Et enfin, évoquer ici bien sûr combien le film choral se prête également à mettre en scène tous les persona qui doivent y figurer. Du couple de jeunes actifs à celui des seniors, le film Lamotte met ainsi en scène toute une galerie de personnages qui valorisent le champ complet des expertises et services du groupe : résidentiel, tertiaire, mais encore l’exploitation-gestion de résidences intergénérationnelles.

4 – TIRER PROFIT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

La révolution numérique a agit à l’instar d’un « game changer » comme le disent les anglo-saxons. En matière de production audiovisuelle, sans doute même plus que dans bien des métiers, puisqu’elle a totalement modifié toutes les étapes qui mènent à la réalisation d’un film.

On prépare, tourne, monte et diffuse un film désormais selon des process et des outils totalement différents de ceux qu’on exploitait auparavant. Et cette révolution est toujours en cours, donnant lieu à des innovations incessantes, en regard desquelles nos équipes procèdent à une veille technique quotidienne.

Nous sommes donc fréquemment amenés sur nos productions à expérimenter de nouveaux équipements, pour en valider certains et les intégrer dans
nos workflows et en rejeter d’autres que l’on aura jugé inadaptés ou simplement trop gadget.

Une appli de monitoring sur smartphone.
Grâce à elle, chacun des membres de l’équipe dispose d’un retour caméra

Sur le film Lamotte, nous avons ainsi mis en œuvre 2 nouveaux équipements techniques.

En premier lieu, la toute dernière caméra de chez BlackMagic Design : la PCC 6K qui nous a une fois encore conforté dans nos choix à investir dans cette gamme de caméras. Chaque nouveau modèle apporte en effet des progrès techniques et de nouvelles fonctionnalités qui nous permettent de doter nos clients de productions cinégéniques, en tous points apparentées à la qualité du cinéma numérique.

En second lieu, une appli qui permet, via une transmission sans fil connectée à la caméra, à tous les membres de l’équipe de disposer d’un monitoring sur l’écran de leur smartphone. Réalisateur, chargé de prod, mais également la costumière, dispose ainsi d’un retour caméra lors des prises de vue, sans se gêner mutuellement et chacun expertisant les plans selon leur rôle respective. D’autant plus utile pour respecter les gestes barrières !

Cette appli a convaincu absolument tout le monde : aussi simple qu’efficace, elle devrait désormais être exploitées sur tous nos tournages impliquant
une équipe de 3 personnes et plus, tant elle offre de nombreux avantages.

5 – UNE ESTHÉTIQUE DE CHAQUE PLAN

Si le film Lamotte s’inscrit ouvertement dans une stratégie de manifeste de marque, il se devait également de restituer l’ensemble des univers professionnels et métiers du groupe : siège, chantiers, collaborateurs, maître d’ouvrage..

Une composante corporate vis à vis de laquelle nous ne modifions en rien nos parti-pris et ambitions esthétiques : l’intégralité des plans doivent demeurer fidèles à l’intention créative et artistique de départ.

Les tournages au siège de Rennes, mais encore sur un chantier de construction ou sur un plateau de bureaux prêt à livrer, ont donc bénéficié de la même attention que l’ensemble des plans « lifestyle » du film. Nous y avons soigné nos cadres, les ambiances lumières et tourné en caméra RED 4K pour parvenir à un matériau image homogène et qui surtout valorisent l’ensemble des sites et des personnes apparaissent dans le film.

Les collaborateurs et collaboratrices du groupe y sont donc filmés avec la même attention que les figurants et comédiens professionnels. L’intention étant ici de sublimer les rôles et domaines d’expertise de chacun.

La couleur rouge est également l’un des acteurs du film.
Indissociable de l’identité de Lamotte, nous l’avons placée discrètement tout au long du film

Sur le film Lamotte, nous avons également très tôt, dès la phase de l’intention initiale et donc avant même que cette production ne soit signée, misé sur certains parti-pris esthétiques.

Parmi ceux-ci, figurait le choix d’exploiter la couleur rouge tel un gimmick visuel, pour l’intégrer de façon plus ou moins perceptible tout au long du film. Ce type de procédé fonctionne à l’instar de l’image subliminale : le spectateur ne s’en aperçoit pas immédiatement mais sa récurrence imprime ses rétines et tisse un lien visuel entre lui et l’identité de l’annonceur, dont le rouge est une composante.

Il offrait également ici de signifier que derrières toutes ces vies que le film met en image, Lamotte est là, au plus proche de nos quotidiens.

MERCI à Virginie, Laurence, Élodie et l’ensemble des équipes
Groupe Lamotte & NewSens, ainsi que leurs sous-traitants,
Christophe, Gérard, Guillaume, Hatim, Matthieu
et Nicolas chez EOProd

Le Groupe Lamotte est ravi de cette collaboration avec EO Production ! Merci pour votre accompagnement et professionnalisme pour la réalisation de notre film de marque.

Virginie Courtel
Chef de projet communication & marketing

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Pour ses 150 ans le groupe français MANE, l’un des leaders mondiaux de l’industrie des fragrances et arômes, nous confie la production de son premier film de marque.

L’occasion d’affirmer ses expertise et ses valeurs, riches d’une histoire et d’une gouvernance familiale préservée, et de se projeter dans l’avenir avec la conviction que la nature détient des promesses innombrables et insoupçonnées à offrir.

NATURE IS JUST THE BEGINNING

Destiné à la communication internationale du groupe, ce film a été entièrement écrit et finalisé en langue anglaise.

THE MANE GROUP WORLWIDE BRAND video

Notre nouvelle production pour le groupe MANE, son premier film de marque international, illustre littéralement la signature du groupe :

WE CAPTURE WHAT MOVES

Capter un coucher de soleil ce n’est pas seulement rechercher la belle image, c’est lui donner sens en sélectionnant le lieu propice, à l’instant T.

Le mouvement est partout, à l’échelle de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit.

Le mouvement est au cœur même des essences rassemblées par l’homme et capturées par les technologies et les hommes de MANE, dans leurs gestes et mouvements quotidiens, jusqu’au cheminement de leurs réflexions, lorsque qu’ils cherchent à transcender la nature.

Notre nouveau studio nous offre l’opportunité d’y réaliser des images très préparées, notamment les nombreux plans macro sur le film MANE.

Immersives et sensorielles, les images de ce film se parent de poésie visuelle, sublimées par un récit cognitif et émotionnel.

De même que la nature n’est qu’un début, ce film est une fenêtre ouverte sur le monde, une invitation à découvrir l’univers du Groupe MANE, son prisme d’expertises, de valeurs et d’engagements.

Nous sommes fiers de vous invitez au voyage…

For its 150th anniversary, the French group MANE, one of the world leaders in the fragrances and aromas industry, entrusts us with the production of its first brand film.

The opportunity to assert its expertise and values, rich in history and preserved family governance, and to project into the future with the conviction that nature has innumerable and unsuspected promises to offer.

NATURE IS JUST THE BEGINNING

Intended for the international communication of the group, this film was entirely written and finalized in English.

BEHIND THE SCENES SHOTS AT EO PRODUCTION INTERNAL STUDIO

Our new production for the MANE group, its first international brand film, literally illustrates the group’s signature:

WE CAPTURE WHAT MOVES

Mane c’est un terroir d’origine, celui de Grasse, avec la culture d’essences locales.
Il était impératif sur ce film de rendre compte de ce territoire, préservé et séculaire.

Movement is everywhere, on the scale of the infinitely large as well as the infinitely small.

Movement is at the very heart of the essences gathered by man and captured by the technologies and men of MANE, in their daily gestures and movements, to the advancement of their reflections, when they seek to transcend nature.

Notre volonté : s’affranchir des plans banque images pour une expérience visuelle unique.
Pour cela, nous avons déployé des trésors d’ingéniosité au sein de notre studio.

Immersive and sensory, the images in this film are adorned with visual poetry, sublimated by a cognitive and emotional story.

Just as nature is only the beginning, this film is an open window on the world, an invitation to discover the universe of the MANE Group, its prism of expertise, values ​​and commitments.

We are proud to invite you on a journey…

Le Groupe MANE avait besoin d’un très beau film signature, sensoriel et élégant. Mission accomplie pleinement ! Ca été un plaisir de travailler avec Stéphane et son équipe. Toujours à l’écoute, patient, créatif et fort de proposition. Formule idéale pour construire un projet réussi 😉

Jennifer Behar
Chargée de communication