Savoir-faire
Film pour salon professionnel, une opportunité d’accroître son ROI
Tous secteurs d’activités confondus, toutes les entreprises sont concernées par les salons professionnels. Si l’on étend cette logique aux marques et aux annonceurs et donc aux salons accessibles au grand public, cette réalité est d’autant plus confortée. Pour certaines entreprises, ce sont même parfois plusieurs salons, dont certains à l’étranger, qui peuvent se présenter chaque année. Or plus que jamais un salon s’étudie sous l’angle du ROI. On y signe certes pas toujours des contrats, mais les rencontres réalisées se doivent d’être transforées en commandes. Le prospect doit basculer vers le statut de client. Pour affirmer sa présence et accroître la rentabilité des investissements requis – parfois très lourds, notamment sur les grands salons internationaux, leaders de leur catégorie – le contenu vidéo est depuis longtemps exploité par les entreprises. Il a par contre littéralement explosé avec les progrès technologiques et notamment la bascule vers les écrans plats. La HD bien sûr, puis maintenant la UltraHD 4K et prochainement la 8K sur laquelle tous les fabricants de dalles sont positionnés. Aujourd’hui et à de rares exceptions prêtes, rares sont les exposants à faire l’impasse sur du contenu vidéo. Qu’il s’agisse d’un support à l’argumentaire commercial ou d’un outil pour capter l’attention et même les 2. Dans ce contexte précis, qui consiste donc à attirer un maximum de visiteurs sur son stand, l’exemple mondial le plus significatif est sans conteste l’E3. Ce salon du jeu vidéo se déroule chaque année à Los Angeles, en deux phases : l’une réservée aux professionnels, puis la seconde ouverte au grand-public. On y voit les géants du secteur s’affronter dans une démesure de moyens. Les écrans sont littéralement partout, de toutes les tailles et de toutes les formes possibles.
Une démocratisation sans cesse croissante
Dans un contexte nettement plus modeste, il n’en demeure pas moins que les outils de diffusion ne cessent de se démocratiser. En vertu de quoi de plus en plus d’exposants peuvent désormais miser sur le contenu vidéo pour valoriser leurs expertises et savoir-faire. Ce même contenu vidéo sera bien entendu optimisé en termes d’investissements en étant exploité au maximum sur le net : site web, chaîne Youtube et l’ensemble des réseaux sociaux à sa disposition, en diffusion organique (gratuite) ou sponsorisée (payante).
En savoir +
L’écrasante majorité des demandes pour un « film salon », exprimées donc avec ces termes précis, nous sont formulées dans l’opportunité d’un salon à venir. L’expression ne désigne donc pas alors une typologie ou un format de film mais un événement dont on souhaite maximiser les profits grâce aux contenus vidéos. Dans le meilleur des cas, ces demandes sont portées à notre connaissance dans des délais confortables tel que 2 mois, mais parfois ils peuvent être nettement plus courts : 1 mois voire même moins. De notre propre expérience, il est assez rare en effet que le projet de réalisation d’un film soit engagé dès la réservation d’un stand. À l’échelle inverse, il arrive également que ce soit à l’issue d’un salon durant lequel l’absence de contenus vidéo ait été jugée pénalisante que nous soyons contactés. En pareil cas, la demande peut donc se situer très en amont : jusqu’à un an à l’occasion de la prochaine édition, ou quelques mois puisque comme nous l’avons évoqué, certaines entreprises exposent sur plusieurs salons à l’année.
Le film salon comme format de contenu vidéo
Mais le « film salon » peut également désigner une typologie de contenu vidéo, un format donc.
En terme d’environnement sonore, un salon est un espace généralement bruyant pour les seuls échanges qui s’opèrent entre les interlocuteurs : exposants et visiteurs. Ajoutez à cela la sonorisation de l’ensemble de l’espace et les invitations audio aux tables rondes, conférences, etc…
Pour cette raison, même s’il bénéficie d’une illustration musicale, le film salon est destiné à une diffusion muette, entendre ici : sans voix-off ni voix off live. Le film doit pouvoir véhiculer l’ensemble des messages attendus par le client. Il peut s’agir de la nature de ses produits et/ou services, de l’étendue de ses savoir-faire, de l’ancienneté de ses expertises, mais encore de valeurs et/ou d’engagements sociétaux.
Ces messages peuvent être certes communiqués exclusivement par l’image. Ceci-dit, lorsqu’il s’agit de données purement factuelles telles que notamment des chiffres : leadership, résultats, croissance, présence à l’international, alors le titrage est d’un précieux secours. Lorsque l’on parle de titrage, on parle ici bien sûr de titres dynamiques et donc animés en accord avec la charte graphique du client ou la tonalité du discours.
Les produits high tech d’une start-up se verront valoriser par des titres enrichis de graphiques techniques. D’un autre côté, une institution du luxe et garante de la transmission d’un savoir-faire séculaire, se verra elle distinguée par le recours à une police de caractère racée – une Garamond par exemple – et des animations non ostentatoires.
Sur ce plan, les films salons ont pleinement profité ces 10 dernières années de l’intégration quasi systémique du compositing dans le workflow de la phase de montage, tout particulièrement grâce au logiciel leader After Effects.
Nouvel exemple : ce film réalisé pour Barriquand où titres et graphiques animés en motion design jouent un rôle prépondérant, pour délivrer des informations sans recours à la voix.
Lorsque les salons sont une source de contenus vidéos
On aborde ici la production de contenus dont l’objectif est radicalement différent. Il s’agit de profiter de la notoriété de l’événement pour produire tout au long de celui-ci, en quasi direct, du contenu vidéo.
Ce type de contenu que l’on peut rapprocher des formats « breaking news » est mis en ligne « à chaud », une fois tourné et monté. Il y a une logique d’immédiateté qui tend ici à valoriser comme à démontrer son statut d’acteur incontournable de l’événement, selon une logique éditoriale.
Il va de soit que ce type de stratégies est réservée aux grands salons internationaux, ceux qui dominent et donnent littéralement le la dans leur secteur d’activité. Citons pour exemples le Salon du Design de Milan, ou encore le Salon international de l’automobile de Genève.
Pour notre client Défense Conseil International – rattaché aux Ministères des Armés – nous avons par 3 fois assurés la production au quotidien de sujets publiés le jour même. Ce fut lors des éditions 2015 et 2017 du Salon du Bourget, ainsi que pour le Salon Euronaval de 2016.
Sur place, une équipe de 3 techniciens – cadreurs et monteurs polyvalents – assurent une disponibilité totale pour couvrir chaque instants clés. Il peut s’agir de : présentations nouveaux produits, signature de contrats de vente ou de partenariat, démonstration grandeur nature, etc…
Nous offrons ici deux exemples des nombreuses vidéos produites à ces occasions. La première lors du Bourget 2017.
Et cette seconde lors de l’Euronaval de 2016.
VR et réalité augmentée : offrir aux visiteurs un souvenir pérenne
La seconde opportunité tient à de nouvelles technologies vidéos qui s’apparentent même plus à de nouvelles expériences de visionnage.
Elles sont au nombre de 2 : la réalité virtuelle (VR) ou vidéo 360° et la réalité augmentée. Ces techniques offrent de créer de véritables animations sur un stand et donc d’inviter les visiteurs à s’y attarder le temps d’expérimenter.
Une remarque en passant : beaucoup de voix prédisent un avenir incertain, voire un échec, à ces technologies qui n’ont à ce jour assurément pas rencontré le succès escompté. Mais cette analyse ne tient pas compte d’un fait primordial : le matériel d’exploitation, les casques VR donc, qui offrent de s’immerger totalement dans un environnement vidéo à 360°, ne sont pas encore parvenus à maturité.
Toutefois ce n’est plus que l’affaire de 1 à 2 années. Tous les géants de l’électronique et du software ont déjà ou s’apprêtent à sortir des casques autonomes avec des niveaux de résolution tels que le confort de vision sera irréprochable.
Dans le cadre d’une commande globale, incluant un film corporate et 6 films expertises, notre client Utac Ceram nous a également sollicité pour offrir une expérience inédite à ces clients. Objectif affiché : maximiser le temps de présence des visiteurs sur leur stand du salon professionnel Automotive Testing Expo de Stuttgart.
La richesse des équipements d’analyse et de test en matière de mobilité terrestre d’Utac Ceram nous offraient un « terrain de jeux » idéal pour une vidéo en 360°. C’est donc tout naturellement pour ce choix que nous avons opté.
Nous avons également conseillé et fourni au client, avec un guide d’exploitation clé en main, le matériel pour diffuser la vidéo sur son stand à raison de 2 unités sur la base de casques Samsung Gear VR.
Une vidéo enrichie de nombreuses animations et titres en motion design pour la rendre encore plus attractive. Mais encore solliciter sans cesse le regard du spectateur en de multiples zones de l’image.
les nouveaux formats de contenus vidéo sur salons
En termes de durée, les films salon, qui par principe tournent en boucle, affichent une durée moyenne de l’ordre de 2 minutes. Dans un contexte sans cesse plus pressé, on remarquera que cette valeur n’a cessé de décroitre ces 20 dernières années. Toutefois, elle a maintenant tendance à se stabiliser, selon un équilibre qui tend à ce que le film puisse capter et retenir l’attention tout en offrant de délivrer l’ensemble des messages souhaités.
Comme évoqué ci-avant l’objectif n°1 d’un film salon est de capter l’attention des visiteurs, voire de leur offrir une expérience originale qui marque leurs esprits. Dans cette perspective, les progrès technologiques en matière de production de contenu vidéo, démultipliés par la bascule vers le tout numérique, offrent des opportunités dont il faut savoir tirer profit.
La première de ces opportunités, c’est le format au sens littéral du terme. La vidéo n’est plus seulement 4/3 ou 16/9, les 2 uniques formats du temps de l’analogique. Elle peut désormais adopter absolument toutes les formes : carrée, verticale, panoramique voire en cercle complet. Elle peut même « habiller » des volumes.
Le principe est simple : la vidéo offre désormais la même souplesse que le print pour le packaging. Toujours grâce à des logiciels tel After Effects, on peut s’adapter aux gabarits d’un système de diffusion de sorte à couvrir les surfaces requises. Les futurs écrans souples offriront même des choses impensables jusqu’à ce jour tel que par exemple un globe vidéo !
Cette spécificité technique repose sur 2 procédés selon le matériel de diffusion exploité. Soit la vidéo est d’un seul tenant et le matériel de diffusion (player) la « splite », à savoir donc la partitionne en autant de zones que d’écrans à alimenter. Soit la vidéo est finalisée en autant de fichiers que de zones et le player synchronise la lecture des fichiers sur l’ensemble des écrans à alimenter.
C’est ce second procédé auquel nous avons du nous conformer pour notre client Point S qui pour ses salons dote son stand d’un écran ultra panoramique d’une surface de 6.5×1.6 mètres. Découvrez ci-dessous la vidéo dans l’intégralité de son format de diffusion.
E-Kastor & Rousseau
Nous donnons ici, à titre d’exemples, 2 vidéos qui nous ont été spécifiquement commandées pour être diffusées sur salons.
Ici le film de promotion du produit E-Kastor, conçu et fabriqué par la société Rousseau, qui participe à près de 10 événements (salons, foires, sommets) chaque année.
Pour seconde illustration, ce film pour le groupe Coquelle, spécialisé en solutions de transport et logistique, commandé à l’occasion du salon Pollutec de Lyon. Ce salon est l’un des événements majeurs en Europe pour les services, technologies et équipements de l’environnement.
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