Savoir-faire
Avant de tourner, mettons des mots sur votre film
Le tournage d’un film ne s’improvise pas ! C’est sur papier ou plus précisément sur nos écrans, au son du cliquetis des claviers, que tout commence. Un film s’écrit, se dialogue ou se monologue (voix-off), puis se découpe plan par plan en amont du tournage. Avant de le « mettre en boîte », produire un film c’est donc un travail de conception-rédaction audiovisuelle.
Nous ne sommes ni producteur de films de fiction pas plus que documentaires. Si vous lisez ces lignes, c’est parce que vous recherchez un prestataire pour promouvoir votre entreprise, valoriser vos process et savoir-faire, faire découvrir de nouveaux produits, renforcer votre marque employeur, déployer une stratégie de contenus vidéos sur vos réseaux sociaux, etc… L’ère de la communication dite digitale a toutefois brisé bien des barrières et les contenus vidéos, même en B2B, empruntent désormais largement aux codes de la publicité, de la fiction ou du documentaire. C’est pourquoi la majorité de nos projets implique un travail exigeant en terme de conception-rédaction : développement du pitch initial jusqu’au scénario complet, écriture des dialogues et/ou voix-off, réalisation d’un découpage technique. Des contenus rédactionnels qui peuvent être enrichis d’illustrations : simples visuels ou plans provenant de sites banque-image, storyboard sur-mesure réalisé par un illustrateur en étroite collaboration avec le réalisateur. Nos compétences en matière de conception-rédaction sont d’autant plus essentielles aujourd’hui, que les nouveaux enjeux et défis sociétaux comme environnementaux ont profondément modifié la communication entrepreneuriale. Et ce point vaut quelque soit le modèle de marché dont vous soyez acteurs : B2B, B2C, B2B2C. Il en résulte de nouvelles écritures, des discours plus cognitifs, plus métaphoriques, plus sensoriels et parfois même engagés. Il ne s’agit plus seulement de montrer ou démontrer, mais de susciter de l’émotion pour générer de l’affect vis-à-vis de l’entreprise ou de la marque.
Nos concepteurs rédacteurs peuvent ainsi travailler sur 3 niveaux d’écriture. Le premier recourt au procédé du « Wording. Cet anglicisme désigne des mots, groupes de mots, voire des phrases très courtes qui viennent enrichir un film, souvent sans voix-off. C’est une méthode particulièrement efficace et facile à mettre en œuvre pour retranscrire des informations très factuelles, que l’image seule ne peut traduire. Des chiffres notamment : progression du CA, effectifs salariés, nombre de clients, présence à l’internationale… Le Wording permet également, au moyen de titres affichés en grande voire très grande dimension – le graphisme « Big Titles » – de dynamiser un message via un montage percutant : des plans courts donc et des transitions uniquement en cut. C’est actuellement une tendance très forte dans la publicité B2C et nous ne nous privons pas de l’exploiter dans un contexte B2B. Un exemple de film corporate recourant au Wording.
Le second niveau satisfait lui à une attente à proprement parler rédactionnelle. Il est notamment requis dès lors qu’un film est enrichi d’une voix off. Celle-ci peut emprunter un discours au 1er degré et donc de nature prioritairement informative, ou à contrario user de toute la richesse de la langue pour décliner alors un propos cognitif, voire sensoriel et émouvant. Sont alors convoquées toute les ressources de la langue française : le vocabulaire et la grammaire bien sûr, à la recherche des phrases qui génèreront le plus d’impact auprès des publics ciblés, mais encore les figures de styles telles que la répétition, l’allégorie, la personnification, la métaphore, l’antithèse, etc… Une richesse de la langue qui se verra ici couplée à la force des images. Car l’écriture d’un film procède d’une expertise très spécifique : il faut également maitriser ce que l’on nomme la « grammaire audiovisuelle ». Nous rédigeons en effet des partitions à 2 instruments, où les mots et les images interfèrent sans cesse pour gagner en synergie et en efficacité. Pour illustration, ce film recourant à une écriture cognitive et sensorielle.
Le troisième et dernier niveau sera celui de la mise en scène dialoguée. Son expression la plus évidente est naturellement celle du spot publicitaire, mais nous y avons également eu recours sur des productions de toutes autres natures : films sécurité et marque-employeur notamment. Les efforts porteront ici sur la qualité proprement dite des dialogues qui, une fois interprétés, devront sonner juste ou à contrario décalé et drôle, ou encore émouvant selon la tonalité visée. Une vidéo dont les monologues du personnage parodient les codes et tics de langage des youtubeurs.
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