Savoir-faire
Sortez règle et crayons !
« Un dessin vaut mieux qu’un long discours. » Cet adage est toujours de mise et c’est d’autant plus vrai dans notre métier. C’est pourquoi il est nécessaire pour nombreuse de nos productions de réaliser un séquençage du film, ne serait-ce que pour vous offrir un outil vous permettant de le visualiser et ce avant même qu’une image ne soit tournée, ou animée pour une vidéo en motion design. C’est ici, en phase ultime de la conception-rédaction audiovisuelles qu’interviennent le découpage technique et le storyboard.
La spécificité de l’écriture audiovisuelle tient bien sûr à son objectif premier, à savoir la réalisation d’un film. Elle n’est donc qu’une étape préalable et indispensable à celle-ci. Afin de parfaire sa structure d’en maitriser la temporalité, il est nécessaire de produire un découpage du film, soit un bout-à-bout chronologique et détaillé plan par plan de son déroulé. Cet outil est aussi précieux pour nous producteur que pour vous clients, à qui il offre une vision la plus fidèle possible de nos intentions visuelles et partis pris de réalisation. C’est pourquoi il est presque toujours complété d’illustrations. Celles-ci peuvent prendre différentes formes en fonction de la typologie du film mais encore de son format. À minima, nous exploiterons des images provenant de site banque image, ou des compositions pour les productions en motion design, qui seront placées en vis-à-vis du descriptif de l’action et de la voix-off.
Pour des productions premium, impliquant donc des budgets supérieur, notamment les spots publicitaire, nous recourrons au storyboard en nous attachant les services d’illustrateurs professionnels, tous auteurs de bande-dessinée et ont donc satisfaisant à des prestations graphiques allant du crayonné (rough) à des rendus nettement plus réalistes si besoin. Le storyboard, ainsi que sa déclinaison animée que l’on nomme animatic, sont en effet les outils optimaux pour s’assurer de la cohérence d’un découpage : sélection des cadres, durée des plans rapportée à l’action, transitions entre les plans, mais encore valider que le film « fonctionne » dans un temps imparti, comme l’imposent les spots publicitaires destinés au mass media TV et/ou cinéma. Les formats imposés : 60, 30, 15 voire 5 secondes impliquent en effet une gymnastique intellectuelle et technique pour parvenir à véhiculer un message dans de si courts laps de temps.
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