Archive d’étiquettes pour : production vidéo

Pour une expérience optimale, cet article est également accessible au format Landing Page.

Ce nouveau case study, on a volontairement attendu le retour des beaux jour pour vous le partager.

L’allongement des journées et la hausse des températures signent l’arrivée prochaine de l’été et l’on se prend déjà à rêver de baignades, en mer ou en piscine, d’autant plus si l’on possède un bassin privé.

Bref, ce case study a les couleurs  du bleu azur des piscines et du jaune orangé du soleil.

1 – PLONGER DANS LE BRIEF POUR EN RESSORTIR AVEC L’INTENTION

À l’origine, MAGILINE nous consulte pour la réalisation de leur film corporate. Les premiers échanges forgent une confiance qui incite Christophe Leroy, directeur marketing et responsable communication, à nous soumettre également le projet de production d’un nouveau spot publicitaire pour la marque.

Nos équipes s’immergent donc dans l’univers MAGILINE et s’enrichissent en se documentant sur le marché de la piscine pour expertiser les positionnements et les stratégies des différents acteurs du secteur.

L’étude et la réflexion consécutives au brief client, c’est déjà toucher du doigt ses univers métiers et son territoire de marque.

Très rapidement, une première conviction s’impose à nous : les piscines MAGILINE sont riches d’innovations et de bénéfices pour ses acquéreurs que ne reflétait pas leur précédente campagne.

Créateur de piscines depuis 1994, unique fabricant labellisé Origine France Garantie, avec 45 000 bassins construits et une présence dans 33 pays, MAGILINE se distingue en effet par sa très forte capacité à innover, avec pas moins de 87 brevets déposés.

Cette force se traduit très concrètement par la promesse de proposer des piscines « intelligentes » : plus connectées, plus économiques et donc moins consommatrices en énergie, plus simples d’entretien, plus polyvalentes : spa et nage à contre courant.

À ce premier ressenti, exclusivement factuel et donc objectif, succède une intuition qui fonde alors les prémisses de notre intention : la piscine véhicule tout un univers fantasmagorique où le plaisir de la baignade privée se conjugue à l’hédonisme de l’instant présent.

La piscine privée reflète tout un univers fantasmatique où s’entremêlent les notions de plaisir hédoniste et de luxe ostentatoire.

C’est pourquoi, plutôt que de mettre en scène une famille avec enfants, nous avons ici imaginé et soumis un pitch qui repose uniquement sur un couple. On y revient d’ailleurs plus loin…

Nous étions d’autant plus confortés par cette logique « premium » que MAGILINE occupe un segment moyen/haut-de-gamme qui légitime pleinement de positionner sa marque sur un territoire où tout n’est que luxe, calme et volupté.

2 – SPOT PUB : IL EST TEMPS DE SE LANCER DANS LE GRAND BAIN

C’est une tendance forte et bien réelle : le spot publicitaire s’est démocratisé comme jamais sans doute auparavant. Production et diffusion sont désormais accessibles de la majorité des annonceurs, marques et entreprises.

Deux facteurs concourent à cela et tous deux sont intrinsèquement liés à la révolution numérique.

DÉMOCRATISATION DES ÉQUIPEMENTS & MOYENS TECHNIQUES

Le premier facteur se réfère au matériel et plus globalement au workflow de l’image vidéo, soit l’ensemble du process technique pour la production d’un film : de sa captation jusqu’à l’export final des fichiers destinés à la diffusion.

Rappelons ici que là où la réalisation de spots publicitaires impliquait, il y a seulement une vingtaine d’années, des moyens techniques abordables uniquement des grosses prods parisiennes. Sans même parler de la prédominance d’alors du support argentique : les « vrais » spots se tournaient jusqu’à l’orée des années 2000 presque exclusivement sur pellicule 35 mm.

Aujourd’hui, les outils sont véritablement accessibles de toutes les agences de production et même de réalisateurs freelance.

Les caméras RED ont révolutionné la prise de vue et accéléré la bascule vers le cinéma numérique.
Hatim Elmrini, est l’un des tous premiers réalisateurs français à s’en être équipé.

DÉMULTIPLICATION DES CANAUX & MODÈLES DE DIFFUSION

Second facteur : la démultiplication des canaux de diffusion pour les contenus vidéos.

Et ici encore c’est le numérique qui a présidé à cette évolution, avec notamment la généralisation du très haut débit et l’avènement du web 2.0 avec l’essor des réseaux sociaux. Jusqu’à nous rendre connectés H24 !

Il y a toujours seulement un peu plus de 20 ans de ça, une vidéo et un spot pub plus particulièrement c’était au choix TV et/ou cinéma. L’ère où le mass média régnait en maitre absolu est, elle aussi, désormais révolue.

Aujourd’hui, les canaux se sont diversifiés pour offrir des modèles de diffusion de plus en plus ciblés et sur des échelles de couts nettement plus économiques que les 2 médias précités.

TV linéaire et segmentée, offres triple play, web sur ordinateur, smartphone et tablette…
Les technologies numériques et le très haut débit internet ont démultipliés les canaux de diffusion.

Pour autant, rappelons ici encore que certains fondamentaux demeurent. Si donc, d’aventure, vous envisagez vous offrir 30 secondes d’espace pub TV durant la finale de la Champions League, c’est plus de 150 mille euros qu’il vous faudra débourser.

Ce qui a fondamentalement changé, c’est que le mass média n’est plus seul pour truster toutes la diffusion des spots publicitaires. En 2017, les investissements publicitaires dans la seule sphère du digital ont dépassé ceux du mass média, et cet écart continue de se creuser.

Résumons ici les principales opportunités de diffusion, en « traditionnel » et digital :

– campagnes pre-roll YouTube
– campagnes sponsorisées sur les réseaux sociaux Facebook, LinkedIn, Instagram, TikTok
– pre-roll et InRead sur les sites web à très fortes audiences
– pre-roll sur les replay TV : web et box internet triple play
– télévision linéaire et segmentée
– cinéma avec option de ciblage localisé

Et ce qu’il faut en retenir, pour morale de l’histoire, en 2 points :

1 – si vous aviez encore jamais osé envisager la production d’un spot publicitaire, dès lors bien sûr que ce format vidéo satisfasse à vos objectifs marketing, c’est le moment où jamais d’y songer très sérieusement et même, soyons fous, de prendre contact avec nos équipes.

2 – la stratégie optimale de diffusion consiste à mixer le mass média et le digital. Car même s’ils perdent chaque année en part de marché, la TV linéaire et le cinéma demeurent des locomotives surpuissantes.

3 – LE MARCHÉ DE LA PISCINE : ÇA BAIGNE !

La crise sanitaire à l’œuvre depuis début 2020 n’a pas les mêmes répercussions sur tous les marchés. La crainte d’une contamination au Covid-19 et l’ensemble des restrictions mises en place sur le territoire ont logiquement incité de nombreux français à faire l’acquisition d’une piscine privée.

Cette crise a donc agit tel un catalyseur, un booster même, facilitant la bascule du rêve de posséder à sa réalisation : l’acte d’achat !

Déjà en hausse constante depuis 5 ans, le nombre de bassins construits en France s’est ainsi envolé de +22% en 2020 – source étude FFP – et devrait voir cette tendance se confirmer sur l’année 2021. Plus révélateur encore que les pourcentages, ce sont ainsi 175 000 piscines supplémentaires qui ont constellé de bleu le territoire en 2020, dont 58 000 bassins enterrés.

En 2020, plus de 120 000 foyers ont acquis une piscine privée, tout type de bassin confondu.
Image extraite du film corporate MAGILINE.

Avec plus de 2.7 millions de piscines privées, la France se positionne désormais sur la seconde place du podium, juste après les États-Unis.

Bref, c’est comme si toute la part fantasmatique et ostentatoire, intimement liée à la possession d’une piscine privée, s’était retrouvée adoubée d’une motivation on ne peut plus objective et surtout irréfutable : l’assurance de pouvoir se baigner relevant désormais de la propriété d’un bassin rien qu’à soi.

Raison de plus pour communiquer !

4 – IMMERGEZ-VOUS DANS LES COULISSES DU TOURNAGE

Pour un tournage, vous pouvez anticiper sur toutes les variables logistiques, imaginer une foule de scénarios et autant de plans B, il vous faudra toujours accepter qu’un élément demeure hors de contrôle : la météo !

Les prévisions sont certes de précieuses alliées, mais elles ne sauraient vous prémunir des caprices du ciel.

Pour le tournage du film MAGILINE, nous recherchions naturellement le maximum de soleil. L’idéal aurait donc été de pouvoir le caler au cœur de l’été et combiner ainsi de larges amplitudes de journée et des températures élevées, notamment pour le confort des 2 comédiens. Mais les calendriers de production ne se sont pas nécessairement synchro avec les saisons recherchées.

C’est donc au final, à la mi septembre qu’il a été possible de planifier les 3 journées de tournage : 1 jour de set-up + 2 jours de shooting. Pour placer toutes les chances de notre côté question météo, direction le sud bien sûr, sur la commune (93) où tous les membres de l’équipe se sont retrouvés.

Pour paraphraser une célèbre et magnifique chanson : on dirait le sud !

Concernant l’équipe technique justement, précisons certains des fondamentaux qui président au tournage d’un film publicitaire.

Sur nos productions corporate, nous composons volontairement des teams réduites, très polyvalentes et dotées de moyens techniques légers. Afin de nous immerger facilement et discrètement au sein des innombrables univers métiers de chacun des projets qui nous sont confiés. Nous déplacer également aisément d’un site à l’autre, sur tout le territoire, mais aussi à l’étranger. Pour un spot pub, c’est une toute autre histoire.

Ce type de tournage implique en effet une préparation et une organisation à l’image de la maîtrise de la durée du film : absolue !

Tout y est millimétré au cordeau et l’équipe technique doit satisfaire à une répartition des rôles où chacun est à son poste, selon sa spécialisation.

Storyboard, plan de travail, moodboard comédienne, fiche accessoires…
Le tournage d’un film publicitaire ne s’improvise pas !

Pour le film Magiline, la réalisation est confiée à Hatim Elmrini, engagé sur ce projet très en amont du tournage, en collaborant activement avec le directeur de production, le chargé de production et le concepteur-rédacteur. C’est notamment durant cette phase cruciale et hautement stratégique que le découpage technique du film est finalisé et complété d’un storyboard, sous le crayon de l’illustrateur Michel Montheillet.

Au noyau dur de la production se sont greffés :

– un chef-op –
– un chef électro –
– un régisseur –
– une maquilleuse –

Côté postproduction, il nous faut citer le travail de Nicolas. C’est d’autant plus important qu’il est par nature indécelable, puisque c’est l’objectif même des traitements numériques post tournage.

Sur ce film, il s’est surpassé pour que la plage en teck soit exempt de toute trace de visserie et autres défaut d’apparence. Mais encore pour peaufiner le velouté des jambes d’Alexandra. Et bien sûr l’étalonnage, afin de conformer un équilibre chromatique qui soit le plus homogène et le plus valorisant possible.

Ça brise certes un peu la magie du truc, mais un film publicitaire ne saurait se satisfaire d’une esthétique imparfaite, et celle-ci ne peut jamais être totalement maitrisée lors du tournage. La postproduction est donc une étape clé du workflow, toute aussi essentielle que les autres.

FX et étalonnage numériques : Nicolas fait des miracles pour parfaire le film dans ses moindres détails !

5 – UN HOMME ET UNE FEMME : HISTOIRE D’EAU

Le film MAGILINE est incarné par seulement 2 personnages, ou plus exactement par une jeune femme avec pour partis-pris de reléguer son compagnon à l’arrière plan. L’unique voix féminine de la narration confirme d’ailleurs que l’héroïne du film c’est ELLE !

C’est la modèle Alexandra Lam qui l’interprète. Elle collabore de longue date avec la marque de maillots féminins haut de gamme Pain de Sucre et nous a permis de convenir d’un partenariat avec celle-ci, pour le splendide nageur une pièce qu’elle porte dans le film.

Ce qui pourrait être perçu comme une pure astuce scénaristique – minimiser le nombre de comédiens et donc réduire le budget – découle en fait implicitement de notre intention stratégique sur ce film.

Notre ambition visait à satisfaire 3 objectifs :

1 – valoriser et différencier la marque de ses concurrents

2 – promouvoir les innovations technologiques des piscines de la marque

3 – conforter son positionnement sur les segments moyen et haut de gamme

Le modèle Alexandra Lam. Si elle est de tous les plans du film, c’est parce que c’est ELLE l’héroïne.

Partant du principe qu’il faut nécessairement se distinguer des communications concurrentes, afin de composer son propre territoire de marque, nous avons ici opté pour tendre vers le récit le plus hédoniste qui soit. Et ainsi traduire toute la dimension idyllique et fantasmatique de la piscine privée, au travers l’intimité d’un couple qui profite seul de son bassin.

Autrement dit : il se peut très bien qu’ils aient un ou même plusieurs enfants, mais nous les retirons volontairement de l’équation pour ne refléter des instants de loisir et de plaisir qu’entre adultes. De même, nous ne faisons intervenir l’homme qu’en toute fin, pour accentuer encore le plaisir hédoniste de la femme et sa totale maitrise de sa piscine. Du bout des doigts et au son de sa voix.

À l’image d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, la conclusion procède d’une allusion évidente au fruit défendu, sous la forme d’une fin ouverte : au spectateur d’imaginer la suite, une fois que la femme ait éteint les spots du bassin…

Un sourire et un regard complices pour prendre le spectateur à témoin et lui donner à imaginer la suite…

6 – DIFFUSION : OUVREZ LES VANNES

En se dotant de ce nouveau film publicitaire, Christophe Leroy assisté de l’agence spécialisée en achats d’espaces Business, a fait le choix de miser sur la diffusion en mass média TV. Ce modèle est en effet celui qui conjugue les meilleurs indices en notoriété et image de marque.

Seul le mode de diffusion en TV linéaire a été retenu. Ici encore une volonté stratégique de MAGILINE, afin de capitaliser sur la dynamique fédératrice de ce format « traditionnel ». L’expérience du film, son visionnage donc, est en effet vécu en un même instant T par l’ensemble des publics.

Voici le panel des chaînes sur lesquelles le spot a été diffusé : TF1, France 2, France 5, M6, BFM-TV.

Concurrencée par le digital, la TV linéaire demeure l’un des médias les plus puissants.
Que ce soit en termes de notoriété comme d’image de marque pour l’annonceur.

La diffusion s’est déroulée entre le 12 mars et le 12 avril 2021, en phase avec la saisonnalité du produit puisque cette période correspond à celle de la plus forte demande.

Sur M6, elle a été programmée sur le créneau  de l’émission « Maison à vendre », une des locomotive de la chaîne et surtout en parfaite adéquation avec les attentes et affects des cibles marketing.

Dans la sphère du digital, le spot a fait l’objet de campagnes sponsorisées exclusivement sur YouTube, où il obtient en seule diffusion organique un total de 14 000 vues à ce jour, soit un excellent indice sur ce marché.

Pour l’année 2022, MAGILINE active une nouvelle campagne TV toute aussi ambitieuse avec une diffusion du spot 30 sec sur FranceTV durant les JO et en amont du journal télévisé

NOUVELLE CAMPAGNE 2022

Nouveauté cette année : des formats 12 et 8 sec sec en sponsoring TV « in & out » de la météo sur France2 et des émissions phares du groupe M6 parmi lesquelles :

– Chasseurs d’appart –
– Capital –
– Enquête d’action –
– Zone interdite –

MERCI à Christophe Leroy, Ben, Bruno, Christophe, Gérard, Hatim,
Justine, Nicolas, Alexandra et Virginie Maillard.

Suite  à notre article thématique spécial Film Manifeste, on vous propose un nouveau format de case-study, plus codensé et qui va droit à l’essentiel.

Découpé en 3 chapitres, il vous dit tout ce qu’il faut connaitre sur nos productions pour NEXANS France : une web série aux accents de love story.

Et donc GO pour la vidéo, avec ici les 3 épisodes regroupés en une vidéo.

1 – NEXANS, BRANCHÉ FICTION & BRAND CONTENT

Question contexte de la demande et brief client initial, ce projet est exemplaire quant à la maturité de certaines grandes entreprises du B2B pour adopter des formats et des discours en rupture avec le corporate à la papa.

C’est assurément le cas de Nexans, leader mondial dans l’industrie du câble, puisque ce sont eux qui sont venus vers nous avec une intention de fiction, en grande partie déjà formalisée.

Les personnages principaux étaient définis, de même que la trame narrative, avec ces câbles qui deviennent supports d’émotions et forment littéralement le fil conducteur de l’histoire.

Une stratégie qui s’inscrit pleinement dans une démarche brand content, puisque la fiction est l’un des nombreux leviers d’activation en la matière. On vous en dit plus à ce sujet dans notre THEMA spécial Brand Content tout récemment actualisé.

L’intérêt principal de la fiction est qu’elle offre de porter un regard différent et ainsi de renforcer le capital sympathie des clients à l’égard de votre marque.

C’est pas si courant – émoji 😉 de circonstances – que le produit concerné puisse signifier à ce point la narration. Et c’est donc d’office conquis et convaincus que nos concepteurs-rédacteurs se sont principalement attachés à apporter 2 optimisations :

– produire 3 épisodes successifs en lieu et place d’un film unique

– consolider la narration à l’échelle de cette nouvelle temporalité

Le fait de décliner en épisodes s’inscrit dans un objectif autant narratif que d’efficience. Les stratégies en video marketing sont en effet d’autant plus performantes qu’elles offrent de nombreuses occasions de visionner des contenus vidéo.

3 épisodes c’est donc démultiplier les occasions de voir, les fameuses ODV : un indice qui vaut depuis toujours en publicité et marketing, en print comme en mass-média et digital.

La fiction c’est encore l’opportunité d’exprimer les bénéfices de façon originale et plus captivante.
Les câbles DISTINGO NX’TAG deviennent ici le fil conducteur d’une histoire, celle de Tom et Chloé.

C’était encore, pour ce qui est de la narration, l’occasion de développer plus avant la trajectoire du personnage principal : Tom. Depuis son apprentissage jusqu’à sa vie d’adulte accompli, avec une naissance prochaine.

Voici pour le contexte, avec pour précision que les produits ici valorisés sont les câbles de la gamme Distingo NX’TAG®. Fruits de l’innovation Nexans, il est possible d’écrire dessus, sur une surface dédiée à cet effet, tous les 50cm précisément.

C’est peut-être un détail pour vous mais, pour tous les électriciens, ça veut dire beaucoup !

2 – TOURNAGES SUR 100.000 VOLTS

Covid ou pas, nous sommes réputés pour travailler vite ou, plus exactement, pour mutualiser efficacement nos tournages.

Pour les scénarios de fiction, c’est d’autant plus important qu’il faut planifier de sorte à pouvoir exploiter des décors qui reviennent à plusieurs moments de l’histoire. Il ne s’agit donc pas d’oublier d’y tourner une scène parmi d’autres.

Christophe, à la réalisation, a donc réalisé en amont des maquettes vidéo, à raison d’une moodtapes par épisode. La forme ultime du storyboard, permettant à tous les intervenants de se projeter au mieux dans les 3 films : le client bien sûr, mais également le chargé de production, l’équipe technique, ainsi que les comédiens. Bref, absolument tout le monde.

Moodtape, mutualisation des tournages, équipes légères, équipement cinéma numérique 6K…
De jour comme de nuit, nos modes opératoires combinent pragmatisme et créativité.

Ces mêmes moodtapes ont également offert à Jérémy, chargé de production sur ce projet, une vision d’ensemble, à l’échelle des 3 épisodes, pour planifier efficacement les tournages et donc… mutualiser tout ce qui pouvait l’être.

Des tournages en courant continu donc, engagés juste avant les fêtes et finalisés tout début janvier 2022 pour un total de 4 journées intenses. Comme on les aime !

Profiter encore de cet article pour saluer la contribution et les talents de certains de nos collaborateurs réguliers : Sarah pour le stylisme et le maquillage, le chef opérateur Benjamin, ainsi que Nicolas qui, assisté de Cyprien, a assuré l’étalonnage et les retouches et effets numériques.

Matthieu, formateur électricien, s’est également greffé à l’équipe pour conseiller les comédiens sur les gestes et l’ensemble des consignes de sécurité en matière de travaux électriques.

3 – DIFFUSION SUR COURANT ALTERNATIF

Pour rappel, les dépenses publicitaires en digital ont dépassé celles des médias « traditionnels » en 2016 et n’ont cessé depuis de creuser l’écart, qui tend toutefois maintenant à se stabiliser.

Les questions stratégiques portant sur la diffusion de contenus vidéo sont donc toutes aussi essentielles que celles se référant à leur production. C’est une pure question de bon sens : pourquoi investir dans des des films si on ne fait pas tout ensuite pour qu’ils soient vus ?

Et ici on ne réfléchit plus uniquement en termes de volume, du plus grand nombre donc. Mais aussi et surtout de façon qualitative : des d’audiences mieux ciblées et donc plus réceptives aux messages. C’est la logique intrinsèque de la communication digitale : tirer profit de la puissance et de l’acuité de ses technologies, au premier chef desquels les incontournables algorithmes.

Chaîne YouTube, site web, réseaux sociaux, blog & sites média spécialisés…
Le mix digital c’est la pierre angulaire de toute stratégie de diffusion de vos vidéos.

Pour un annonceur tel que Nexans, cette série de vidéos lui offre l’opportunité d’intégrer une dynamique de communication nouvelle et surtout différente de celle qui prévalait jusqu’à aujourd’hui. Et ainsi de déborder la sphère du seul B2B pour intégrer celle plus vaste et plus riche aussi du B2B2C.

Les bénéfices fonctionnent alors selon une mécanique spécifique à ce modèle : en faisant connaitre plus avant sa marque du grand-public, l’annonceur gagne en confiance et en capital sympathie auprès de celui-ci jusqu’à renforcer ses liens avec ses clients professionnels. Cela fonctionne tel un effet boomerang, ou retour d’ascenseur si vous préférer cette image garantie sans choc.

Pre-Roll YouTube et/ou Replay TV… les nouveaux espaces et canaux vous ouvrent une fenêtre sur les écrans TV, en grand écran !

Nous sommes tant sollicités par des vidéos commerciales, que l’unique solution pour se distinguer dans ce flot ininterrompu, est d’y consacrer un budget et de recourir au Paid Media, soit tout achat visant à accroitre sa visibilité sur internet.

Campagnes sponsorisées sur les réseaux sociaux, pre-roll vidéo YouTube et sites web à fortes audiences…

Les résultats seront d’autant plus efficaces que meilleur est le mix des canaux exploités, fonction des publics ciblés. Ce à quoi s’ajoute encore la composante strictement temporelle. Avec 3 épisodes, il convient de réfléchir et d’opter pour la meilleure stratégie en termes de calendrier.

Choisir le bon tempo, afin de conserver la curiosité et la curiosité des publics tout en évitant de tirer toutes ses cartouches trop rapprochées.

Nexans a dévoilé le 1er épisode le 1er mars 2022, puis temporisé 3 semaines pour le 2ème et enfin 2 semaines avant l’épisode final, pour un calendrier qui couvre ainsi presque un mois et demi.

Clap de fin sur ce case-study avec en cadeau Bonux® l’ami Gérard, jamais à court de jokes sur les tournages.

MERCI à Mélanie et Mathilde chez NEXANS France,
aux comédiens Chloé, Clément et Olivier,
à l’ensemble de la team EO : Ben, Christophe, Cyprien,
Gérard, Jérémy, Nicolas, Sarah, Stéphane.

Ce projet mené avec vous est une très belle réussite : la qualité des vidéos est tout à fait à la hauteur de ce que nous attendions.

Au-delà de ce rendu, travailler avec vous et vos équipes a été un réel plaisir. Nous avons été très accompagnées à chacune des phases du projet. Nous avons vraiment apprécié votre disponibilité, votre professionnalisme et votre implication à tous.

A chaque étape, EO Prod a largement porté le projet. Vous avez su délier toutes les situations bloquantes tout en étant transparents et rassurants.

Merci encore aux équipes pour leur sérieux. Et au plaisir de retravailler ensemble !?

Mélanie Andrivot
Responsable Communication & Digital

Pour une expérience optimale, ce contenu est également accessible au format Landing Page.

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Ce nouveau article thématique tient à la fois du case study, puisqu’on va l’illustrer de pas moins de 3 de nos récentes productions, mais également d’une réflexion sur l’opportunité, ou non, d’inscrire son entreprise, sa marque, dans l’objectif de se doter d’un film manifeste. Soit l’expression :

– d’engagements qui conjuguent conviction et sincérité

– d’actes concrets, en réponse aux enjeux écologiques, économiques, sociétaux

Une thématique particulièrement riche et qui nous offrira d’aborder de nombreuses questions telles que :

– un film manifeste c’est quoi ?

– un film manifeste pour qui ?

– doit-on recourir aux banques d’images (footages) ?

– et bien sûr… pour quels résultats ?

Bref, beaucoup de choses au programme. Alors, on attaque de suite !

1 – IL EST TEMPS DE SE MANIFESTER

Et donc un film manifeste, c’est quoi ?

Déjà, il serait plus juste de parler de film empruntant au discours manifeste, tant ce modèle de communication repose intrinsèquement sur le verbe. Et sur ce plan, on est gâté puisque tout le monde ou presque s’accorde à penser que la langue de Molière est l’une des plus riches. Il n’est pas en soi impossible de produire un film manifeste où les messages seraient exclusivement signifiés par l’image, mais ça c’est un autre sujet…

Emprunter un propos manifeste c’est revendiquer une prise de parole, une affirmation de soi. C’est oser parler à la 1ère personne, du singulier ou du pluriel.

Pour fêter nos 20 ans, nous avons réalisés notre propre film manifeste.

Se manifester, ce n’est pas forcément le faire bruyamment. Ce peut être convoquer des souvenirs partagés et ainsi toucher à l’universel.

C’est également inscrire son identité, son prisme de valeurs, ses expertises, au sein d’objectifs et d’enjeux plus vastes que la seule sphère de son entreprise et de son business. Et donc prendre en comptes les évolutions, voire les bouleversements, de nos environnements : écologiques, économiques, sociétaux.

C’est donc parvenir à faire converger une philosophie entrepreneuriale avec un idéal commun au plus grand nombre et qui tende vers “le vivre mieux”.

Aristote avait plutôt bien résumé le truc, à tel point que la SNCF lui avait piqué la formule. Rappelez- vous : “le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous.”

Et vous admettrez que par les temps qui courent, les défis à relever, ce n’est pas ce qui manque !

Une fois cela posé, on entend déjà poindre certains doutes et critiques…

2 – MON ENTREPRISE, MA MARQUE SONT-ELLES LÉGITIMES ?

Les doutes, on les connait puisque l’on se les est posés nous même. Ils s’articulent tous autour d’une même interrogation, celle de la légitimité.

Autrement dit : mon entreprise, mon groupe, mes marques peuvent-ils légitimement revendiquer une prise de parole qui tienne lieu de manifeste ?

Sera-t-elle audible et surtout crédible ?

Nous observons que nombreux sont encore ceux à ne pas oser se lancer, avec l’expression lors des briefs clients, d’une gêne, d’un inconfort à cette idée.

On fait volontairement ici l’impasse sur les plus mauvais élève de la classe. Ceux qui ont fait le choix, assumé ou non d’ailleurs, de cochez toutes les mauvaise cases : RSE connais pas, éco-responsable pour quoi faire, marque employeur à quoi bon, business first !

Pour tous ceux qui ont fait le choix de modèles plus responsables, ils sont potentiellement candidats à l’adoption d’un discours manifeste.

Tout est en fait question d’échelle.

Sceptiques et cyniques mis à part, nous sommes tous d’accord sur le constat. OK, mais on fait quoi maintenant, alors que notre maison brûle ?

Toutes les entreprises ne sont certes pas en mesure d’activer des stratégies et des politiques RSE telles que celles des grands groupes et annonceurs du B2C, mais toutes peuvent faire des choix et transformer des préceptes et des conviction en actes, qui tendent vers la protection du bien commun.

Seul importe que ces choix et ces actes portent leurs fruits tant en termes de performances que de bienfaits sociétaux et environnementaux, fut-ce même à faible échelle. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, pour user d’un dicton populaire, qui vaut ce qu’il vaut mais qui traduit bien l’idée et l’idéal visé.

Prenons ici 2 exemples très concrets :

1 – une PME industrielle qui mise sur la préservation de sa production sur le territoire national participera implicitement de la protection de l’emploi, voire même de créations. Elle pourra encore revendiquer un modèle où la qualité priment toujours sur les volumes.

2 – une startup spécialisée en biotechnologie pourra également revendiquer cette territorialité, mais en plaçant l’accent sur sa contribution au rayonnement de la French Tech à l’international. Elle sera également crédible et légitime pour affirmer les bénéfices de ses solutions en matière de santé publique.

3 – SE MANIFESTER SANS RISQUER LE GREENWASHING

Et donc les critiques maintenant.

Elles découlent elles aussi directement de ce questionnement où s’entremêlent les notions de légitimité et de crédibilité. Mais encore de plusieurs décennies de communication pas toujours glorieuses sur le plan de l’éthique, et malheureusement toujours d’actualité pour ce qui concerne certains annonceurs.

Greenwashing, happywashing, purposewashing…

Tous ces modèles de communication qui visent à s’acheter une bonne conscience, une image de marque si brillante qu’on peut se voir dedans, ont en effet produit des dégâts collatéraux. En servant des objectifs qui visent à planter l’arbre qui cache la forêt ou, pour recourir à une métaphore plus commerciale, dissimuler l’arrière boutique derrière une belle vitrine où tout semble rutilant et parfaitement ordonné.

C’est pourquoi, il subsiste encore de réelles et légitimes réticence à l’égard d’une communication entièrement articulée autour de ses thématiques.

À Noter qu’un film manifeste peut porter également sur des valeurs et engagements autres que RSE.

Pour donner le feu vert à une communication manifeste, la question essentielle est : mon entreprise, ma marque, sont-elles légitimes ?

Le paradoxe, c’est que ces réticences sont souvent spontanément exprimées par les annonceurs, parfois même bien plus que les publics cibles.

Biberonnées au tout connecté et aux réseaux sociaux, les jeunes générations – les fameuses Y et Z – ont depuis longtemps appris à discerner le vrai du faux et ne supportent rien moins que de se voir manipuler. Elles disposent dorénavant d’une connaissance aussi affutée que surprenante des techniques de communication et savent discerner l’entourloupe, les faux semblants, les discours hypocrites.

Ces générations qui ont grandit dans un environnement saturé de fake news et de discours aux relents de  greenwashing,  ne veut pas croire à n’importe quoi et sont en recherche d’authenticité et d’engagement. Elles le démontrent en se tournant vers des marques et des enseignes dont la légitimité comme la véracité de leurs actions ne sauraient être remises en cause, telle que Patagonia dont les prises de parole, dès sa création en 1973, en faveur de l’écologie ont valeur de manifeste militant.

Leur versatilité implique encore qu’elles ne seront fidèles que si ces mêmes marques et enseignes s’engagent sur le long terme.

Les indicateurs peuvent être au tous au vert. Si les actes ne sont pas à la hauteur des engagements, attention à l’effet boomerang !

L’attente pour plus d’engagement est donc à la hauteur de la défiance, comme le démontre toutes les récentes études sur le sujet :

– 72% des Français attendent des marques et des entreprises qu’elles soient responsables et transparentes
(étude Ipsos 2019)

– 58% des français pensent que la crise ne pourra se résoudre que si les marques jouent un rôle dans la résolution des problèmes actuels
(baromètre Contributing® avec l’institut CSA- Mai 2020)

– 49% des Millennials ont déjà délaissé une marque ces douze derniers mois à cause d’un manque d’éthique
(étude Canvas8 – 2019)

Et ça ne s’arrête pas au jeunes génération comme le professe Lætitia, fondatrice du bureau de tendances Urban Sublime :

« Tous les signaux le montrent : la recherche de transparence excède la seule cible des jeunes : nous sommes tous des millennials. »

Bref, La contribution positive des entreprises et des marques est devenu un marqueur de confiance et de préférence, de même que le prix et la fiabilité.

La morale de l’histoire tient en 2 points :

1 – votre entreprise, votre marque, se classent parmi les mauvais élèves : gare à l’effet boomerang !

2 –  vos choix et vos actions relèvent vraiment d’une stratégie et politique RSE : faites le savoir et manifestez vous !

Mais assez parlé du pourquoi. Intéressons-nous maintenant au comment, vidéos à l’appui.

4 – ON LES A AIDÉS À SE MANIFESTER

3 vidéos donc, toutes issues de nos récentes productions, pour illustrer cet article thématiques. Et concernant lesquelles, il est intéressant de préciser un trait commun : aucun des clients ne nous ont initialement exprimé la demande d’un film manifeste.

Ce peut-être fortuit, une simple coïncidence donc, mais nous y décelons plutôt la trace de cette timidité, ce sentiment d’inconfort évoqué ci avant, dont bon nombre d’annonceurs sont encore comme prisonniers. Ce dès lors qu’il leur faut inscrire leurs discours dans un prisme de valeurs sociétales, où les performances puissent faire écho avec les notions d’engagement, de responsabilité, au service du développement durable et du bien commun.

Et pourtant, comme on va le découvrir, ces 3 clients sont tout ce qu’il y a de plus légitimes pour y prétendre, chacune dans leurs expertises métiers et selon une échelle qui diffère certes mais qui surtout traduit la diversité des situations.

RECTOR LESAGE ET SON MANIFESTE POUR MIEUX CONSTRUIRE

On débute avec cette toute nouvelle réalisation, dévoilée il y a seulement quelques jours, le film manifeste de marque du groupe Rector Lesage.

À l’origine, une demande exprimée pour une production qui puisse s’inscrire dans un discours qui transcende le seul propos corporate. En réponse à laquelle nos équipes ont échangées plus avant avec le client, se sont documentés sur l’histoire du groupe et sur certaines de ses singularités, son histoire mais aussi la « grande histoire ». Soit ici, celle de la construction contemporaine.

Créé il y a 125 ans, la société Lesage a en effet inscrit ses innovations dans le droit fil des besoins des acteurs du bâti. Ils n’ont pas seulement accompagné les évolutions et les besoins du secteur, mais les ont précédé tel que ce fut notamment le cas durant l’après guerre et les 30 glorieuses. Il fallait alors bâtir plus vite et donc différemment.

En inventant et brevetant la poutrelle de béton précontrainte en 1953, suivie d’une lignée de solutions toutes vouées à repenser et faciliter la construction, Lesage est ainsi devenu Rector Lesage, l’un des acteurs incontournable du bâtiment en France et en Europe, où elle poursuit son développement. Au plus proche de ses matières premières, comme de l’ensemble de ses clients.

C’est cette relation intime avec l’époque, ses évolutions et ses besoins, qui nous ont confortés pour que ce film de marque revête les atours d’un véritable film manifeste.

En anticipant depuis 125 ans les évolutions du bâti, les nouveaux enjeux et attentes des résidents et de tous les acteurs de la construction, Rector est indissociable de l’histoire du bâtiment.

Rector Lesage poursuit en effet toujours dans ce sens : repousser les limites, en tenant toujours compte des nouveaux enjeux et besoins. Qu’ils soient exprimés par ceux qui habitent et travaillent au sein des constructions intégrant leurs solution, ou par ceux qui les conçoivent et les construisent.

Le groupe se positionne ainsi comme un acteur incontournable dont l’appétence pour l’innovation nourrie également les réflexions et les expertises de tous ceux qui inventent aujourd’hui le bâti de demain. Vers des modèles qui conjuguent toujours plus de facilité, de pérennité et de développement durable.

Pour les constructeurs, les promoteurs, mais encore les architectes, bureaux d’études et tous ceux qui président au développement des territoires, le groupe concoure à apporter des solutions en phase avec l’époque.

C’est cette prise très concrète sur le réel qui nous a inspiré et guidé pour développer un propos qui dépassent les seuls produits et solutions. Et ainsi s’attacher à signifier, de façon cognitive, les savoir-faire et réflexions qui leur donne naissance, comme les bénéfices et les promesses qu’ils portent en eux. Et ce jusqu’à une dimension sociétale et environnementale.

Ce film traduit enfin particulièrement bien l’évidente parenté entre le film manifeste et le film de marque, tant aujourd’hui les enjeux dictent les directions et orientations stratégiques des entreprises en matière de politique RSE.

EFI SE MANIFESTE POUR SES 85 ANS ET SA NOUVELLE GOUVERNANCE

Initialement sur ce projet, une composante événementielle. Celle d’un anniversaire et d’une nouvelle gouvernance, avec le passage de relais de Patrick Thollin à sa fille, Béatrice Schmidt-thollin. La 4ème génération d’une direction familiale et donc la préservation d’une indépendance à hauteur de 85 années d’histoire et d’expertises.

Les grands événements, les dates clés, sont donc de réelles opportunités pour communiquer au recours d’un film manifeste.

D’autant plus si ce modèle de discours n’a jamais été exploité jusqu’à alors. Et si, bien sûr, il concorde avec les choix et les actions de l’entreprise en matière de stratégie RSE et plus globalement de projet et philosophie entrepreneuriale.

Sur ce film, notre volonté a été de déborder littéralement du cadre corporate des formats de communication usités jusqu’à ce jour par le client. Et donc de sensibiliser le client à l’intérêt d’un film qui puisse parler à tous les publics, à l’externe comme à l’interne. Y compris le grand-public, qui ne connait pas la marque EFI Automotive, à contrario d’un Valéo qui bénéficie, elle, d’une notoriété au delà de la seule sphère du B2B.

Un équipementier automobile doué d’une appétence de toutes les époques pour l’innovation, présent à l’international et surtout dans la majorité des véhicules, sans même que nous le sachions !

Composé à 100% d’images originales, le film EFI se pare d’une esthétique empreinte des codes cinématographiques et publicitaires.

Composé à 100% d’images originales, le film EFI se pare d’une esthétique empreinte des codes cinématographiques et publicitaires.

C’est ce fait paradoxal qui nous a interpellé et définitivement convaincu d’adopter sur ce projet un discours manifeste.

Avec ici la volonté de traduire et mettre en scène cette dimension universelle de l’automobile, le fait qu’elle compose une forme d’espace privé, où nous sommes amenés, tout au long de notre vie, à vivre une foule d’expériences et ressentir tout autant d’émotions, parfois contraires.

Une intention qui nous offrait également d’adopter une narration très éclatée, inspirée des codes de la fiction et du film publicitaire, pour restituer 8 décennies d’histoire automobile. Retracer une aventure industrielle à l’échelle de l’individu et de ses automobiles, en débutant par les années 50.

Sur ce film, toujours selon nos exigences de produire un matériau image 100% original et exclusif au client, nous avons donc déployer des trésors d’inventivité pour rassembler plus de 20 personnages : modèles professionnels et personnels EFI, et pas moins de 10 véhicules : un par décennie donc. De la 2CV 1er modèle jusqu’à la voiture et vélo électrique, puisque EFI Automotive s’ouvre à toutes les mobilités.

Ce film est exploité selon 2 formats de diffusion : complété d’une prise de parole de Béatrice Thollin pour incarner le changement de gouvernance et le nouvel élan de celle-ci, et en mode “stand-alone” selon la logique d’un véritable film de marque.

C’est ce second format que nous vous partageons ici, dans sa version Director’s Cut.

ECOFI, UNE OCCASION UNIQUE POUR UN FILM MANIFESTE

Ecofi est une société de gestion, Filiale du Groupe Crédit Coopératif, spécialisée en fonds d’investissements ISR – Investissements Socialement Responsable.

En juin 2020, elle est devenue une des toutes premières entreprises à mission dans le monde de la finance. Soit une entreprise qui se donne statutairement une finalité d’ordre social, ou environnemental, en plus du but lucratif.

Un statut extrêmement récent et novateur puisque sa qualité a été introduire dans le droit des sociétés français par la loi Pacte de 2019.

À l’instar de la constitution pour un état, cela revient donc pour une entreprise à inscrire dans ses statuts un modèle et des objectifs où priment responsabilités sociale et environnementale.

C’est pourquoi, nous avons en retour engagé notre client à communiquer sur ce nouveau statut non pas comme un fait nouveau et littéralement virginal.  Mais bel et bien tel la concrétisation ultime de ses convictions et engagements.

L’occasion donc d’affirmer une conscience et une ouverture au monde : une entreprise à l’écoute des crises auxquelles nous sommes confrontés et prête à relever les défis qu’il nous faut relever pour y faire face.

Et de prendre ainsi le contre pied de certains a priori sur le monde de la finance.

Sur le film Ecofi, les statuts d’entreprise à mission offrent l’opportunité de signifier de multiples promesses, au profit des générations futures.

Ecofi, une société “à l’écoute de la marche du monde”, compose donc l’axe essentiel de notre réflexion.

Il a présidé à notre recommandation stratégique jusqu’à fournir une rédaction intégrale de la voix off dès l’étape du devis, afin d’aider le client à se projeter plus aisément dans le film et dans notre intention par la seule force du verbe

Si cette première mouture de la voix-off a ensuite évolué jusqu’à la version finale, l’intention générale comme la tonalité du discours sont demeurés intactes. Preuve que nous avions emprunté la bonne voie ou, plus justement dit, celle sur laquelle la direction de la communication d’Ecofi s’est accordée à nous suivre.

Gage de pertinence donc, mais aussi et surtout de confiance, que le client nous a témoigné tout au long du projet.

Sur cette production, nous avons souhaité réaliser le maximum de plans, pour doter Ecofi d’un film dont il puisse revendiquer la majeure partie du matériau images. Nous sommes en effet intimement convaincus, dans un contexte où le recours au plans provenant de sites banque images (footages) tend à devenir un modèle dominant, que la légitimité de l’annonceur est d’autant plus forte qu’elle repose sur des plans originaux.

Dans le cas contraire, en donnant à voir des images exploitées dans d’autres vidéos et parfois même concurrentes, on actionne en effet des leviers contre-productifs en générant : confusion auprès des publics, cannibalisation des films et des messages entre eux, perte de sens des images.

Notre modèle vise donc de réaliser des films qui conjuguent originalité du contenu et pragmatisme opérationnel. Pour ne recourir in fine à des footages que lorsqu’il n’est pas possible de faire autrement. Sur le film Ecofi, certains plans : incendie dévastateur, pan de banquise se détachant, relèvent naturellement de ce cas de figure.

OPTIMUM AUTOMOTIVE : FRENCH TECH & DÉVELOPPEMENT DURABLE

On conclue avec le film Optimum Automotive, société spécialisée en solutions digitales et expertes, dédiées à la gestion de flottes automobiles.

À l’origine, ce client nous sollicite pour la production d’un film destiné à promouvoir le lancement de leur nouvelle plateforme digitale. Une solution toute en une, intrinsèquement 360°, forte de 5 années de développement et riche de la plus puissante base de données jamais compilée à ce jour.

Parmi les nombreuses promesses de cette plateforme 2.0, la data se place au service des entreprises et de leurs gestionnaires pour leur offrir de faire les meilleurs choix et concourir à atteindre leurs objectifs RSE.

Il existe donc ici un lien direct entre performances économiques et bénéfices écologiques.

Certaines marques, telles que Tesla, sont devenues de véritables icônes. Leur seule présence à l’image suffit à traduire de nombreux bénéfices.

Du brief inital nous retenons ce fait principal : si Optimum Automotive existe depuis 10 ans, c’est bel et bien à une forme de nouvelle naissance qu’elle peut prétende. Une forme de “reboot”, plus engagé, plus vertueux, en phase avec les nouvelles orientations RSE des entreprises clientes.

Stratégiquement, cela nous incite à développer et proposer une intention qui déborde du cadre du pur film expertises – un format “catalogue” obsolète – pour placer celles-ci en résonance avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre temps.

C’est donc cette si précieuse alliance entre performance opérationnelle et développement durable qui nous a convaincus de produire une recommandation stratégique et formaliser une intention narrative toutes deux apparentées au discours manifeste.

Notre proposition s’avérait d’autant plus intéressante qu’elle offrait d’apprécier le retour client à l’aune de son adhésion sur le fond plus que sur la forme. Autrement dit : s’estimait-il légitime pour prendre la parole sur le registre du film manifeste ?

On en revient du coup à la cruciale question évoquée en préambule : le discours manifeste implique une réflexion où l’annonceur : sa marque, ses produits et services, ses expertises, ne peuvent être valorisés que s’ils s’accordent avec les politiques et les objectifs RSE. C’est un discours qui impose une certaine honnêteté intellectuelle.

Sommes toutes, une excellente façon de prendre du recul sur ses activités et de les apprécier via le prisme de la responsabilité et du développement durable.

Plus d’infos sur les coulisses de cette production ? C’est ici que ça se passe.

5 – FILMS MANIFESTE – NOS COUPS DE CŒUR

Parce que nous sommes curieux de tout et que, de même que la culture, la communication s’enrichir sans cesse de la créativité de l’ensemble de ses acteurs et artistes, on conclue ce Théma par 3 vidéos qui nous ont marquées cette année.

Des marques et des annonceurs sur des secteurs d’activité très variés, de même que les formats et approches narratives.

Des films sur des segments de production haut de gamme et dont les budgets offrent également une expérience visuelle et cognitive à la hauteur de ceux-ci.

À très bientôt pour un nouvel article…

MERCI auxéquipes FI Automotive, Ecofi, Optimum Automotive à toute la Team EO, ainsi qu’à tous nos partenaires, sur ce projet.

Pour une expérience optimale, cet article est également accessible au format Landing Page.

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Pour ce nouveau case study, on va plus particulièrement s’intéresser à la stratégie de marque en B2B et au marketing vidéo pour la renforcer.

Nous avons la chance de collaborer avec Carestream Dental depuis plusieurs années, pour tendre vers des réalisations qui conjuguent toujours plus de créativité et d’efficacité marketing.

C’est avec la production de leur film de marque international, que nous avons pu ensemble initié une démarche qui vise à transcender le discours et les modèles corporate, pour nous inscrire dans une véritable stratégie de marque.

Cette nouvelle réalisation, pour annoncer et promouvoir le lancement du nouveau scanner intra-oral CS-3800 du fabricant, renforce cette stratégie et la confiance accordée par Arnaud Cazimajou, global marketing manager chez Carestream Dental, dans nos équipes.

Mais déjà préciser de quoi il retourne et donc les fondamentaux qui président à cette stratégie…

FREE ! LES 2 FILM DE LANCEMENT DU CS-3800

1 – LES FONDAMENTAUX DE LA STRATÉGIE DE MARQUE

Un court flash back s’impose ici pour bien comprendre de quoi il retourne. Et pour cela, direction les USA.

À la charnière des années 50 et 60, les grandes agences de pub américaines et leurs créatifs ont atteint un point limite. Après avoir promu telle lessive en affirmant qu’elle lave plus blanc, placer dans le baril un cadeau destiné aux enfants, mis le paquet sur des packagings attrayants… Ils ne parviennent plus à valoriser les produits de leurs clients face à ceux de leurs concurrents.

Car le choix du consommateur est intrinsèquement lié à la notion de distinction. Il sélectionne toujours un produit selon un ou plusieurs critères qui forgent sa grille d’analyse en termes de besoins.

Et la limite a été justement atteinte : plus blanc que blanc ça n’existe pas !

La danseuse Shih Ya Peng sous l’objectif de la caméra RED montée sur harnais.
Au cadre : Benjamin, qui a assuré l’ensemble des prises de vues.

Il faut donc repenser totalement les modèles et changer de paradigme. Chercher à s’adresser aux consommateurs en transcendant le discours produit, fondé sur un argumentaire objectif, par un discours de marque, fondé lui sur des notions et valeurs subjectives.

La communication B2C bascule alors de la communication produit à la communication de marque. Pour gagner de nouveaux clients et fidéliser ceux déjà acquis, il faudra désormais susciter chez eux des affects bien plus cognitifs et même psychologiques.

Fumer des cigarettes Marlboro ou porter un jean Levi’s revêtent alors une tout autre sens. C’est inscrire ses choix de consommation pour affirmer son appartenance à l’Amérique des pionniers et à ses mythes fondateurs.

Vous avez saisi le concept 😉

2 – COMMENT NOUS ACCOMPAGNONS LES ACTEURS DU B2B

Les acteurs du B2B, au premier chef desquels les grands groupes industriels, ont eux poursuivi sur le même modèle durant des décennies. Leur communication se résumant presque toujours à un discours de force et de moyen, quitte à saturer de chiffres leurs argumentaires.

Jusqu’à ce que ce que… ils se retrouvent confrontés à la même problématique. Leurs prospects ne parviennent plus à les distinguer et à orienter leurs choix selon des critères exclusivement objectifs.

C’est une récurrence dans l’histoire des stratégies de communication : le B2B finit presque toujours par adopter les stratégies et les modèles du B2C avec un train de retard. Même si depuis quelques années le nombre de wagons tend à diminuer.

Témoins privilégiés de cette mutation, les équipes EO Production conseillent de nombreux acteurs du B2B, de toutes tailles et dans tous secteurs d’activité, pour réussir cette transition.

La danse, classique ou moderne et freestyle, magnifique métaphore pour exprimer la liberté ?

Cet accompagnement se traduit concrètement par des films volontairement plus inspirés, plus cognitifs, plus engagés, plus esthétiques aussi. Dotés d’une imagerie qui emprunte aux codes publicitaires et cinématographiques. Ils visent à valoriser l’annonceur non plus au travers de faits et de chiffres, mais d’un prisme de valeurs : crédible avec ses actions et sa philosophie entrepreneuriale et donc légitime.

Pour y parvenir, nous ambitionnons toujours de satisfaire à 3 objectifs :

– phosphorer et faire preuve de créativité et donc d’originalité
– placer le curseur afin que l’originalité serve l’efficacité marketing
– s’inscrire dans le moyen-long terme avec une stratégie murement réfléchie

3 – CONJUGUEZ LA STRATÉGIE DE MARQUE À TOUS LES TEMPS

De prime abord, déployer une stratégie de marque semble évident lorsque l’on produit un film flagship tel qu’un film de marque international, un film manifeste ou du brand content sur des engagements RSE.

Mais qu’en est-il lorsque la vidéo vise à annoncer et promouvoir un produit ?

On se retrouve alors  en effet dans un registre infiniment plus marketing, qui revêt même un caractère événementiel puisqu’il faut “marquer le coup” en un instant T. Bref c’est l’efficacité qui prime sur tous les autres critères.

La bonne démarche, la notre en tous cas, c’est justement de placer la créativité au service de l’efficacité.

Comme évoqué ci-avant, c’est avec leur film de marque international que nous nous sommes engagés avec Carestream Dental sur la voie d’une véritable stratégie de marque. Ce choix et cette conviction impliquent de produire des contenus vidéos qui, quels que soient les objectifs visés, s’inscrivent dans cette stratégie.

Il en va de la cohérence globale de communication. Une composante essentielle et trop souvent négligée par les annonceurs B2B.

Cette photo, c’est l’occasion de présenter Sarah, maquilleuse et costumière.
Ses expertises et sa polyvalence nous sont précieuses sur de nombreux projets.

Le réalisateur, Christophe Bauer, a donc opté pour un parti-pris visuel qui repose entièrement sur la figure rhétorique de la  métaphore.

Pour cela il s’est tout simplement référé à la promesse produit, pour rappel le tout nouveau scanner intra-oral CS 3800. Autrement dit : comment traduire cette promesse par un biais cognitif qui fasse immédiatement sens et valorise le produit ET la marque Carestream Dental ?

Les bénéfices du CS 3800 sont nombreux, tous issus de l’appétence et de la dynamique du fabricant pour l’innovation technologique au service des praticiens. Ils convergent toutefois tous vers une promesse qui tient en un mot : LIBERTÉ !

Et quoi de mieux que la danse pour traduire cette promesse ?

Non seulement cet art offre d’en signifier tous les bénéfices, via la chorégraphie et la mise en scène, il permet encore, sous sa forme contemporaine et freestyle, d’accentuer la modernité et le statut de précurseur technologique de Carestream Dental.

Un positionnement résolument haut de gamme, encore conforté ici par le choix du fabricant d’en confier le design et l’ergonomie au célèbre et incontournable studio F.A. Porsche.

C’est pourquoi notre casting de danseurs professionnels s’est orienté vers des visages jeunes et pluri-ethniques, confortant ainsi la dimension internationale de la marque.

4 – LE CHOIX DU TOURNAGE EN STUDIO

Tourner en studio, ça se décide pas uniquement selon une logique budgétaire ou encore de parer à toute contrainte météo. Ce choix doit également découler du parti-pris de mise en scène et donc de l’esthétique qu’on souhaite adopter selon les projets.

Sur ces films, le réalisateur a opter pour un tournage en studio pour s’accorder à l’imagerie minimaliste souvent usitée dans le registre médical. Et donc placer les danseurs sur le fond blanc du cyclo.

C’était également l’occasion d’offrir aux chorégraphies le plus de visibilité possible, l’œil des spectateurs n’étant sollicité par aucune autre action ou élément de décors dans le cadre.

Recourir aux caméras RED pour les vidéos d’un lancement produit ?
Tout sauf un caprice de chef-op, l’affirmation de nos ambitions pour une qualité premium.

Et comme évoqué ci- avant, nous aborderons les prochains projets pour Carestream Dental avec la même grille d’analyse. Car le tournage en studio, c’est un peu comme les plans en drone : il faut que ça fasse sens autant que ce soit utile.

D’ailleurs, une nouvelle vidéo pour Carestream Dental, toujours sur le modèle de la métaphore visuelle, est  d’ores et déjà en préparation. Et comme vous le découvrirez bientôt, on a fait des choix radicalement différents pour celle-ci.

S’impliquer dans une stratégie de marque implique en effet toujours de rebattre les cartes question créativité et d’éviter de reproduire les mêmes recettes. Sauf bien sûr lorsque l’on travaille sur une collection de vidéos ; les récurrences visuelles peuvent alors pleinement se légitimer.

5 – ET BIEN TEASEZ MAINTENANT

Un lancement produit, d’autant plus lorsqu’il est stratégique du fait de sa balance innovations / bénéfices, c’est un événement en soi. Recourir aux contenus vidéo pour l’annoncer et le promouvoir se doit donc de satisfaire à ce postulat événementiel.

Objectif : SAVE THE DATE!

Et pour ça, de même qu’au cinéma ou sur Netflix, on a pas trouvé mieux que le teaser. Autrement dit, une bande annonce d’un format très court pour une durée généralement comprise entre 15 et 30 secondes.

Et selon des logiques de budget et de calendrier, il peut être conseillé de produire plusieurs teasers, tel que sur ce projet qui en comprend 2. Ça permet d’une part de satisfaire à l’une des règles fondamentales du marketing vidéo : diffuser régulièrement des contenus vidéos. Et d’autres part d’attiser la curiosité et l’intérêt des publics cibles en lui donnant plus à voir.

S’ils sont tous 2 centrés sur la promesse “FREE”, les 2 teasers la décline chacun avec des arguments différent. De même que leur tempo musical est volontairement contrasté : lent et mélodieux pour l’un et nettement plus rythmé pour le second.

Quant à la diffusion, on se répètera une fois encore : ne surtout pas hésiter à y consacrer un budget.

D’autant plus lorsque, comme sur ce projet pour Carestream Dental, vos cibles relèvent exclusivement du B2B. Avec LinkedIn notamment, vous serez en mesure de cibler très précisément vos campagnes sponsorisées : secteur d’activité, poste, pays, villes, etc…

Un conseil à ce propos : question campagnes sponsorisées et/ou pre-roll YouTube, mettez le paquet sur les teasers. Ce sont eux en effet qui ont le plus de chance d’être visionnés intégralement. Vos publics cibles seront alors plus nombreux à s’abonner à votre page pro, pour s’assurer de découvrir le produit dès la diffusion de la vidéo intégrale.

Merci à Arnaud Cazimajou et toutes les équipes Carestream Dental,
Benjamin, Christophe, Gérard, Sarah et les équipes EO Production.

Une collaboration de longue date avec EO Prod et toujours la même satisfaction. Plus qu’une simple société de production vidéo, EO Prod est véritablement force de proposition en imaginant des concepts à la fois créatifs et pertinents.

Stéphane et son équipe maîtrise le media vidéo à la perfection. Que ce soit pour des lancements de produit ou du brand content, nous faisons régulièrement appel à EO Prod chez Carestream Dental et leurs créations font mouche à tous les coups.

Arnaud Cazimajou
Global Marketing Manager

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Tout d’abord, vous préciser le contexte de cette production riche de multiples vidéos.

Et déjà MYM, c’est quoi ?

MYM est un réseau social de forme “privée” où les créateurs donnent accès à leurs communautés de “fans” à des contenus exclusifs via un abonnement, mais aussi avec l’opportunité de contracter avec eux des contenus “sur-mesures”.

Lorsque Gaspard et Pierre, les 2 associés fondateurs de MYM, sollicitent nos équipes, ils souhaitent accompagner la croissance exceptionnelle de MYM en misant sur une stratégie globale de video marketing.

C’est donc une fusée à plusieurs étages que nous nous sommes chargés de concevoir, avant lancement.

Le business model MYM, c’est celui de la monétisation de contenus, avec un puissant levier d’engagement des créateurs.

Un programmes de parrainages leur permet en effet d’acquérir le statut d’ambassadeurs et tirer profit à hauteur de 10% des revenus générés par leurs filleul-le-s, et ce sans que la rémunération de ces derniers ne soit affectée.

Née aux États-Unis, la “Passion Economy” est un phénomène qui a fait basculer les réseaux sociaux dans une nouvelle ère, où les personnalités influentes sont en contact de plus en direct et même privé avec leurs communautés et leurs fans.

Autre spécificité de MYM : les créateurs ont la possibilité de redistribuer sans frais leurs revenus auprès d’associations et la plateforme redéfinit les règles de sécurité en oeuvrant au quotidien à l’élaboration de nouvelles techniques de protection.

Juste quelques chiffres pour traduire le succès de la plateforme, dont la création remonte à seulement 2 ans :

– 150 000 créateurs avec une progression de +10 % chaque mois
– une appli disponible en 8 versions natives : fr, en, de, it, es pt, pl, ru
– 6 millions d’inscrits avec 3 000 nouvelles inscriptions chaque jour
– plus de 1 million de contenus publiés chaque mois

1 – TRADUIRE LE BRIEF EN INTENTION

Ce 20 juillet 2021, MYM dévoilait sa toute nouvelle version, après plus d’un an de développement.

Dotée d’une toute nouvelle identité graphique mais encore et surtout s’enrichissant d’une technologie et de fonctionnalités dédiées au live, MYM change de braquet et se propulse dans une ambition à la hauteur de son succès.

D’autant plus que dans le contexte actuel, avec pour conséquence la perte de revenus pour les artistes du spectacle vivant, le live est plus que jamais un sésame stratégique.

Le live est une composante essentielle et stratégique pour les réseaux sociaux, la crise sanitaire en a intensifié le besoin, pour les artistes comme pour le public.

Et question stratégie justement, Gaspard et Pierre ne sont pas en reste. Dès nos premiers échanges ils nous sensibilisent à leur volonté de valoriser MYM non sur des indices d’audience ou de succès, mais en misant sur la valeur ajoutée que représentent les créateurs de contenus.

Ils savent mieux que quiconque que ce sont eux les locomotives de leur plateforme.

À contrario de leurs concurrents, ils ambitionnent donc une stratégie de communication qui hisse MYM au statut de plateforme de référence pour des contenus de qualité et sur une infinité de domaines : sport, détente, santé, gaming, cuisine, trading, musique, comédie, etc…

De l’autre côté du miroir, ou de l’écran plutôt, il y a les communautés de “fans”.
Leur fidélité compose la raison d’être des créateurs et bien sûr leurs sources de revenus

Fort du brief des 2 créateurs de MYM, nos équipes phosphorent et s’échangent des idées et pistes de réflexions, souvent enrichies de la veille média sur le web et les réseaux sociaux.

L’environnement résolument social media et digital de MYM nous incite d’emblée à imaginer pour premier étage de la fusée des capsules vidéo, chacune consacrée à un créateur ou une créatrice, dans une infinité de domaine.

Des vidéos de 30 secondes, parfaitement adaptées pour être déployées sur INSTAGRAM, le réseau social privilégié des créateurs. Ils l’exploitent en effet comme une véritable porte d’entrée, une invitation auprès de leurs followers à devenir des “fans”, avec la promesse de contenus exclusifs et d’un lien plus priviligié et même privé.

Les étages suivants seront respectivement un spot pub au format 30 secondes et une vidéo corporate qui donne la parole aux 2 associés-fondateurs, sous la forme d’interviews illustrées.

Notre veille média est de chaque instant : 12 à 15 onglets ouverts en permanence !
Il s’agit de ne rien laisser passer, identifier les grandes tendances, sur le fond comme sur la forme.

L’idée consiste ici à se réapproprier un “format” particulièrement apprécié en marketing vidéo par les marques et les annonceurs : le portrait, en le codifiant selon un modèle publicitaire, plus “punchy”.

Ne plus prétendre donc à une logique éditoriale ou documentaire, tel que ce serait le cas pour du brand content, mais miser sur l’efficacité du format capsule. Chacune mettant en scène un véritable créateur MYM, avec un message emprunt de spontanéité et de proximité, pour exprimer d’un même élan un bénéfice commun à tous les créateurs :

Quand je veux, où je veux et à destination de qui je veux !
MYM ça me plait et ça plait à mes fans

Selon un modus operandi désormais bien rodé, nous produisons une moodtape pour aider le client à se projeter plus aisément dans notre intention. Pour rappel, l’exercice consiste à monter une vidéo d’après des images préexistantes en recherchant à refléter le plus fidèlement possible l’intention créative.

C’est là que notre veille média quotidienne est des plus précieuses : outre qu’elle nous apporte sans cesse des idées et des inspirations, elle nous offre l’opportunité de télécharger et d’exploiter un matériau images inépuisable.

Suite à la présentation de notre recommandation, enrichie de cette moodtape, Gaspard et Pierre adhèrent immédiatement à l’idée et nous donnent le GO pour amorcer la préproduction.

2 – VIDÉOS AU FORMAT VERTICAL : POURQUOI & COMMENT

Le recours au format vertical nous offre d’aborder ici 2 questions : pourquoi et comment ?

Pour ce qui relève du pourquoi, nous sommes partis du principe que l’ensemble des publics cibles, les créateurs ET les fans donc, étaient assurément de cette génération pour qui le smartphone est le principal, voire l’unique device avec lequel ils se connectent. En marketing, on désigne ces publics sous les noms de “mobile first” et “mobile only”.

Leur rapport aux écrans est donc prioritairement vertical, intrinsèquement lié à celui de leurs smartphones et non à un écran TV ou cinéma. Tout juste le basculent-ils pour visionner des films et séries sur les plateformes VOD.

Adopter le format vertical sur ce projet c’était donc pas uniquement un clin d’œil générationnel, mais bel et bien la volonté de coller au plus près aux usages des cibles jusque dans leur rapport à l’image.

Quant au comment, il implique qu’on s’engage sur des voies un peu plus techniques.

Pour réaliser un film au format vertical, 3 options sont sur la table :

1 – filmer au format traditionnel 16/9 et recadrer ensuite dans l’image pour en tirer une version verticale

2 – filmer simultanément dans les 2 ratios ou, plus chronophage, l’un après l’autre  en faisant rejouer les scènes

3 – filmer exclusivement en vertical. Comme avec son smartphone donc, si ce n’est que c’est notre caméra que l’on pivote

Les options 1 et 2 seront toujours sélectionnées dès lors qu’il est prévu en amont de la production de disposer des vidéos dans les 2 formats : horizontaux et verticaux, selon les canaux de diffusion. Ce sera donc la solution retenue pour un spot publicitaire diffusé en TV mais également décliné au format vertical pour les réseaux sociaux.

Pour les capsules, il a été entendu que leur diffusion relèverait uniquement du digital. Une stratégie que l’on a donc traduite en un parti-pris de réalisation pour appréhender nos cadres et la mise en scène exclusivement dans un format vertical.

Et tirer ici profit de la compacité de nos caméras Blackmagic Pocket Cinema. tout en nous assurant l’opportunité de pouvoir recadrer aisément et sans perte de qualité, en tournant exclusivement en résolution 4K.

Sur les tournages, le monitoring vidéo était donc lui aussi incliné à la verticale, histoire de ne pas solliciter de trop les cervicales du réalisateur et de son chef-op.

3 – VIDÉO MARKETING : DÉMULTIPLIER LES CONTENUS

Sur cette production, c’est la réalisation d’une série de 6 capsules qui a été signée.

Les 4 premières, d’ores et déjà finalisées, sont destinées au lancement de la nouvelle version de MYM. Elles figurent 4 créateurs et reflètent la diversité des thématiques et donc des contenus qu’ils proposent à leur communauté respective.

Ils et elle sont :

– Julien Gaulet, un chef cuistot qui s’est fait connaitre sur Instagram avec une approche de la cuisine décomplexée

– Killian, coach sportif dument diplomé et dont les entrainements et suivis personnalisés font référence en fitness

– Romain Bailleul, coach en trading atypique qui conjugue décontraction et sérieux

– Melinda, make-up artist et maquilleuse professionnelle pour le cinéma, la télévision et la mode

CAPSULE #01 JULIEN

CAPSULE #02 KILLIAN

Pour mettre en scène leur communauté de fans, avec des délais de production particulièrement serrés, nous avons ici encore pu tirer tous les avantages de notre réseau de comédiens et figurants, enrichi en permanence sur notre outil CRM, notamment suite à nos appels à castings.

Pour chaque créateur, nous souhaitions faire figurer 4 à 6  fans. Mission accomplie dans les temps impartis !

Les 2 prochaines capsules offriront de maintenir la cadence, une composante essentielle du vidéo marketing.

En effet, c’est une partie qui se joue dans la durée, à l’opposée donc d’une opération one shot.  Elle implique donc de produire et diffuser régulièrement des contenus vidéo pour conserver et renforcer sans cesse le lien avec les public cibles.

Le spot pub 30 secondes s’intègre donc logiquement à cet objectif.

CAPSULE #03 ROMAIN

CAPSULE #04 Melinda

4 – SPOT PUBLICITAIRE : LE FORMAT ROI

Le format 30 secondes est le plus usité en pub TV, c’est en quelque sorte le mètre étalon du spot publicitaire.

C’est naturellement ici la vidéo qui a vocation à être la plus largement diffusée, de sorte à toucher un maximum des public-cibles et les fédérer autour de MYM : fans et abonnés, ou aspirants créateurs de contenus sur la plateforme.

Bref, cette vidéo c’est le flagship MYM et il faut donc lui assurer une vitesse de croisière constante.

Un spot TV c’est le flagship de la stratégie vidéo marketing.
Le cross-canal TV & digital s’impose désormais pour modèle de diffusion.

Nous avons donc misé sur un matériau image 100 % original, en ne recourant qu’à un unique plan banque image. Faut dire aussi qu’en plein moi de mai, les cimes enneigées se font nettement plus rare.

La rythmique a aussi été pensée différemment de celle des capsules.  Nous souhaitons un tempo supérieur, parfaitement adapté aux usages et aux codes du spot publicitaire. D’autant plus avec des publics cibles par essence digital native, et donc biberonnées aux réseaux sociaux et au binge watching de vidéos sur les plateformes.

5 – L‘OCCASION D’UNE PRISE DE PAROLE DES FONDATEURS

Le lancement de la nouvelle version de MYM c’est également l’opportunité d’une prise de parole des 2 associés fondateurs.

C’est pourquoi Gaspard et Pierre ont souhaité compléter l’ensemble du dispositif d’une vidéo articulée autour des interviews de chacun. L’occasion de s’adresser à l’ensemble des publics, au delà donc du cercle des créateurs et de leurs fans, en direction des médias, des investisseurs et de la sphère professionnelle web et réseaux sociaux.

Sur le principe, on parlera donc d’une vidéo “corporate”, même s’ils ont souhaités que leur verbatim respectif, quand bien même préparé en  amont, soit à l’image de MYM : spontané et en prise direct avec leurs publics.

Ils y précisent en détail l’écosystème MYM et combien leur plateforme s’inscrit pleinement dans l’essor du phénomène de la “Passion Economy”. En phase avec les nouvelles attentes des créateurs, comme de leurs fans, pour des échanges sans cesse plus directs et privilégiés, avec pour leitmotiv :

Créer du lien avec leurs communauté !

Ils expriment encore leurs engagements et les investissement technologiques, financiers et humains, pour offrir un réseau social toujours plus rassurant et respectueux. Leurs priorités et les promesses de MYM :

– protéger les créateurs avec des profils non usurpables

– désanonymiser et responsabiliser les créateurs
– certifier l’identité de l’intégralité des utilisateurs
– protéger les publics mineurs

MYM version 2 c’est un coup de kick et le start d’une nouvelle ère, l’occasion d’une prise de parole pour Gaspard Hafner & Pierre Garonnaire

Des engagements qui donneront prochainement lieu à l’élaboration d’une charte, élaborée en étroite collaboration avec les institutionnels et les associations pour offrir un écosystème fiable, sécurisé et responsable.

Et enfin tout le potentiel d’avenir pour MYM avec le développement de la plateforme à l’international, déjà initié de longue date mais qui avec la nouvelle version prend un nouvel essor.

6 – DIFFUSION, OBJECTIF : BREAK THE INTERNET !

Le territoire de MYM c’est celui du numérique, la sphère du digital pur et dur, c’est pourquoi il est logique que la diffusion des vidéos MYM soit à la hauteur des ambitions de la plateforme. Et force est de reconnaitre qu’elle sera ici massive et ne s’interdira aucun des multiples canaux offerts, comme autant d’opportunités de toucher les public-cibles.

Pour rappel, c’est le 20 juillet de cette année qu’est lancée nouvelle version de MYM et c’est donc à cette date qu’ont été diffusées l’intégralité des vidéos d’ores et déjà produites. Que viendront ensuite enrichir les prochaines capsules Créateur.

Sur le plan digital, les vidéos seront pushées via :

– campagnes sponsorisées Instagram & Facebook
– campagnes pré-roll YouTube

À la date où nous publions cet article, une stratégie de diffusion cross canal est à l’étude pour, à l’horizon début 2022, renforcer la diffusion avec de l’achat d’espaces :

– en télévision
– sur les sites web à très fortes audiences

Pour MYM, dont le territoire de marque est intimement lié à la sphère du digital, les campagnes de diffusion des vidéos sont à la hauteur de ses ambitions.

S’il est impossible de pronostiquer les résultats, d’autant plus que le calendrier des campagnes se poursuivra sur le long terme, ce sont des millions de vues que l’ensemble des vidéo réaliseront rapidement.

Cette collaboration avec MYM marquera sans doute un palier pour nos productions, avec probablement à la clé des records de diffusion. C’est une étape importante pour nos équipes car nous privilégions avec l’ensemble de nos clients une relation qui ne se bornent pas à la seule réalisation de contenus vidéo.

Nous tendons en effet vers un rôle de conseil pour aider chacun à maitriser et adopter une stratégie de vidéo marketing qui leur permette d’atteindre leurs objectifs, en réfléchissant toujours en amont sur les formats de contenus vidéo les plus appropriés. Quitte parfois à tordre le brief initial et à soumettre des pistes non envisagées par le client.

Bref on s’investit selon la logique de partenaires de leur réussite et sur le projet MYM, Gaspard et Pierre nous ont vraiment offert les conditions et la confiance optimales pour y parvenir.

Merci à Gaspard et Pierre pour la fantastique opportunité d’accompagner leur success story, aux créateurs MYM et aux modèles et figurants, ainsi qu’à l’ensemble des équipes EO ayant participé à ces productions : Benjamin, Christophe, Gaël, Gérard, Sarah.

Les temps changent, ou plus exactement ils évoluent.

Et c’est pourquoi il est opportun d’actualiser certains de nos articles, notamment les THEMA qui ambitionnent un tour d’horizon complet, façon 360.

Aujourd’hui donc, nous vous proposons une mise à jour enrichie de nouvelles références vidéo de cet article thématique consacré à la marque employeur.

Dans un contexte où l’emploi demeure une question cruciale, à l’échelle individuelle, entrepreneuriale ET sociétale, la marque employeur compose le levier stratégique offrant de sensibiliser les public cibles, afin de les attirer à soi comme de fidéliser les talents déjà conquis.

C’est là la principale spécificité de la marque employeur : elle satisfait à 2 objectifs autant qu’à 2 cibles distinctes, à l’externe et à l’interne donc. Cela lui confère une dimension stratégique particulière, que ne peuvent ignorer les entreprises, et ce quelles que soient leurs tailles et leurs secteurs d’activité.

Ce qui demeure toutefois immuable, c’est notre séquence « flashback » d’introduction au concept et préceptes de la marque employeur.

C’est parti donc !

MARQUE EMPLOYEUR, EMPLOYER BRANDING – AU COMMENCEMENT

La marque employeur n’est pas en soit un concept récent, mais pas bien vieux non plus.

Voici une belle réflexion de Normand qu’il convient d’expliciter. On date sa création ou plus exactement le premier usage qu’il est fait de cette appellation à l’année 1990, à l’occasion d’un séminaire sur le management et donc dans la langue de Shakespeare : employer branding. Bientôt 30 ans donc, ce qui peut sembler se référer à la préhistoire pour les millenials, à laquelle on conseillera au passage et prosaïquement de montrer un peu plus de respect pour les ainés.

C’est dans la foulée de cette conférence que les anglais Simon BARROW et Tim AMBLER théorisent la marque employeur dans un article de la revue Brand Management. Ils posent par la même les bases d’un nouveau concept visant à « appliquer les techniques du management de marque (autrement dit le marketing) au management des ressources humaines ». Celui-ci murit durant les années 90 – en 1998, le français Didier Pipelet dépose même l’expression « marque employeur » auprès de l’INPI – pour devenir une composante indissociable des stratégies RH des grands groupes et des PME florissantes.

C’est un fait désormais avéré : si Léonard de Vinci n’avait pas passé son temps à gribouiller, il aurait pu inventer la marque employeur !

La bulle technologique et plus particulièrement la révolution internet participeront ensuite considérablement de l’essaimage de la marque employeur, tout particulièrement avec l’apparition des startups qui plus que toutes autres formes entrepreneuriales contribuèrent à son succès. Ces sociétés, très similaires à des TPE à leur naissance,cultivèrent en effet comme jamais la logique et le sentiment d’appartenance jusqu’à le codifier.

En grossissant, du moins pour celles qui survécurent à l’explosion de la bulle internet,  jusqu’à devenir pour certaines d’entre elles des moguls de l’économie à l’échèle de la planète – les fameux GAFA – ces startups sont devenus de véritables modèles, des référents pour leur stratégie marketing comme pour leur politique RH puis RSE.

Aujourd’hui la marque employeur ne peut être ignorée d’aucune entreprise : elle est l’une des valeurs indispensables à l’équation réussie d’une stratégie globale  de communication.

Au début de notre ère, on ignorait tout de la marque employeur.
Le fouet suffisait à maintenir la productivité. Charlton Eston dans Ben-Hur.

Profitons toutefois de cette interlude temporelle pour préciser que si la création de l’appellation marque employeur est clairement identifiée sur la timeline du parfait communicant, son existence comme son expression sont bien antérieures.

Il est en effet des corps de métier pour lesquels certains composants et signes extérieurs sont indissociables de la fonction. On parle ici notoirement de l’uniforme. Celui-ci tenait lieu, et tient d’ailleurs toujours, autant du signe distinctif que d’appartenance, dont la valorisation vaut donc autant à l’interne : le fameux esprit de corps, qu’à l’externe : le non moins fameux prestige de l’uniforme. Et il serait erroné de penser que cette logique ne vaut que pour les militaires, il en va strictement de même pour l’aviation civile et plus particulièrement pour le personnel volant.

Si l’occasion se présente à jour un jour de vous entretenir avec un steward, une hôtesse de l’air, voire un(s) pilote ou un(e) commandant(s) de bord, questionnez cette personne sur les regards que lui porte le public alors qu’elle se trouve hors de l’avion et donc immergé dans la société civile. Vous serez surpris de voir combien, ce malgré la démocratisation inexorable de l’aviation civile, nous portons un regard emprunt de bienveillance et presque de glamour pour ces professions. Et cet attachement, ce prestige même, passe en premier lieu par le vestiaire qui représente le tout premier vecteur de communication. Nous sommes tous des « hommes sandwich » en puissance, aurait pu théoriser un spécialiste de la communication, nous le faisons donc à sa place.

Pour illustrations, notez avec les quelques exemples ci-dessous comment les agences officiant pour les compagnies aériennes jouent à fond la carte du prestige de l’uniforme et donc de la société auprès des jeunes générations. Le sous-texte est sans ambiguïté : « Join us when  your are old enough to work ». De la pure marque employeur avant l’heure et à destination des plus jeunes histoires !

Dès les années 50 l’aviation civile exploite le prestige de l’uniforme.
De la marque employeur avant l’heure, destinée au plus jeunes et… aux mamans !

Mais cette stratégie d’exploiter le vestiaire comme élément communiquant ne saurait être cantonné à l’uniforme. Certaines sociétés, toujours américaines il est vrai, ont développé de véritables codes d’appartenance et donc de reconnaissance. Dès les années 50, l’américain IBM a ainsi standardisé un vestiaire masculin au point que ses personnels masculins soient surnommés les « men in blue ». Le dress code se réfère ici à 4 pièces essentielles : un costume droit de préférence bleu marine , une chemise blanche avec des boutons blancs, une cravate à rayures « club » et enfin un chapeau. Pure ambiance Mad Men !

Si les choses ont depuis bien évolué, quand bien même on ne s’habille toujours pas chez IBM comme chez Pixar ou Google, ces codes sont encore en grande partie en vigueur, à l’exception toutefois du couvre chef. Ne pas les intégrer pour un nouvel entrant c’est se placer dans la marge, une attitude non conforme à la norme et qui ne participe donc pas des signes ostentatoires identifiés de longues dates.

Toujours dans les 50s, IBM formate le dress code masculin de ses executives : costume sombre bleu marine, chemise blanche, cravate club et… le chapeau.

Pour clore ici cette partie, nous évoquions ci-avant le cas de Pixar et de Google. Notez bien que la décontraction et le penchant ouvertement « casual » et même sportswear et geek du look de leurs salariés participent tout autant des messages souhaités par leurs dirigeant. En faisant de la chemise hawaïenne et imprimée la pièce essentielle de son dressing – il en possède plus de 350 – John Lasseter, Vice Président puis Directeur de Pixar suite à son rachat par Disney, donne le La à ses collaborateurs et collaboratrices : lâchez-vous, habillez vous comme il vous plait, ce sera l’un de nos signes distinctifs.

Si on a rien contre la chemise hawaïenne, on est toutefois plus perplexe quant à certains codes vestimentaires. Et donc, comme vous l’aurez parfaitement intégré, en communication l’habit fait plus que jamais le moine.

Chez Google, on joue à fond la carte de la décontraction quitte à défier les lois du sartorial : Owen Wikson & Vince Vaughn dans Les Stagiaires.

CIBLES INTERNE ET EXTERNE : LES 2 FONT LA PAIRE

On l’a écrit en préambule de cet article, la marque employeur s’adresse autant à l’interne qu’à l’externe. Ce à quoi vous pourrez rétorquer, non sans justesse que ce n’est pas la seule à présenter cette caractéristique. Vous avez non seulement raison, mais cela prouve en plus que vous suivez et bravo donc.

La spécificité de la marque employeur c’est que sa mise en œuvre n’a de sens et d’utilité que si elle satisfait aux attentes et motivations des 2 cibles. Dans le cas contraire, la sanction est alors sans appel : il faut revoir sa copie !

Concernant l’interne, l’objectif est de fidéliser en renforçant le sentiment d’appartenance. Pour ce qui est de l’externe, l’objectif prévalant est de donner l’envie de rejoindre la société et non la concurrence.

Sur un marché de l’emploi de plus en plus compétitif, digitalisé et donc versatile, avec des enjeux d’autant plus forts que les postes et fonctions présentent une valeur ajoutée et stratégique, les entreprises se doivent de renforcer leur marque employeur. Une réalité que reflète d’ailleurs les briefs avec nos clients : attirer à soi les talents et ne pas les laisser partir chez les concurrents, dans un environnement où les choix doivent être actés toujours plus vite.

Depuis plus de 10 ans, c’est indiscutablement McDonald’s France qui fait référence en la matière. Tout à commencé en 2008 avec un film dont la réalisation a été très intelligemment confiée au cinéaste Jacques Audiard. Composée initialement de 3 spots, nous partageons celui qu’on estime le plus exemplaire en regard de l’objectif visé : un propos emprunt de véracité, qui « accroche le réel ».

Désolé par contre pour la qualité car à l’ère de la 4K, ça pique les yeux 😉

Ce film intègre le cercle plutôt restreint des pubs qui donnent envie d’y croire. L’intelligence du discours comme celui de la mise en scène naturaliste, comme une séquence de vie captée sur le vif, concourent à sa réussite. Le film parvient ainsi à confronter les préjugés que nous portons tous aux métiers du fast-food à la réalité du terrain et aux perspectives offertes de carrière, chez McDonald’s ou… ailleurs, comme le conclue non sans humour le spot.

Le film ne cherche d’ailleurs pas à conclure sur un happy-end, façon réclame d’antan, mais laisse au contraire les 2 parties camper sur leur position. Le jeune homme comprend que les préjugés ont la peau dure et qu’il faut parfois savoir laisser filer, plutôt que s’échiner à convaincre à tout prix.

C’est que depuis 2005 et sa première campagne « Emploi », la direction française de Mac Donald’s a fait de la marque employeur une des composantes indissociable de sa stratégie globale de communication. En cela, elle fait véritablement figure en France de précurseur en ayant consacré des budgets en production comme en achats d’espaces comparables à ceux pour une communication produit, promotionnelle ou de marque.

L’enseigne remet fréquemment le couvert – pardon, le plateau – telle que cette année encore avec sa nouvelle campagne :

D’autres grandes marques B2C ont également emprunté cette voie, telle que  Nespresso avec son film « La quête du geste parfait » qui conjugue habilement le discours manifeste à celui de marque employeur. On précisera toutefois ici que pareilles campagnes en mass média TV et cinéma ne peuvent concerner qu’un nombre restreint d’annonceurs. Il s’agit en effet d’avoir les coudés franches question budget !

Et plus récemment encore, saluons la subtilité de la pub « Maman, la plus belle du monde » pour Intermarché, un pur film de marque B2C qui engage également un sous-texte dédié à la marque employeur. La communication s’est aussi une affaire de poupées russes.

Pour dernière référence issue de notre veille média, ce film pour le cabinet d’audit financier Grant Thornton très représentatif d’une tendance actuelle, soit le recours à des plans achetés sur des sites banque d’images. Des footages dans le jargon de la production vidéo.

Le procédé permet de produire vite et offre l’avantage d’une maîtrise des couts optimisée en s’affranchissant de l’étape du tournage et de tous les frais s’y rapportant équipes techniques, matériel, figuration, déplacements…

Combiné à un montage punchy, sur la bonne musique, et enrichi de « big titles » il est particulièrement efficace pour être diffusé via tous les canaux, notamment les smartphones qui représentent désormais le device sur lequel la majorité des vidéos sont visionnées.

Une limite toutefois, à laquelle nous sensibilisons toujours nos clients : les meilleurs plans reviennent souvent d’une vidéo à l’autre et parfois même pour des annonceurs en concurrence directe. Autant d’occasion de confusion pour les publics cibles, au risque de la cannibalisation : communiquer pour son concurrent !

MARQUE EMPLOYEUR : DES CONTENUS QUI SE CONJUGUENT AU PLURIEL

Pour ce qui relève de notre cœur de marché, à savoir la communication B2B, un grand nombre de nos clients nous ont d’ores et déjà sollicités pour la production de contenus vidéos destinés à renforcer leur marque employeur. S’ils servent tous peu ou prou le même objectif, ces vidéos satisfont aussi à des logiques différentes, selon les besoins exprimés par les clients lors du brief initial.

Les vidéos ci-dessous intègrent presque toutes une série complète, selon la logique de « collection ». Une stratégie de video marketing est d’autant plus efficace que selon une logique de volume. Que les vidéos soient publiées en un même temps ou fonction d’un calendrier de diffusion, comme autant d’occasions de toucher les publics cibles.

Première illustration avec le groupe Europorte, anciennement Eurotunnel et filiale du groupe Getlink, avec pour demande la réalisation d’un film corporate, complété de 2 films portraits métiers qui lui fasse écho. Autre objectif exprimé par le client : qualifier les profils des candidats en les sensibilisant avec des portraits qui sonnent « justes » jusqu’à créer une affinité avec les publics cibles.

En résultent des productions qui mettent l’accent sur l’humain et les gestes métiers selon une approche formelle globale, qui renforcer la cohérence d’ensemble.

Seconde illustration le groupe Ginger CEBTP, selon le même modèle de portraits s’agrégeant à un film corporate, à une nuance prête et de taille : l’intervention du texte, selon les préceptes de la narration.

Sur ce projet, notre client souhaitait verbaliser leurs expertises avec un discours plus cognitif et qui transcende les propos convenus et rabâchés du corporate. Et ainsi placer les expertises du groupe en résonance directe avec les hommes et les femmes qui les portent au quotidien

Il a donc été fait appel à l’un de nos rédacteurs pour donner corps et texte à cette volonté, en plaçant les connaissances et le savoir au cœur de la philosophie entrepreneuriale de Ginger CEBTP. Pour accentuer encore ce trait, le choix a été fait d’exploiter la même voix off pour les 4 films portraits/métiers. Ces derniers, bien qu’ils diffèrent, sont ainsi animés par la même passion.

Et maintenant, un tout autre cas de figure avec notre client EN3S, soit l’École Nationale de Sécurité Sociale dont la mission est de former les futurs dirigeants de la protection sociale au sein de l’ensemble des organismes publiques acteurs de cette mission. Le recrutement n’obéit plus ici aux règles du secteur privé, mais passe nécessairement par l’inscription puis la réussite à un concours d’entrée, chaque année début juillet.

L’objectif exprimé EN3S :  faire connaitre l’école et la variété des débouchés professionnels afin de promouvoir l’inscription au concours. Pour le mener à bien, le format retenu ici est celui d’une web-série comprenant pas moins de 14 vidéos. Publiées selon un planning de diffusion étalé sur un mois et optimisées par des campagnes sponsorisées via les réseaux sociaux de l’école.

Résultat : dans un délai plus court que celui prévu, les vidéos dépassent les 150 000 vues escomptées.

Seconde illustration sur le principe d’une collection : 2 des 10 vidéos réalisées pour le service RH du groupe lyonnais de prévoyance santé Apicil.

La tonalité du discours est ici nettement moins institutionnelle, plus décontractée même, avec une dynamique de montage plus « cut », selon la volonté du client pour qui le bien être au travail compose véritablement la clé de voute de sa marque employeur.

RENFORCER SA MARQUE EMPLOYEUR VIA L’ÉVÉNEMENTIEL

Une approche radicalement différente maintenant, avec cette vidéo également issue de nos productions.

Elle s’intègre en effet dans un événement, soit un concours entre équipes d’étudiants ingénieurs, organisé par notre client Segula Technogies, en partenariat avec le constructeur automobile Renault.

Échelonné sur 5 mois, nous avons privilégié sur ce projet une approche brand content en réalisant 3 épisodes apparentés à des formats mini documentaires, retraçant les grandes étapes du concours.

Ici c’est donc toute une synergie, entre formation et monde professionnel, qui est mise en avant pour sensibiliser les élèves ingénieurs. Une cible plus que jamais courtisée, et ce dès la phase écoles, par les grands groupes qui cherchent plus que jamais à attirer leurs futurs talents avant que ceux-ci soient positionnés sur le marché de l’emploi.

Nous publions ici le premier épisode du Twizy Contest.

LE MOTION DESIGN DYNAMISE LA MARQUE EMPLOYEUR

Peu exploité en matière de vidéo marque employeur, l’animation en motion design n’en demeure pas moins un format doté de ses propres bénéfices.

Cette vidéo a été réalisée par nos équipes pour Engie Global Business Support – Engie GBS – la division support du groupe, qui regroupe l’ensemble des Centres de Services Partagés (CSP) d’Engie en France et en Belgique.

Nous répondions alors à un double objectif :

1 – faire connaitre et sensibiliser l’ensemble des collaborateurs au rôle clé d’Engie GBS dans l’exercice quotidien de leurs missions.

2 – valoriser la marque employeur auprès des futur(s)s postulant(e)s en reflétant une image attractive des fonctions support.

LA MORALE DE L’HISTOIRE

On souhaite que pour ceux qui ont auront découvert cet article, ce fut l’occasion d’approfondir leur connaissances et d’appréhender les stratégies inhérentes à la marque employeur, sous l’angle du marketing vidéo. Et pour les autres, une forme de révision et l’opportunité de découvrir de nouvelles vidéos.

Et pour finir sur une note morale, rappelons une simple évidence : l’adoption et la mise en œuvre opérationnelle d’une stratégie marque employeur ne peut se faire que dans le cadre d’une politiques RH et RSE qui fassent pleinement sens.

Prôner l’humain et l’accomplissement professionnel respectueux de tous ne peut et ne doit jamais relever que de la seule communication, mais bel et bien de l’action.

Même les meilleures vidéos ne sauraient masquer, ou alors seulement un temps, une éthique défaillante et des dysfonctionnements avérés.

Et pour cadeau bonus de conclusion, l’une des meilleures références en la matière : le film #FranchementRespect de la FNTP qui, bien avant tout le monde, avait osé le slam et une communication radicalement différente pour un film aussi ambitieux que réussi.

Pour une expérience optimale, cet article est également accessible au format Landing Page.

Promoteur engagé pour l’immobilier durable, le Groupe LAMOTTE nous confie la réalisation de son premier film de marque.

Un case-study sans même parler du brief client, c’est comme édifier un bâtiment sans fondations, ça ne tient pas debout !

Le brief c’est pour nous une étape cruciale : il s’agit d’appréhender les attentes et les motivations exprimées dans leur globalité. Et donc pour recourir à un terme en vogue actuellement, adopter une démarche holistique au profit d’un point de vue qui sache prendre de la hauteur et apprécier toutes les composantes des stratégies en marketing et communication de l’annonceur.

C’est assisté de son agence conseil NewSens que le groupe Lamotte nous sollicite pour la production de son film de marque. La demande est très clairement exprimée comme le prolongement direct et naturel du manifeste de marque. Autrement dit le mettre en image en sachant :

– rendre compte de leurs expertises et références
– exprimer les valeurs et les conviction qui les animent
– traduire leur engagement en faveur d’un immobilier responsable
– s’adresser à l’ensemble de leurs cibles : professionnels, institutionnels et grand-public

1 – LA VOIX-OFF POUR INCARNER LE MANIFESTE DU GROUPE

On y sensibilise très fréquemment nos clients et prospects : exprimer et fédérer les publics autour d’un spectre de valeurs, de convictions et d’engagements passe prioritairement par le langage. On peut certes envisager de les signifier en recourant au seul matériau image, mais la portée du message n’accède pas alors à la richesse sémantique et cognitive du verbe.

C’est pourquoi, dès l’amorce du projet, il était entendu que le film manifeste Lamotte reposerait sur une voix-off volontairement inspirée de certains codes de la communication publicitaire B2C.

Ce souhait s’inscrivait dans notre volonté de doter Lamotte d’un film qui puisse toucher le plus large éventail de publics cibles. L’ensemble des professionnels de la construction bien sûr, mais également les collectivités territoriales ainsi que les usagers finaux, selon une logique B2B2C. À savoir tous ceux qui vivent et/ou exercent leurs métiers dans des bâtiments conçus et réalisés par le groupe.

La première étape donc, lors de la phase de pré-production, a consisté à rédiger et faire valider la voix-off par le client. Ce travail d’écriture a été réalisé en étroite collaboration avec l’agence NewSens qui, fait assez rare pour le faire remarquer, avait dès l’appel d’offre produit une première version de celle-ci.

Sur le tournage, chacun de nos plans ont été actés et préparés en amont.
Ils doivent tous s’intégrer à la partition de la voix-off, lui faire écho, l’enrichir

2 -TRAVAILLER EN ÉQUIPES

De prime abord, ça peut sembler un lieu commun, un peu comme enfiler des perles. On préfèrera donc poursuivre dans l’analogie avec les métiers de la construction, pour signifier combien la production d’un film est soumise à des règles intangibles, qui en conditionnent la qualité comme l’efficacité.

Parmi ces règles, et déjà évoquées dans nos précédents case-studies, le respect des phases avec pour sacro-saint triptyque : pré-production, production (tournage) et post-production. Trois phases donc auxquelles on peut désormais ajouter la diffusion puisque dans un contexte résolument digital, l’on peut démultiplier les canaux de diffusion en appliquant une véritable stratégie cross canal.

Celle-ci sera d’autant plus efficace qu’elle aura été dûment réfléchie en amont, afin d’identifier l’ensemble des contenus vidéo à produire : teasers, capsules complémentaires, versions square ou verticales, ainsi bien sûr que l’ensemble des opportunités offertes par les différents canaux : en diffusion organique (gratuite) ou commercial (campagnes sponsorisées, vidéo pre-roll).

Lever du jour, 3 embarcations, 6 personnes à bord, liaisons talkie walkie
Cette scène a requis une coordination parfaite et de chaque instant des équipes

Seconde règle et non des moindres : structurer une voire plusieurs équipes pour mener le projet à bon port.

On ne choisit pas le calendrier dans lequel une production vient se placer. Certaines obéissent à des logiques saisonnières mais la majorité des films pour lesquels nous sommes sollicités ne sont par essence pas attendus, pas plus que nous ne maîtrisons la date de livraison souhaitée par nos clients.

C’est pourquoi nous avons adopté des modèles de production qui nous offre un maximum d’agilité, sans interférer sur la qualité de nos réalisations.

Pour ce film, le planning de nos tournages en cours et les 2 régions géographiques concernées – Bretagne et Auvergne Rhône-Alpes avec une douzaine de sites – nous ont amené à opter pour une co-réalisation. Chacune des 2 régions  a été ainsi respectivement confiée au tandem Hatim Helmrini et Christophe Bauer.

Ils se sont donc accordés sur l’intégralité des partis pris stylistiques et esthétiques de sorte à produire un matériau image le plus homogène qui soit : valeurs de cadre, colorimétrie, exploitation des lumières naturelles et artificielles. Le choix d’une production entièrement tournée et montée en résolution 4K, comme désormais toutes nos productions premium, a également été décidé dès la phase de pré-production.

3 – LE FILM CHORAL POUR TRADUIRE TOUTES LES VIES

Le procédé du film choral recouvre autant des notions stylistiques que narratives. Il consiste comme son nom l’indique de façon littérale à mettre en scène une série de personnages avec pour fil rouge narratif un trait commun. Ici, c’est bien entendu Lamotte, ses réalisations et son identité de marque, qui les réunit tous.

Ce film implique très précisément 33 personnages. Ce sont celles et ceux qui vivent ou travaillent dans les réalisations du groupe, mais également les collaborateurs Lamotte. Parce que le groupe souhaitait fédérer un maximum de ses salariés à la réalisation de ce film, il entremêle des personnages interprétés par ces derniers, à d’autres joués par des figurants professionnels, ainsi qu’un musicien expérimenté pour le tout jeune batteur.

Ce persona joue d’ailleurs un rôle clé, puisque c’est lui qui impulse la rythmique du film à compter de sa première apparition. Nous souhaitions en effet miser sur une musique où prédomine les percussions pour traduire et renforcer la promesse Lamotte : toutes les vies, ce sont autant de cœurs qui battent la mesure.

Plus de 30 personnages composent le film Lamotte !
Le recours au film choral s’imposait pour traduire la promesse « L’immobilier de toutes les vies »

L’autre grand bénéfice du film choral c’est d’offrir une grande liberté en entrecroisant les personnages sans trop avoir à respecter une quelconque chronologie. On peut ainsi éviter tous les écueils d’une narration exclusivement linéaire en recherchant à entremêler les différentes séquences selon des logiques de rythme. Jouer des ruptures entre les ambiances lumières, diurnes ou nocturnes, ou encore des raccords sur le mouvement.

Les films gagne alors en spontanéité, il se fait plus vif, limite « jazzy » telle une partition improvisée, et gagne en efficacité pour produire des affects auprès des publics cibles en facilitant le processus d’identification. Car, générer et renforcer un capital sympathie à l’égard d’une marque, c’est en effet savoir tendre aux publics cibles un miroir dans le reflet duquel ils se reconnaissent et donc s’identifient.

Et enfin, évoquer ici bien sûr combien le film choral se prête également à mettre en scène tous les persona qui doivent y figurer. Du couple de jeunes actifs à celui des seniors, le film Lamotte met ainsi en scène toute une galerie de personnages qui valorisent le champ complet des expertises et services du groupe : résidentiel, tertiaire, mais encore l’exploitation-gestion de résidences intergénérationnelles.

4 – TIRER PROFIT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

La révolution numérique a agit à l’instar d’un « game changer » comme le disent les anglo-saxons. En matière de production audiovisuelle, sans doute même plus que dans bien des métiers, puisqu’elle a totalement modifié toutes les étapes qui mènent à la réalisation d’un film.

On prépare, tourne, monte et diffuse un film désormais selon des process et des outils totalement différents de ceux qu’on exploitait auparavant. Et cette révolution est toujours en cours, donnant lieu à des innovations incessantes, en regard desquelles nos équipes procèdent à une veille technique quotidienne.

Nous sommes donc fréquemment amenés sur nos productions à expérimenter de nouveaux équipements, pour en valider certains et les intégrer dans
nos workflows et en rejeter d’autres que l’on aura jugé inadaptés ou simplement trop gadget.

Une appli de monitoring sur smartphone.
Grâce à elle, chacun des membres de l’équipe dispose d’un retour caméra

Sur le film Lamotte, nous avons ainsi mis en œuvre 2 nouveaux équipements techniques.

En premier lieu, la toute dernière caméra de chez BlackMagic Design : la PCC 6K qui nous a une fois encore conforté dans nos choix à investir dans cette gamme de caméras. Chaque nouveau modèle apporte en effet des progrès techniques et de nouvelles fonctionnalités qui nous permettent de doter nos clients de productions cinégéniques, en tous points apparentées à la qualité du cinéma numérique.

En second lieu, une appli qui permet, via une transmission sans fil connectée à la caméra, à tous les membres de l’équipe de disposer d’un monitoring sur l’écran de leur smartphone. Réalisateur, chargé de prod, mais également la costumière, dispose ainsi d’un retour caméra lors des prises de vue, sans se gêner mutuellement et chacun expertisant les plans selon leur rôle respective. D’autant plus utile pour respecter les gestes barrières !

Cette appli a convaincu absolument tout le monde : aussi simple qu’efficace, elle devrait désormais être exploitées sur tous nos tournages impliquant
une équipe de 3 personnes et plus, tant elle offre de nombreux avantages.

5 – UNE ESTHÉTIQUE DE CHAQUE PLAN

Si le film Lamotte s’inscrit ouvertement dans une stratégie de manifeste de marque, il se devait également de restituer l’ensemble des univers professionnels et métiers du groupe : siège, chantiers, collaborateurs, maître d’ouvrage..

Une composante corporate vis à vis de laquelle nous ne modifions en rien nos parti-pris et ambitions esthétiques : l’intégralité des plans doivent demeurer fidèles à l’intention créative et artistique de départ.

Les tournages au siège de Rennes, mais encore sur un chantier de construction ou sur un plateau de bureaux prêt à livrer, ont donc bénéficié de la même attention que l’ensemble des plans « lifestyle » du film. Nous y avons soigné nos cadres, les ambiances lumières et tourné en caméra RED 4K pour parvenir à un matériau image homogène et qui surtout valorisent l’ensemble des sites et des personnes apparaissent dans le film.

Les collaborateurs et collaboratrices du groupe y sont donc filmés avec la même attention que les figurants et comédiens professionnels. L’intention étant ici de sublimer les rôles et domaines d’expertise de chacun.

La couleur rouge est également l’un des acteurs du film.
Indissociable de l’identité de Lamotte, nous l’avons placée discrètement tout au long du film

Sur le film Lamotte, nous avons également très tôt, dès la phase de l’intention initiale et donc avant même que cette production ne soit signée, misé sur certains parti-pris esthétiques.

Parmi ceux-ci, figurait le choix d’exploiter la couleur rouge tel un gimmick visuel, pour l’intégrer de façon plus ou moins perceptible tout au long du film. Ce type de procédé fonctionne à l’instar de l’image subliminale : le spectateur ne s’en aperçoit pas immédiatement mais sa récurrence imprime ses rétines et tisse un lien visuel entre lui et l’identité de l’annonceur, dont le rouge est une composante.

Il offrait également ici de signifier que derrières toutes ces vies que le film met en image, Lamotte est là, au plus proche de nos quotidiens.

MERCI à Virginie, Laurence, Élodie et l’ensemble des équipes
Groupe Lamotte & NewSens, ainsi que leurs sous-traitants,
Christophe, Gérard, Guillaume, Hatim, Matthieu
et Nicolas chez EOProd

Le Groupe Lamotte est ravi de cette collaboration avec EO Production ! Merci pour votre accompagnement et professionnalisme pour la réalisation de notre film de marque.

Virginie Courtel
Chef de projet communication & marketing

Hello, Hola, Hallo, Buongiorno, 你好, etc…

Dans la série « Merci de l’avoir posée », on consacre ce nouveau billet de blog à nos savoir-faire pour l’adaptation de vos films en versions étrangères.

Statistiquement parlant, plus d’un film sur deux réalisés par nos soins est à minima adapté en une version étrangère, à savoir l’anglais dans l’immense majorité des cas. Mais d’autres films sont l’objet de versions étrangères bien plus nombreuses, allant parfois jusque 10 adaptations.

On va ici détailler en quoi consistent les expertises et compétences requises pour l’adaptation audiovisuelle en langues étrangères, puis vous éclairer, exemples à l’appui, sur les différentes options qui s’offrent à vous avec leurs avantages respectifs.

POURQUOI PARLE-T-ON D’ADAPTATIONS ET NON DE TRADUCTIONS

Lorsque la demande est exprimée par nos clients, elle est presque toujours formulée avec le terme « traduction ». C’est tout ce qu’il y a de plus logique, mais en audiovisuel il importe de préciser que l’on parle d’adaptation et non de de traduction. La nuance a son importance, puiqu’en vidéo on ne travaille jamais en traduction littérale.

En audiovisuel, oubliez la traduction littérale, on travaille exclusivement en « adaptations » pour vos vidéos en versions étrangères.

En effet, quelque soit les langues concernées, le film se déroule toujours à la même vitesse et toutes les langues n’offrent justement pas le même niveau de synthèse. Pour simple illustration, l’anglais est connu pour être une langue très synthétique alors que la plupart des langues latines vont solliciter plus de mots et/ou des mots plus longs.

C’est pourquoi cette logique adaptative est prédominante et même fondamentale lorsqu’il s’agit de localiser un film en version(s) étrangère(s). Notre chef d’équipe (Team Header) – expert et enseignant de renom au sein d’une des 2 universités française proposant cette spécialisation – ainsi que l’ensemble des traducteurs avec lesquels nous collaborons sont tous spécialisés en adaptation audiovisuels.

Ils maitrisent donc non seulement l’adaptation proprement dite (syntaxe, grammaire) mais encore les règles internationales qui régissent par exemple le sous-titrage – cf ci-après.

Pour autant, nous acceptons également que les traductions soient effectuées par nos clients ou leur prestataire usuel. Nous imposons simplement en ce cas un process de travail spécifique et émettons les recommandations d’usage quant aux limites de la traduction littérale.

Examinons maintenant les 2 options possibles en matière de versions étrangères : le sous-titrage et/ou l’audio.

VOS FILMS EN VERSIONS ÉTRANGÈRES SOUS-TITRÉES

Il y a seulement une dizaine d’années, nous aurions positionné l’option du sous-titrage en seconde place sur le podium. Mais la donne a changé et nos habitudes de consommation de contenus vidéos ne sont plus du tout les mêmes. Les devices mobiles – smartphones et tablettes – sont  désormais nos principales plateformes de visionnage et leur part ne cesse de croitre d’année en année. En 2017, 50% des vidéos online étaient déjà visionnées depuis un smartphone et l’on estime qu’en 2020 la vidéo devrait représenter 82% du trafic global – source : étude Cisco de 2017.

Or qui dit devices mobiles, suppose usage dans la majorité des cas au sein d’un environnement sonore non approprié à une écoute confortable, voire même tout simplement audible. Le sous-titrage qui était donc considéré « autrefois » comme le parent pauvre de la version audio s’est donc imposé comme l’option la plus demandée, parce que objectivement la plus appropriée au nouveaux usages.

Si vos produits ou vos services s’exportent avec succès, vos vidéos se doivent de parler toutes les langues.

S’ajoute à cet avantage un second non négligeable puisque d’ordre économique. Le sous-titrage ne requiert pas en effet la prestation d’un(e) ou plusieurs commédien(ne)s voix, ainsi que l’enregistrement en studio audio professionnelle.

Toujours sur le plan économique : la transcription adaptive initiale, et ce quelque soit la langue étrangère souhaitée, n’est à réaliser qu’une seule fois. C’est donc une économie d’échelle sur les futures versions étrangères à produire. Il est en effet fréquent que nos clients, fonction de leur développement à l’international, nous sollicitent au fil de leur nouvelles opportunités de marchés à l’étranger.

Comme évoqué ci-avant, notre process et notre équipe professionnelle dédiée à l’adaptation audiovisuelle vous garantissent un flux de sous-titrage en tout point conformes aux règles internationales en vigueur et ce quelques soient les langues concernées : alphabets occidental, cyrillique, arabe, idéogrammes.

Capture d’écran du logiciel dédiée à l’intégration « en dur » avant l’export des fichiers finaux.

Une fois les sous-titres réalisés, 2 possibilités d’incrustation sont réalisables en vue de leur publication sur YouTube. Nous citons volontairement cette plateforme, parce que nous estimons qu’elle est non seulement indispensable mais encore parce qu’elle offre le plus d’options techniques.

La première possibilité est l’incrustation des « sous-titres » en dur. Elle représente plus de 90% des masters vidéos en langues étrangères que nous livrons. Dans ce cas, le sous-titrage est littéralement incrusté dans l’image et ne peut donc être retiré ou disons décoché

L’avantage : vous êtes à 100 % certains que vos cibles de communication voient les sous-titres exactement tels que vous le souhaitez sans qu’ils aient . Vous maitrisez donc également les options graphiques : police de caractère, taille, couleur, bordure, positionnement, transparence, etc…

Inconvénient ? Il n’en existe pas véritablement, si ce n’est que vous devez nécessairement procéder à une publication distincte pour chacune des vidéos. De fait si votre film requiert de nombreuses versions étrangères, la seconde solution détaillée maintenant peut présenter un réel intérêt.

Pour illustration, voici ci-dessous l’une de nos productions avec les sous-titres en italien incrustés en dur dans la vidéo.

La seconde possibilité consiste à recourir aux fonctions avancées du player de YouTube qui a la capacité d’implémenter pour un unique fichier vidéo autant de langues que de pays indexés, soit la planète entière !

En ce cas nous, en complément du fichier master vidéo nous vous fournissons les fichiers de sous-titrage « .srt », le format le plus polyvalent et générique de sous-titres.

Lors de la publication, il vous suffira de compléter la vidéo de ces sous-titres.

Ce sera ensuite aux internautes d’activer les sous-titres et de sélectionner la langue souhaitée. Pour les plus curieux, ils pourront également via les paramètres (cf l’icône de la roue dentée) paramétrer le mode d’affichage des sous-titres avec une infinité d’options.

Voici ci-dessous la même vidéo que la précédente mais avec 9 langues accessibles au sein de la même fenêtre du player.

VOS FILMS EN VERSIONS ÉTRANGÈRES AUDIO

Passons maintenant à l’adaptation en vue de la réalisation de versions étrangères en mode audio.

Précisons au préalable que nous ne traitons pas de synchronisation labiale, adaptée donc aux mouvements des lèvres. Celle-ci ne concerne en effet que les œuvres de fiction ou certains spots publicitaires à gros budgets, des productions qui ne relèvent pas de nos savoir-faire.

Enregistrement comédien voix en studio audio professionnel, ici chez nos partenaires et nos amis de chez Audio Pigment.

Comme précisé auparavant, les adaptations en mode audio sont dorénavant moins demandées que celles en sous-titrage. Il existe toutefois des cas concrets ou les sous-titres ne peuvent prétendre au même niveau de prestation.

Cela concerne tous les films pour lesquels nous recourons à des voix-off inspirationnelles et qui impliquent un jeu du ou des comédien(ne)s voix. Des voix qui transcendent un propos pour susciter une voire plusieurs émotions.

À noter que toutes les voix auxquelles nous recourons sont de langue native. Certaines peuvent même satisfaire à 2 langues car elles ont appprises les 2 dès l’enfance.

Prenons l’exemple de notre production pour le film de marque du groupe de BTP NGE.

Un film « identité » ambitieux tourné sur 10 sites chantiers dont 3 à l’étranger : Maroc & Panama. Sur cette production, l’émotion suscitée est autant véhiculée par l’image que par le son et tout particulièrement la voix-off qui a été conçue et rédigée selon la rythmique d’un slam avec des jeux de redondance et un effet crescendo jusqu’au climax final.

Pour ce film, le client a souhaité que nous réalisations toutes les options possibles : sous-titres donc mais également audio. Car elle seule peut faire bénéficier les prospects de langues anglaises et espagnoles d’un expérience proche du film original en français. Nous avons donc ici sélectionné des voix qui puisse véritablement interpréter le texte selon les mêmes prérogatives de jeux et d’intonations.

Ci-dessous nous vous invitons à découvrir le film en version originale française, puis en version espagnole en mode audio et avec sous-titres.

CE QU’IL FAUT RETENIR POUR L’ADAPTATION DE VOS FILMS EN VERSIONS ÉTRANGÈRES

Pour conclusion, on retiendra prioritairement cette désormais prédominance des versions sous-titrées, issues des nouveaux usages. Une option qui présente de plus des avantages économiques certains. Pour autant nos équipes dédiées à l’adaptation professionnelle audiovisuelles sont susceptibles à satisfaire à tous vos besoins et à tous vos souhaits pour le traitement de vos films en version étrangère, de sorte à renforcer votre présence à l’international et à y développer de nouveaux marchés.

On précisera enfin que si la prestation peut requérir un certain temps en fonction du nombre de langues comme de la durée du ou des films, nous sommes également en mesure de traiter certains dossiers dans des délais extrêmement serrés. Pour l’un de nos clients, fabricant leader de solutions médicales en cardiologie, nous avons pu procéder au sous-titrage de plus d’une heure d’interview en 4 langues européennes, le tout en 4 jours  ouvrés, à l’issue du tournage de la toute dernière interview.

Pour une expérience optimale, cet article est également accessible au format Landing Page.

Pour ses 150 ans le groupe français MANE, l’un des leaders mondiaux de l’industrie des fragrances et arômes, nous confie la production de son premier film de marque.

L’occasion d’affirmer ses expertise et ses valeurs, riches d’une histoire et d’une gouvernance familiale préservée, et de se projeter dans l’avenir avec la conviction que la nature détient des promesses innombrables et insoupçonnées à offrir.

NATURE IS JUST THE BEGINNING

Destiné à la communication internationale du groupe, ce film a été entièrement écrit et finalisé en langue anglaise.

THE MANE GROUP WORLWIDE BRAND video

Notre nouvelle production pour le groupe MANE, son premier film de marque international, illustre littéralement la signature du groupe :

WE CAPTURE WHAT MOVES

Capter un coucher de soleil ce n’est pas seulement rechercher la belle image, c’est lui donner sens en sélectionnant le lieu propice, à l’instant T.

Le mouvement est partout, à l’échelle de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit.

Le mouvement est au cœur même des essences rassemblées par l’homme et capturées par les technologies et les hommes de MANE, dans leurs gestes et mouvements quotidiens, jusqu’au cheminement de leurs réflexions, lorsque qu’ils cherchent à transcender la nature.

Notre nouveau studio nous offre l’opportunité d’y réaliser des images très préparées, notamment les nombreux plans macro sur le film MANE.

Immersives et sensorielles, les images de ce film se parent de poésie visuelle, sublimées par un récit cognitif et émotionnel.

De même que la nature n’est qu’un début, ce film est une fenêtre ouverte sur le monde, une invitation à découvrir l’univers du Groupe MANE, son prisme d’expertises, de valeurs et d’engagements.

Nous sommes fiers de vous invitez au voyage…

For its 150th anniversary, the French group MANE, one of the world leaders in the fragrances and aromas industry, entrusts us with the production of its first brand film.

The opportunity to assert its expertise and values, rich in history and preserved family governance, and to project into the future with the conviction that nature has innumerable and unsuspected promises to offer.

NATURE IS JUST THE BEGINNING

Intended for the international communication of the group, this film was entirely written and finalized in English.

BEHIND THE SCENES SHOTS AT EO PRODUCTION INTERNAL STUDIO

Our new production for the MANE group, its first international brand film, literally illustrates the group’s signature:

WE CAPTURE WHAT MOVES

Mane c’est un terroir d’origine, celui de Grasse, avec la culture d’essences locales.
Il était impératif sur ce film de rendre compte de ce territoire, préservé et séculaire.

Movement is everywhere, on the scale of the infinitely large as well as the infinitely small.

Movement is at the very heart of the essences gathered by man and captured by the technologies and men of MANE, in their daily gestures and movements, to the advancement of their reflections, when they seek to transcend nature.

Notre volonté : s’affranchir des plans banque images pour une expérience visuelle unique.
Pour cela, nous avons déployé des trésors d’ingéniosité au sein de notre studio.

Immersive and sensory, the images in this film are adorned with visual poetry, sublimated by a cognitive and emotional story.

Just as nature is only the beginning, this film is an open window on the world, an invitation to discover the universe of the MANE Group, its prism of expertise, values ​​and commitments.

We are proud to invite you on a journey…

Le Groupe MANE avait besoin d’un très beau film signature, sensoriel et élégant. Mission accomplie pleinement ! Ca été un plaisir de travailler avec Stéphane et son équipe. Toujours à l’écoute, patient, créatif et fort de proposition. Formule idéale pour construire un projet réussi 😉

Jennifer Behar
Chargée de communication

Suite et fin de ce THEMA spécial brand content. On se focalise maintenant exclusivement  sur le contenu vidéo, celui qui fait battre nos cœurs et nourrit au quotidien notre culture comme notre expertise.

LES FICELLES DU BRAND CONTENT VIDÉO : ÉDITORIAL, FICTION & DISPOSITIFS INTERACTIFS

Previously: dans la première partie  nous nous sommes attachés à « ranger la chambre » afin de replacer chaque chose à sa place et de battre en brèche certaines idées reçues. Il est maintenant grand temps de regarder sous le capot, histoire d’identifier à quoi carbure le contenu vidéo brand content. Notre veille média et digital quotidienne nous a offert d’en identifier de très nombreux exemples ces dernière années. Pour le coup, on ne va se priver pour nous focaliser sur ceux qui ont le plus retenu notre attention, la crème de la crème en quelque sorte.

Bien entendu la majorité d’entre eux relèvent du B2C car comme vous l’aurez compris les bénéfices du brand content portent bien évidemment prioritairement sur ce modèle puisque la logique de territoires de marques y prévaut sur toutes les autres.

Pour autant et comme nous le verrons en toute fin de ce thema, le brand content peut également se conjuguer au temps du B2B. Tout est encore ici question de créativité et de volonté en termes de stratégie de marques.

On va ici enrichir notre propos en mettant en évidence les différentes variantes de brand content car comme nous l’avons évoqué ci-avant, si l’éditorial en représente la majeure partie, il peut emprunter à d’autres procédés tels que la fiction et l’interaction.

BRAND CONTENT ET ÉDITORIAL : UN MARIAGE DE RAISON

Pour ce qui relève de l’éditorial, notre choix se porte sans aucune hésitation sur l’annonceur Tiger Beer, un brasseur originaire de Singapour et leader en Asie du Sud-Est, avec son opération Air-Ink™ Creativity from the streets, for the streets. Celle-ci remonte déjà à 2016 – une éternité à l’échelle de la temporalité du web – mais elle illustre toujours ce qui se fait de mieux en la matière. On vous laisse déjà la visionner.

Le format s’apparente ici à un mini documentaire autour d’une collaboration mêlant l’inventeur du filtre à particule Air-Ink, artistes de street art et l’annonceur bien sûr, qui tient ici le rôle de mécène.

Ce que cette opération, intitulée Air-Ink™ Creativity from the streets, for the streets, et cette vidéo ont de remarquable c’est que les créatifs et concepteurs ont eu l’immense intelligence d’y intégrer une problématique sociétale : la pollution des mégapoles, l’un des défis majeurs auxquels nous sommes confrontés.

La démarche de l’annonceur s’enrichit dès lors d’un d’engagement de la marque, un des axes stratégiques reconnus comme le plus performant et pérenne pour les années à venir. J’ajoute que cet stratégie n’a naturellement de sens que si elle est exempte de d’hypocrisie et d’opportunisme cynique.

Une marque qui s’engage aujourd’hui sur des thématiques sociales et/pu environnementales prendrait de très grands risques à se voir démaquée si elle s’en tenait qu’à des coups de com sans accorder tous ses leviers stratégique à l’aune d’une réelle et pertinente réflexion RSE.

Les temps ont d’ailleurs bien changé et l’époque où un Rhône Poulenc en sponsorisant l’émission TV à très forte audience Ushuaïa redorait son image sur le modèle de l’arbre qui cache la forêt est désormais révolue.

Les consommateurs, simples citoyens ou activiste engagés, auraient tôt fait de recourir à toute la puissance des réseaux sociaux pour dénoncer la supercherie, à savoir la vitrine qui masque une arrière boutique peu reluisante.

Un bon vieux retour de boomerang, susceptible de causer de sérieux dommages à l’image de marque de l’annonceur et d’entamer durablement le capital confiance de ses clients. Et la sanction du bad buzz tombe parfois vite et fort ! Tel que ce fut le cas lors cette « affaire » H&M.

Pour preuve de la pérennité de sa stratégie, la marque Tiger Beer s’est ensuite engagée au profit d’autres grandes causes, pour lesquelles elle a également produit et diffusé des contenus vidéo brand content. Le « one shot » n’a ici pas le droit de citer !

Pour nouvelle référence vidéo à l’occasion de l’update de cet article, nous vous partageons le documentaire Fish People produit par la marque californienne Patagonia. Nous ne sommes plus ici sur un format court, mais sur un 46 minutes, à l’instar d’un doc destinée à une diffusion télévisée ou pour les festivals spécialisés.

Patagonia est sans aucun doute l’unique marque au monde qui, dès sa fondation en 1972 et alors que les enjeux environnementaux étaient évoqués quasi exclusivement dans certains cercles scientifiques, s’est engagée pour des modèles de production responsable et la défense de la cause environnementale.

C’est intimement lié à la personnalité de son fondateur Yvon Chouinard, alpiniste de renom et infatigable globe-trotter.

Elle est donc la plus légitime pour produire de tels documentaires, au point même d’être également devenue une société de production vidéo avec plus d’une dizaine de films moyens et longs formats à son actifs. C’est pourquoi nous vous conseillons plus que fortement de visiter fréquemment sa chaîne YouTube.

Autre tendance forte de l’éditorial en matière de brand content : la figure du portrait.

Qu’il s’agisse d’anonymes ou de célébrités, c’est un modèle que l’on peut qualifier de récurent puisque très exploité par les marques, notamment celles liées à la mode et au life style. Le procédé apporte une véritable valeur ajoutée sans qu’il soit même nécessaire de parler du produit ni même d’évoquer la marque. On les valorise via la notoriété de l’égérie et/ou un ensemble de valeurs partagées.

Dans un contexte haut de gamme, on tendra ainsi à privilégier les arts et la culture telle que dans la série Defining Moments initié par le tisseur et la marque italienne Ermenegildo ZEGNA.

BRAND CONTENT ET FICTION : UN COUPLE QUI SE LA RACONTE

Bifurquons maintenant vers la fiction sachant qu’ici encore, on se fait plaisir en pointant pour illustration une vidéo dont la qualité et le budget s’apparentent à ceux d’un blockbuster cinéma.

C’est à la marque automobile BMW que l’on doit ce coup de maître. Dès l’été 2001, elle frappe très fort en lançant The Hire, soit une série de 8 courts-métrages tous signés de pointures du 7ème art, parmi lesquels Alejandro González Iñárritu, John Woo, Wong Kar-wai, exclusivement destinés à une diffusion sur internet et produits par une entité créée spécifiquement à cette occasion, très logiquement baptisée BMW Films.

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Mieux que 10 films de Luc Besson réunis, une série de 8 courts-métrages avec Clive Owen.

Quinze ans plus tard, pour marquer l’événement et rappeler surtout combien elle a été précurseur, la marque donne une suite en publiant un nouvel épisode. Intitulé The Escape, celui-ci est réalisé par Neill Blompank et Clive Owen y reprend le rôle du Conducteur, le héros sans identité commun à tous les films.

Treize minutes et demi de d’action menées tambour battant. Si vous ne l’avez jamais vu, c’est le moment d’attacher votre ceinture et de rattraper le temps perdu.

Question budget on n’est pas vraiment dans le domaine de l’accessible ou alors de seulement quelques dizaines d’annonceurs tout au plus dans le monde. Ceci dit le champ de la fiction en matière de brand content vidéo ne saurait se réduire à ce seul et si coûteux exemple.

La preuve en contrepoint avec le film Behind The Vase publié par la marque Massimo Dutti, qui occupe le segment haut-de-gamme au sein du groupe Inditex.

Ici : un décor unique, 2 comédiennes, en l’occurrence les sœurs Giorgia et Giulia Tordini, influenceuses et stars de la mode, une ambiance onirique quasi lynchienne et le tour est joué avec à la clé plus de 4.3 millions de vues.

Côté fiction toujours, on termine avec Screened, une mini-série au format vertical conçu par l’agence Buzzman pour le fabricant de smartphone Huawei. Ou comment démontrer que les téléphones portables sont susceptibles de nous offrir une toute nouvelle expérience de visionnage, ce même lorsqu’il s’agit de nous conter une histoire. On vous en partage le  teaser…

BRAND CONTENT ET DISPOSITIFS SOCIÉTAUX : FREUD À LA RESCOUSSE

Les dispositifs sociétaux sont directement issus des travaux de recherche en sciences humaines et en psychologie cognitive et comportementale. Ils consistent majoritairement à réunir des groupe de personnes présélectionnées, en vue de les confronter à une situation et d’en étudier les réponses du groupe et/ou de chacun de ses membres.

Sur un registre collaboratif, impliquant donc une interactivité qu’elle soit préalablement consentie ou non, nous distinguerons 2 procédés, tous deux très en vogue notamment en raison de leur fort potentiel viral.

Le premier procédé est directement hérités des expériences sociales évoquées ci-avant. L’objectif est alors d’identifier et de mettre en exergue un « insight », soit un trait commun partagé d’un public donné, voire plus globalement de la majorité des individus.

Exempli gratia ici avec l’opération The Great Mom Experiment réalisée par le géant international  du transport floral Interfora dont voici la vidéo qui en a résulté.

Beaucoup plus récente et second cadeau bonus pour cette actualisation, la vidéo The Empathy Experiment conçue et réalisée pour l’association International Tiger Project. Dans celle ci, 6 volontaires hommes et femmes, placés en état d’hypnose profonde, se retrouvent littéralement dans la peau d’un famille de tigres soudainement traqués par des braconniers.

Si le recours à l’hypnose peut être sujet à débat, la vidéo nous donne l’occasion d’assister à une expérience et à des comportements stupéfiants en termes de mimétisme animal.

Une expérience troublante donc et qui via l’effet choc, particulièrement prisé par les anglo-saxons en communication, cherche à éveiller les consciences.

Le second procédé emprunte lui à la bonne vieille recette de la caméra cachée – Pierre Bellemare si tu nous écoutes, c’est pour toi. Les protagonistes sont donc initialement filmés à leur insu et se voient naturellement ensuite confirmer leur accord pour diffusion.

Et parce que nous sommes jamais les derniers pour exprimer un point de vue critique, on vous invite à compléter cette vidéo de  cet article de notre blog. Histoire de pointer les limites et les risques de déviances de tels procédés.

Le premier exemple que nous avons choisi est une fois encore lié à une grande cause, en l’occurrence la lutte contre le harcèlement scolaire. Il s’agit d’une initiative de l’enseigne de fast food Burger King qui très intelligemment se démarque de ses concurrents en choisissant l’engagement parmi les cordes de son arc stratégique.

Les 5 millions de vues obtenues confirment ici encore la pertinence de ce choix stratégique, de même que la nécessité pour les marques de s’investir et s’engager face aux grands enjeux sociétaux et environnementaux.

Bref, vous l’aurez compris, produire du contenu vidéo brand content sera d’autant plus efficace s’il s’inscrit dans une dynamique d’engagement responsable.

Pour seconde illustration d’un dispositif en caméra cachée, cette vidéo fraîche de seulement 10 jours produite pour All (groupe Accor) en partenariat avec le club du Paris Saint Germain.

Ici le pitch du prank réside dans l’objectif de piéger des fans du club. Tournées dans 3 mégalopoles internationales : Miami, Sao Paulo et Bangkok où les caméras cachées filment de faux vendeurs infiltrés dans des boutiques Nike. Leur défi est on ne peut plus simple : parvenir à vendre aux clients un maillot déjà porté. Une seconde main donc !

Le truc c’est que les dits maillot en question appartiennent en fait à des joueurs du PSG et que tout acheteur se verra invité à Paris pour une remise en main propre, à l’occasion d’un séjour tout frais payés dans l’un des établissements du groupe Accor.

Vous avez suivi le raisonnement ?

Selon la logique de la collaboration cross-brandind et du modèle gagnant-gagnant qui s’y rattache implicitement, tous les participants sont dans la boucle et surtout cette opération valorise le principe d’accepter de se porter acquéreur de vêtements de seconde main.

Bon très honnêtement, on doute que ce soit vraiment l’expression des valeurs des annonceurs ici concernés, mais disons que c’est un coup de com opportuniste et plutôt bien joué.

Histoire d’offrir le tour d’horizon le plus exhaustif possible, on conclura ce chapitre en évoquant d’autres formes de brand content vidéo tels que les jeux concours ou encore l’événementiel sportif qui découle tout naturellement des stratégies en sponsoring des marques.

L’exemple le plus significatif est sans conteste celui de la marque de boissons énergisantes Red Bull dont la chaîne YouTube se voit alimenter quotidiennement de nouvelles vidéos. Au programme : les exploits des innombrables sportifs de l’extrême financés par l’annonceur.


BRAND CONTENT ET B2B : UNE LIAISON ENCORE TIMIDE

Si les vidéos brand content sont principalement l’apanage du B2C, les acteurs économiques du B2B tels que : industriels, prestataires de services, transporteurs et logisticiens, consultant, banques et assurances, auraient tort de s’en priver et d’en mésestimer les bénéfices pour leurs propres usages.

Ici encore le brand content agit comme une fenêtre donnant accès à de nouveaux horizons en matière de communication. Il apporte le bénéfice d’un propos moins nombriliste et par essence ouvert sur son environnement économique à savoir : son ou ses territoires, ses marchés, ses clients.

Malgré ces bénéfices, les annonceurs qui relèvent exclusivement d’un modèle de marché B2B, voire B2B2C, son encore du mal à aller au bout de la démarche, rattrapés par de vieux réflexes héritées de l’ère de la communication tout corporate. Ils négligent ainsi les opportunités de sujets et de contenus auxquels se prêtent pourtant leur environnement.

Certains annonceurs ont toutefois déjà franchis le cap et nous en donneront ici 3 exemples, dont deux signés des équipes EO Production.

Tout d’abord, le groupe bancaire international HSBC, qui est sans doute une des toutes premières banques à avoir publié du contenu vidéo également pour son activité commerciale, soit 28 % de ses actifs. Les vidéos produites sont proches du format des News télévisées avec des reportages mixant interviews et plans d’illustrations, telle que celle-ci :

Pour les 2 exemples suivants, nous puisons donc parmi nos plus récentes productions, avec des contextes métiers et des enjeux très différents et qui, du coup, traduisent parfaitement la pertinence et l’efficience des vidéos brand content pour satisfaire à des besoins variés.

La première vidéo concerne la plateforme experte et digitale d’orientation santé SANTÉCLAIR. Elle retrace la création d’une collection optique complète sous la marque NOCLE®.

Librement inspirée des mots monocle et binocle, cette marque se réfère autant à la tradition et à l’artisanat séculaire des lunetiers français qu’à l’élégance avec une approche stylistique volontairement intemporelle.

Les opticiens partenaires se voient ainsi offrir l’opportunité de proposer à leurs clients – hommes, femmes et juniors – une collection exclusive avec des montures entièrement fabriquées en France.

Une démarche aussi originale qu’intelligente, doublée d’un engagement pour la préservation des savoir-faire et des emplois sur le territoire français, ce alors que la nécessaire localisation de nos productions est plus que jamais d’actualité.

La troisième et dernière vidéo constitue elle le premier épisode d’une collection produite pour le groupe leader en certification, évaluation de conformité, formation et conseil BUREAU VERITAS.

Pour ce premier numéro, nos équipes sont parties à la rencontre de Jorn, expert en sécurité alimentaire et développement durable, lors de sa visite d’une ferme élevage de saumons tout au nord du territoire norvégien, dans le Jøkelfjord.

Cette collection, intitulée ALL ABOUT TRUST, tient pour promesse de partir à la découverte des collaborateurs et collaboratrices du groupe qui, partout sur la planète, assurent des missions d’une infinie variété, chacun-e fort-e de leurs expertises et compétences respectives.

La confiance est en effet au cœur de l’adn et de la philosophie entrepreneuriale du groupe et cette collection permettra de traduire cette composante au fil des voyages et des rencontres qui seront proposées.

Le prochain numéro est d’ores et déjà prévu pour octobre 2020 et promet de nous faire découvrir un chantier dont le gigantisme devrait donner lieu à une vidéo aussi impressionnante que passionnante.

BRAND CONTENT : L’AVENTURE SE POURSUIT…

To be continued donc… Car le brand content est assurément l’une des stratégies les plus prometteuses en termes d’avenir et plus encore pour la production de contenus vidéo originaux, captivants et… différenciant !

Nous espérons surtout qu’à l’issue de ce long article, vous avez découvert et intégré un maximum d’informations et que vous vous sentez plus à l’aise avec les stratégies de contenus de marque, notamment pour ce qui relève des productions vidéo.

Pour bénéficier de notre veille quotidienne, noys vous invitons encore à consulter fréquemment les réseaux sociaux de EO Production, sur lesquels nous relayons et partageons assez fréquemment des vidéos et articles relatifs au brand content.

Et pour tous ceux qui envisagent d’ores et déjà d’activer une stratégie en vidéo marketing axée brand content, n’hésitez pas bien sûr à prendre contact avec nos équipes commerciales et chargés de production via le formulaire en ligne dédié.