Archive d’étiquettes pour : film de marque

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Ce nouveau article thématique tient à la fois du case study, puisqu’on va l’illustrer de pas moins de 3 de nos récentes productions, mais également d’une réflexion sur l’opportunité, ou non, d’inscrire son entreprise, sa marque, dans l’objectif de se doter d’un film manifeste. Soit l’expression :

– d’engagements qui conjuguent conviction et sincérité

– d’actes concrets, en réponse aux enjeux écologiques, économiques, sociétaux

Une thématique particulièrement riche et qui nous offrira d’aborder de nombreuses questions telles que :

– un film manifeste c’est quoi ?

– un film manifeste pour qui ?

– doit-on recourir aux banques d’images (footages) ?

– et bien sûr… pour quels résultats ?

Bref, beaucoup de choses au programme. Alors, on attaque de suite !

1 – IL EST TEMPS DE SE MANIFESTER

Et donc un film manifeste, c’est quoi ?

Déjà, il serait plus juste de parler de film empruntant au discours manifeste, tant ce modèle de communication repose intrinsèquement sur le verbe. Et sur ce plan, on est gâté puisque tout le monde ou presque s’accorde à penser que la langue de Molière est l’une des plus riches. Il n’est pas en soi impossible de produire un film manifeste où les messages seraient exclusivement signifiés par l’image, mais ça c’est un autre sujet…

Emprunter un propos manifeste c’est revendiquer une prise de parole, une affirmation de soi. C’est oser parler à la 1ère personne, du singulier ou du pluriel.

Pour fêter nos 20 ans, nous avons réalisés notre propre film manifeste.

Se manifester, ce n’est pas forcément le faire bruyamment. Ce peut être convoquer des souvenirs partagés et ainsi toucher à l’universel.

C’est également inscrire son identité, son prisme de valeurs, ses expertises, au sein d’objectifs et d’enjeux plus vastes que la seule sphère de son entreprise et de son business. Et donc prendre en comptes les évolutions, voire les bouleversements, de nos environnements : écologiques, économiques, sociétaux.

C’est donc parvenir à faire converger une philosophie entrepreneuriale avec un idéal commun au plus grand nombre et qui tende vers “le vivre mieux”.

Aristote avait plutôt bien résumé le truc, à tel point que la SNCF lui avait piqué la formule. Rappelez- vous : “le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous.”

Et vous admettrez que par les temps qui courent, les défis à relever, ce n’est pas ce qui manque !

Une fois cela posé, on entend déjà poindre certains doutes et critiques…

2 – MON ENTREPRISE, MA MARQUE SONT-ELLES LÉGITIMES ?

Les doutes, on les connait puisque l’on se les est posés nous même. Ils s’articulent tous autour d’une même interrogation, celle de la légitimité.

Autrement dit : mon entreprise, mon groupe, mes marques peuvent-ils légitimement revendiquer une prise de parole qui tienne lieu de manifeste ?

Sera-t-elle audible et surtout crédible ?

Nous observons que nombreux sont encore ceux à ne pas oser se lancer, avec l’expression lors des briefs clients, d’une gêne, d’un inconfort à cette idée.

On fait volontairement ici l’impasse sur les plus mauvais élève de la classe. Ceux qui ont fait le choix, assumé ou non d’ailleurs, de cochez toutes les mauvaise cases : RSE connais pas, éco-responsable pour quoi faire, marque employeur à quoi bon, business first !

Pour tous ceux qui ont fait le choix de modèles plus responsables, ils sont potentiellement candidats à l’adoption d’un discours manifeste.

Tout est en fait question d’échelle.

Sceptiques et cyniques mis à part, nous sommes tous d’accord sur le constat. OK, mais on fait quoi maintenant, alors que notre maison brûle ?

Toutes les entreprises ne sont certes pas en mesure d’activer des stratégies et des politiques RSE telles que celles des grands groupes et annonceurs du B2C, mais toutes peuvent faire des choix et transformer des préceptes et des conviction en actes, qui tendent vers la protection du bien commun.

Seul importe que ces choix et ces actes portent leurs fruits tant en termes de performances que de bienfaits sociétaux et environnementaux, fut-ce même à faible échelle. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, pour user d’un dicton populaire, qui vaut ce qu’il vaut mais qui traduit bien l’idée et l’idéal visé.

Prenons ici 2 exemples très concrets :

1 – une PME industrielle qui mise sur la préservation de sa production sur le territoire national participera implicitement de la protection de l’emploi, voire même de créations. Elle pourra encore revendiquer un modèle où la qualité priment toujours sur les volumes.

2 – une startup spécialisée en biotechnologie pourra également revendiquer cette territorialité, mais en plaçant l’accent sur sa contribution au rayonnement de la French Tech à l’international. Elle sera également crédible et légitime pour affirmer les bénéfices de ses solutions en matière de santé publique.

3 – SE MANIFESTER SANS RISQUER LE GREENWASHING

Et donc les critiques maintenant.

Elles découlent elles aussi directement de ce questionnement où s’entremêlent les notions de légitimité et de crédibilité. Mais encore de plusieurs décennies de communication pas toujours glorieuses sur le plan de l’éthique, et malheureusement toujours d’actualité pour ce qui concerne certains annonceurs.

Greenwashing, happywashing, purposewashing…

Tous ces modèles de communication qui visent à s’acheter une bonne conscience, une image de marque si brillante qu’on peut se voir dedans, ont en effet produit des dégâts collatéraux. En servant des objectifs qui visent à planter l’arbre qui cache la forêt ou, pour recourir à une métaphore plus commerciale, dissimuler l’arrière boutique derrière une belle vitrine où tout semble rutilant et parfaitement ordonné.

C’est pourquoi, il subsiste encore de réelles et légitimes réticence à l’égard d’une communication entièrement articulée autour de ses thématiques.

À Noter qu’un film manifeste peut porter également sur des valeurs et engagements autres que RSE.

Pour donner le feu vert à une communication manifeste, la question essentielle est : mon entreprise, ma marque, sont-elles légitimes ?

Le paradoxe, c’est que ces réticences sont souvent spontanément exprimées par les annonceurs, parfois même bien plus que les publics cibles.

Biberonnées au tout connecté et aux réseaux sociaux, les jeunes générations – les fameuses Y et Z – ont depuis longtemps appris à discerner le vrai du faux et ne supportent rien moins que de se voir manipuler. Elles disposent dorénavant d’une connaissance aussi affutée que surprenante des techniques de communication et savent discerner l’entourloupe, les faux semblants, les discours hypocrites.

Ces générations qui ont grandit dans un environnement saturé de fake news et de discours aux relents de  greenwashing,  ne veut pas croire à n’importe quoi et sont en recherche d’authenticité et d’engagement. Elles le démontrent en se tournant vers des marques et des enseignes dont la légitimité comme la véracité de leurs actions ne sauraient être remises en cause, telle que Patagonia dont les prises de parole, dès sa création en 1973, en faveur de l’écologie ont valeur de manifeste militant.

Leur versatilité implique encore qu’elles ne seront fidèles que si ces mêmes marques et enseignes s’engagent sur le long terme.

Les indicateurs peuvent être au tous au vert. Si les actes ne sont pas à la hauteur des engagements, attention à l’effet boomerang !

L’attente pour plus d’engagement est donc à la hauteur de la défiance, comme le démontre toutes les récentes études sur le sujet :

– 72% des Français attendent des marques et des entreprises qu’elles soient responsables et transparentes
(étude Ipsos 2019)

– 58% des français pensent que la crise ne pourra se résoudre que si les marques jouent un rôle dans la résolution des problèmes actuels
(baromètre Contributing® avec l’institut CSA- Mai 2020)

– 49% des Millennials ont déjà délaissé une marque ces douze derniers mois à cause d’un manque d’éthique
(étude Canvas8 – 2019)

Et ça ne s’arrête pas au jeunes génération comme le professe Lætitia, fondatrice du bureau de tendances Urban Sublime :

« Tous les signaux le montrent : la recherche de transparence excède la seule cible des jeunes : nous sommes tous des millennials. »

Bref, La contribution positive des entreprises et des marques est devenu un marqueur de confiance et de préférence, de même que le prix et la fiabilité.

La morale de l’histoire tient en 2 points :

1 – votre entreprise, votre marque, se classent parmi les mauvais élèves : gare à l’effet boomerang !

2 –  vos choix et vos actions relèvent vraiment d’une stratégie et politique RSE : faites le savoir et manifestez vous !

Mais assez parlé du pourquoi. Intéressons-nous maintenant au comment, vidéos à l’appui.

4 – ON LES A AIDÉS À SE MANIFESTER

3 vidéos donc, toutes issues de nos récentes productions, pour illustrer cet article thématiques. Et concernant lesquelles, il est intéressant de préciser un trait commun : aucun des clients ne nous ont initialement exprimé la demande d’un film manifeste.

Ce peut-être fortuit, une simple coïncidence donc, mais nous y décelons plutôt la trace de cette timidité, ce sentiment d’inconfort évoqué ci avant, dont bon nombre d’annonceurs sont encore comme prisonniers. Ce dès lors qu’il leur faut inscrire leurs discours dans un prisme de valeurs sociétales, où les performances puissent faire écho avec les notions d’engagement, de responsabilité, au service du développement durable et du bien commun.

Et pourtant, comme on va le découvrir, ces 3 clients sont tout ce qu’il y a de plus légitimes pour y prétendre, chacune dans leurs expertises métiers et selon une échelle qui diffère certes mais qui surtout traduit la diversité des situations.

RECTOR LESAGE ET SON MANIFESTE POUR MIEUX CONSTRUIRE

On débute avec cette toute nouvelle réalisation, dévoilée il y a seulement quelques jours, le film manifeste de marque du groupe Rector Lesage.

À l’origine, une demande exprimée pour une production qui puisse s’inscrire dans un discours qui transcende le seul propos corporate. En réponse à laquelle nos équipes ont échangées plus avant avec le client, se sont documentés sur l’histoire du groupe et sur certaines de ses singularités, son histoire mais aussi la « grande histoire ». Soit ici, celle de la construction contemporaine.

Créé il y a 125 ans, la société Lesage a en effet inscrit ses innovations dans le droit fil des besoins des acteurs du bâti. Ils n’ont pas seulement accompagné les évolutions et les besoins du secteur, mais les ont précédé tel que ce fut notamment le cas durant l’après guerre et les 30 glorieuses. Il fallait alors bâtir plus vite et donc différemment.

En inventant et brevetant la poutrelle de béton précontrainte en 1953, suivie d’une lignée de solutions toutes vouées à repenser et faciliter la construction, Lesage est ainsi devenu Rector Lesage, l’un des acteurs incontournable du bâtiment en France et en Europe, où elle poursuit son développement. Au plus proche de ses matières premières, comme de l’ensemble de ses clients.

C’est cette relation intime avec l’époque, ses évolutions et ses besoins, qui nous ont confortés pour que ce film de marque revête les atours d’un véritable film manifeste.

En anticipant depuis 125 ans les évolutions du bâti, les nouveaux enjeux et attentes des résidents et de tous les acteurs de la construction, Rector est indissociable de l’histoire du bâtiment.

Rector Lesage poursuit en effet toujours dans ce sens : repousser les limites, en tenant toujours compte des nouveaux enjeux et besoins. Qu’ils soient exprimés par ceux qui habitent et travaillent au sein des constructions intégrant leurs solution, ou par ceux qui les conçoivent et les construisent.

Le groupe se positionne ainsi comme un acteur incontournable dont l’appétence pour l’innovation nourrie également les réflexions et les expertises de tous ceux qui inventent aujourd’hui le bâti de demain. Vers des modèles qui conjuguent toujours plus de facilité, de pérennité et de développement durable.

Pour les constructeurs, les promoteurs, mais encore les architectes, bureaux d’études et tous ceux qui président au développement des territoires, le groupe concoure à apporter des solutions en phase avec l’époque.

C’est cette prise très concrète sur le réel qui nous a inspiré et guidé pour développer un propos qui dépassent les seuls produits et solutions. Et ainsi s’attacher à signifier, de façon cognitive, les savoir-faire et réflexions qui leur donne naissance, comme les bénéfices et les promesses qu’ils portent en eux. Et ce jusqu’à une dimension sociétale et environnementale.

Ce film traduit enfin particulièrement bien l’évidente parenté entre le film manifeste et le film de marque, tant aujourd’hui les enjeux dictent les directions et orientations stratégiques des entreprises en matière de politique RSE.

EFI SE MANIFESTE POUR SES 85 ANS ET SA NOUVELLE GOUVERNANCE

Initialement sur ce projet, une composante événementielle. Celle d’un anniversaire et d’une nouvelle gouvernance, avec le passage de relais de Patrick Thollin à sa fille, Béatrice Schmidt-thollin. La 4ème génération d’une direction familiale et donc la préservation d’une indépendance à hauteur de 85 années d’histoire et d’expertises.

Les grands événements, les dates clés, sont donc de réelles opportunités pour communiquer au recours d’un film manifeste.

D’autant plus si ce modèle de discours n’a jamais été exploité jusqu’à alors. Et si, bien sûr, il concorde avec les choix et les actions de l’entreprise en matière de stratégie RSE et plus globalement de projet et philosophie entrepreneuriale.

Sur ce film, notre volonté a été de déborder littéralement du cadre corporate des formats de communication usités jusqu’à ce jour par le client. Et donc de sensibiliser le client à l’intérêt d’un film qui puisse parler à tous les publics, à l’externe comme à l’interne. Y compris le grand-public, qui ne connait pas la marque EFI Automotive, à contrario d’un Valéo qui bénéficie, elle, d’une notoriété au delà de la seule sphère du B2B.

Un équipementier automobile doué d’une appétence de toutes les époques pour l’innovation, présent à l’international et surtout dans la majorité des véhicules, sans même que nous le sachions !

Composé à 100% d’images originales, le film EFI se pare d’une esthétique empreinte des codes cinématographiques et publicitaires.

Composé à 100% d’images originales, le film EFI se pare d’une esthétique empreinte des codes cinématographiques et publicitaires.

C’est ce fait paradoxal qui nous a interpellé et définitivement convaincu d’adopter sur ce projet un discours manifeste.

Avec ici la volonté de traduire et mettre en scène cette dimension universelle de l’automobile, le fait qu’elle compose une forme d’espace privé, où nous sommes amenés, tout au long de notre vie, à vivre une foule d’expériences et ressentir tout autant d’émotions, parfois contraires.

Une intention qui nous offrait également d’adopter une narration très éclatée, inspirée des codes de la fiction et du film publicitaire, pour restituer 8 décennies d’histoire automobile. Retracer une aventure industrielle à l’échelle de l’individu et de ses automobiles, en débutant par les années 50.

Sur ce film, toujours selon nos exigences de produire un matériau image 100% original et exclusif au client, nous avons donc déployer des trésors d’inventivité pour rassembler plus de 20 personnages : modèles professionnels et personnels EFI, et pas moins de 10 véhicules : un par décennie donc. De la 2CV 1er modèle jusqu’à la voiture et vélo électrique, puisque EFI Automotive s’ouvre à toutes les mobilités.

Ce film est exploité selon 2 formats de diffusion : complété d’une prise de parole de Béatrice Thollin pour incarner le changement de gouvernance et le nouvel élan de celle-ci, et en mode “stand-alone” selon la logique d’un véritable film de marque.

C’est ce second format que nous vous partageons ici, dans sa version Director’s Cut.

ECOFI, UNE OCCASION UNIQUE POUR UN FILM MANIFESTE

Ecofi est une société de gestion, Filiale du Groupe Crédit Coopératif, spécialisée en fonds d’investissements ISR – Investissements Socialement Responsable.

En juin 2020, elle est devenue une des toutes premières entreprises à mission dans le monde de la finance. Soit une entreprise qui se donne statutairement une finalité d’ordre social, ou environnemental, en plus du but lucratif.

Un statut extrêmement récent et novateur puisque sa qualité a été introduire dans le droit des sociétés français par la loi Pacte de 2019.

À l’instar de la constitution pour un état, cela revient donc pour une entreprise à inscrire dans ses statuts un modèle et des objectifs où priment responsabilités sociale et environnementale.

C’est pourquoi, nous avons en retour engagé notre client à communiquer sur ce nouveau statut non pas comme un fait nouveau et littéralement virginal.  Mais bel et bien tel la concrétisation ultime de ses convictions et engagements.

L’occasion donc d’affirmer une conscience et une ouverture au monde : une entreprise à l’écoute des crises auxquelles nous sommes confrontés et prête à relever les défis qu’il nous faut relever pour y faire face.

Et de prendre ainsi le contre pied de certains a priori sur le monde de la finance.

Sur le film Ecofi, les statuts d’entreprise à mission offrent l’opportunité de signifier de multiples promesses, au profit des générations futures.

Ecofi, une société “à l’écoute de la marche du monde”, compose donc l’axe essentiel de notre réflexion.

Il a présidé à notre recommandation stratégique jusqu’à fournir une rédaction intégrale de la voix off dès l’étape du devis, afin d’aider le client à se projeter plus aisément dans le film et dans notre intention par la seule force du verbe

Si cette première mouture de la voix-off a ensuite évolué jusqu’à la version finale, l’intention générale comme la tonalité du discours sont demeurés intactes. Preuve que nous avions emprunté la bonne voie ou, plus justement dit, celle sur laquelle la direction de la communication d’Ecofi s’est accordée à nous suivre.

Gage de pertinence donc, mais aussi et surtout de confiance, que le client nous a témoigné tout au long du projet.

Sur cette production, nous avons souhaité réaliser le maximum de plans, pour doter Ecofi d’un film dont il puisse revendiquer la majeure partie du matériau images. Nous sommes en effet intimement convaincus, dans un contexte où le recours au plans provenant de sites banque images (footages) tend à devenir un modèle dominant, que la légitimité de l’annonceur est d’autant plus forte qu’elle repose sur des plans originaux.

Dans le cas contraire, en donnant à voir des images exploitées dans d’autres vidéos et parfois même concurrentes, on actionne en effet des leviers contre-productifs en générant : confusion auprès des publics, cannibalisation des films et des messages entre eux, perte de sens des images.

Notre modèle vise donc de réaliser des films qui conjuguent originalité du contenu et pragmatisme opérationnel. Pour ne recourir in fine à des footages que lorsqu’il n’est pas possible de faire autrement. Sur le film Ecofi, certains plans : incendie dévastateur, pan de banquise se détachant, relèvent naturellement de ce cas de figure.

OPTIMUM AUTOMOTIVE : FRENCH TECH & DÉVELOPPEMENT DURABLE

On conclue avec le film Optimum Automotive, société spécialisée en solutions digitales et expertes, dédiées à la gestion de flottes automobiles.

À l’origine, ce client nous sollicite pour la production d’un film destiné à promouvoir le lancement de leur nouvelle plateforme digitale. Une solution toute en une, intrinsèquement 360°, forte de 5 années de développement et riche de la plus puissante base de données jamais compilée à ce jour.

Parmi les nombreuses promesses de cette plateforme 2.0, la data se place au service des entreprises et de leurs gestionnaires pour leur offrir de faire les meilleurs choix et concourir à atteindre leurs objectifs RSE.

Il existe donc ici un lien direct entre performances économiques et bénéfices écologiques.

Certaines marques, telles que Tesla, sont devenues de véritables icônes. Leur seule présence à l’image suffit à traduire de nombreux bénéfices.

Du brief inital nous retenons ce fait principal : si Optimum Automotive existe depuis 10 ans, c’est bel et bien à une forme de nouvelle naissance qu’elle peut prétende. Une forme de “reboot”, plus engagé, plus vertueux, en phase avec les nouvelles orientations RSE des entreprises clientes.

Stratégiquement, cela nous incite à développer et proposer une intention qui déborde du cadre du pur film expertises – un format “catalogue” obsolète – pour placer celles-ci en résonance avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre temps.

C’est donc cette si précieuse alliance entre performance opérationnelle et développement durable qui nous a convaincus de produire une recommandation stratégique et formaliser une intention narrative toutes deux apparentées au discours manifeste.

Notre proposition s’avérait d’autant plus intéressante qu’elle offrait d’apprécier le retour client à l’aune de son adhésion sur le fond plus que sur la forme. Autrement dit : s’estimait-il légitime pour prendre la parole sur le registre du film manifeste ?

On en revient du coup à la cruciale question évoquée en préambule : le discours manifeste implique une réflexion où l’annonceur : sa marque, ses produits et services, ses expertises, ne peuvent être valorisés que s’ils s’accordent avec les politiques et les objectifs RSE. C’est un discours qui impose une certaine honnêteté intellectuelle.

Sommes toutes, une excellente façon de prendre du recul sur ses activités et de les apprécier via le prisme de la responsabilité et du développement durable.

Plus d’infos sur les coulisses de cette production ? C’est ici que ça se passe.

5 – FILMS MANIFESTE – NOS COUPS DE CŒUR

Parce que nous sommes curieux de tout et que, de même que la culture, la communication s’enrichir sans cesse de la créativité de l’ensemble de ses acteurs et artistes, on conclue ce Théma par 3 vidéos qui nous ont marquées cette année.

Des marques et des annonceurs sur des secteurs d’activité très variés, de même que les formats et approches narratives.

Des films sur des segments de production haut de gamme et dont les budgets offrent également une expérience visuelle et cognitive à la hauteur de ceux-ci.

À très bientôt pour un nouvel article…

MERCI auxéquipes FI Automotive, Ecofi, Optimum Automotive à toute la Team EO, ainsi qu’à tous nos partenaires, sur ce projet.

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Promoteur engagé pour l’immobilier durable, le Groupe LAMOTTE nous confie la réalisation de son premier film de marque.

Un case-study sans même parler du brief client, c’est comme édifier un bâtiment sans fondations, ça ne tient pas debout !

Le brief c’est pour nous une étape cruciale : il s’agit d’appréhender les attentes et les motivations exprimées dans leur globalité. Et donc pour recourir à un terme en vogue actuellement, adopter une démarche holistique au profit d’un point de vue qui sache prendre de la hauteur et apprécier toutes les composantes des stratégies en marketing et communication de l’annonceur.

C’est assisté de son agence conseil NewSens que le groupe Lamotte nous sollicite pour la production de son film de marque. La demande est très clairement exprimée comme le prolongement direct et naturel du manifeste de marque. Autrement dit le mettre en image en sachant :

– rendre compte de leurs expertises et références
– exprimer les valeurs et les conviction qui les animent
– traduire leur engagement en faveur d’un immobilier responsable
– s’adresser à l’ensemble de leurs cibles : professionnels, institutionnels et grand-public

1 – LA VOIX-OFF POUR INCARNER LE MANIFESTE DU GROUPE

On y sensibilise très fréquemment nos clients et prospects : exprimer et fédérer les publics autour d’un spectre de valeurs, de convictions et d’engagements passe prioritairement par le langage. On peut certes envisager de les signifier en recourant au seul matériau image, mais la portée du message n’accède pas alors à la richesse sémantique et cognitive du verbe.

C’est pourquoi, dès l’amorce du projet, il était entendu que le film manifeste Lamotte reposerait sur une voix-off volontairement inspirée de certains codes de la communication publicitaire B2C.

Ce souhait s’inscrivait dans notre volonté de doter Lamotte d’un film qui puisse toucher le plus large éventail de publics cibles. L’ensemble des professionnels de la construction bien sûr, mais également les collectivités territoriales ainsi que les usagers finaux, selon une logique B2B2C. À savoir tous ceux qui vivent et/ou exercent leurs métiers dans des bâtiments conçus et réalisés par le groupe.

La première étape donc, lors de la phase de pré-production, a consisté à rédiger et faire valider la voix-off par le client. Ce travail d’écriture a été réalisé en étroite collaboration avec l’agence NewSens qui, fait assez rare pour le faire remarquer, avait dès l’appel d’offre produit une première version de celle-ci.

Sur le tournage, chacun de nos plans ont été actés et préparés en amont.
Ils doivent tous s’intégrer à la partition de la voix-off, lui faire écho, l’enrichir

2 -TRAVAILLER EN ÉQUIPES

De prime abord, ça peut sembler un lieu commun, un peu comme enfiler des perles. On préfèrera donc poursuivre dans l’analogie avec les métiers de la construction, pour signifier combien la production d’un film est soumise à des règles intangibles, qui en conditionnent la qualité comme l’efficacité.

Parmi ces règles, et déjà évoquées dans nos précédents case-studies, le respect des phases avec pour sacro-saint triptyque : pré-production, production (tournage) et post-production. Trois phases donc auxquelles on peut désormais ajouter la diffusion puisque dans un contexte résolument digital, l’on peut démultiplier les canaux de diffusion en appliquant une véritable stratégie cross canal.

Celle-ci sera d’autant plus efficace qu’elle aura été dûment réfléchie en amont, afin d’identifier l’ensemble des contenus vidéo à produire : teasers, capsules complémentaires, versions square ou verticales, ainsi bien sûr que l’ensemble des opportunités offertes par les différents canaux : en diffusion organique (gratuite) ou commercial (campagnes sponsorisées, vidéo pre-roll).

Lever du jour, 3 embarcations, 6 personnes à bord, liaisons talkie walkie
Cette scène a requis une coordination parfaite et de chaque instant des équipes

Seconde règle et non des moindres : structurer une voire plusieurs équipes pour mener le projet à bon port.

On ne choisit pas le calendrier dans lequel une production vient se placer. Certaines obéissent à des logiques saisonnières mais la majorité des films pour lesquels nous sommes sollicités ne sont par essence pas attendus, pas plus que nous ne maîtrisons la date de livraison souhaitée par nos clients.

C’est pourquoi nous avons adopté des modèles de production qui nous offre un maximum d’agilité, sans interférer sur la qualité de nos réalisations.

Pour ce film, le planning de nos tournages en cours et les 2 régions géographiques concernées – Bretagne et Auvergne Rhône-Alpes avec une douzaine de sites – nous ont amené à opter pour une co-réalisation. Chacune des 2 régions  a été ainsi respectivement confiée au tandem Hatim Helmrini et Christophe Bauer.

Ils se sont donc accordés sur l’intégralité des partis pris stylistiques et esthétiques de sorte à produire un matériau image le plus homogène qui soit : valeurs de cadre, colorimétrie, exploitation des lumières naturelles et artificielles. Le choix d’une production entièrement tournée et montée en résolution 4K, comme désormais toutes nos productions premium, a également été décidé dès la phase de pré-production.

3 – LE FILM CHORAL POUR TRADUIRE TOUTES LES VIES

Le procédé du film choral recouvre autant des notions stylistiques que narratives. Il consiste comme son nom l’indique de façon littérale à mettre en scène une série de personnages avec pour fil rouge narratif un trait commun. Ici, c’est bien entendu Lamotte, ses réalisations et son identité de marque, qui les réunit tous.

Ce film implique très précisément 33 personnages. Ce sont celles et ceux qui vivent ou travaillent dans les réalisations du groupe, mais également les collaborateurs Lamotte. Parce que le groupe souhaitait fédérer un maximum de ses salariés à la réalisation de ce film, il entremêle des personnages interprétés par ces derniers, à d’autres joués par des figurants professionnels, ainsi qu’un musicien expérimenté pour le tout jeune batteur.

Ce persona joue d’ailleurs un rôle clé, puisque c’est lui qui impulse la rythmique du film à compter de sa première apparition. Nous souhaitions en effet miser sur une musique où prédomine les percussions pour traduire et renforcer la promesse Lamotte : toutes les vies, ce sont autant de cœurs qui battent la mesure.

Plus de 30 personnages composent le film Lamotte !
Le recours au film choral s’imposait pour traduire la promesse « L’immobilier de toutes les vies »

L’autre grand bénéfice du film choral c’est d’offrir une grande liberté en entrecroisant les personnages sans trop avoir à respecter une quelconque chronologie. On peut ainsi éviter tous les écueils d’une narration exclusivement linéaire en recherchant à entremêler les différentes séquences selon des logiques de rythme. Jouer des ruptures entre les ambiances lumières, diurnes ou nocturnes, ou encore des raccords sur le mouvement.

Les films gagne alors en spontanéité, il se fait plus vif, limite « jazzy » telle une partition improvisée, et gagne en efficacité pour produire des affects auprès des publics cibles en facilitant le processus d’identification. Car, générer et renforcer un capital sympathie à l’égard d’une marque, c’est en effet savoir tendre aux publics cibles un miroir dans le reflet duquel ils se reconnaissent et donc s’identifient.

Et enfin, évoquer ici bien sûr combien le film choral se prête également à mettre en scène tous les persona qui doivent y figurer. Du couple de jeunes actifs à celui des seniors, le film Lamotte met ainsi en scène toute une galerie de personnages qui valorisent le champ complet des expertises et services du groupe : résidentiel, tertiaire, mais encore l’exploitation-gestion de résidences intergénérationnelles.

4 – TIRER PROFIT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

La révolution numérique a agit à l’instar d’un « game changer » comme le disent les anglo-saxons. En matière de production audiovisuelle, sans doute même plus que dans bien des métiers, puisqu’elle a totalement modifié toutes les étapes qui mènent à la réalisation d’un film.

On prépare, tourne, monte et diffuse un film désormais selon des process et des outils totalement différents de ceux qu’on exploitait auparavant. Et cette révolution est toujours en cours, donnant lieu à des innovations incessantes, en regard desquelles nos équipes procèdent à une veille technique quotidienne.

Nous sommes donc fréquemment amenés sur nos productions à expérimenter de nouveaux équipements, pour en valider certains et les intégrer dans
nos workflows et en rejeter d’autres que l’on aura jugé inadaptés ou simplement trop gadget.

Une appli de monitoring sur smartphone.
Grâce à elle, chacun des membres de l’équipe dispose d’un retour caméra

Sur le film Lamotte, nous avons ainsi mis en œuvre 2 nouveaux équipements techniques.

En premier lieu, la toute dernière caméra de chez BlackMagic Design : la PCC 6K qui nous a une fois encore conforté dans nos choix à investir dans cette gamme de caméras. Chaque nouveau modèle apporte en effet des progrès techniques et de nouvelles fonctionnalités qui nous permettent de doter nos clients de productions cinégéniques, en tous points apparentées à la qualité du cinéma numérique.

En second lieu, une appli qui permet, via une transmission sans fil connectée à la caméra, à tous les membres de l’équipe de disposer d’un monitoring sur l’écran de leur smartphone. Réalisateur, chargé de prod, mais également la costumière, dispose ainsi d’un retour caméra lors des prises de vue, sans se gêner mutuellement et chacun expertisant les plans selon leur rôle respective. D’autant plus utile pour respecter les gestes barrières !

Cette appli a convaincu absolument tout le monde : aussi simple qu’efficace, elle devrait désormais être exploitées sur tous nos tournages impliquant
une équipe de 3 personnes et plus, tant elle offre de nombreux avantages.

5 – UNE ESTHÉTIQUE DE CHAQUE PLAN

Si le film Lamotte s’inscrit ouvertement dans une stratégie de manifeste de marque, il se devait également de restituer l’ensemble des univers professionnels et métiers du groupe : siège, chantiers, collaborateurs, maître d’ouvrage..

Une composante corporate vis à vis de laquelle nous ne modifions en rien nos parti-pris et ambitions esthétiques : l’intégralité des plans doivent demeurer fidèles à l’intention créative et artistique de départ.

Les tournages au siège de Rennes, mais encore sur un chantier de construction ou sur un plateau de bureaux prêt à livrer, ont donc bénéficié de la même attention que l’ensemble des plans « lifestyle » du film. Nous y avons soigné nos cadres, les ambiances lumières et tourné en caméra RED 4K pour parvenir à un matériau image homogène et qui surtout valorisent l’ensemble des sites et des personnes apparaissent dans le film.

Les collaborateurs et collaboratrices du groupe y sont donc filmés avec la même attention que les figurants et comédiens professionnels. L’intention étant ici de sublimer les rôles et domaines d’expertise de chacun.

La couleur rouge est également l’un des acteurs du film.
Indissociable de l’identité de Lamotte, nous l’avons placée discrètement tout au long du film

Sur le film Lamotte, nous avons également très tôt, dès la phase de l’intention initiale et donc avant même que cette production ne soit signée, misé sur certains parti-pris esthétiques.

Parmi ceux-ci, figurait le choix d’exploiter la couleur rouge tel un gimmick visuel, pour l’intégrer de façon plus ou moins perceptible tout au long du film. Ce type de procédé fonctionne à l’instar de l’image subliminale : le spectateur ne s’en aperçoit pas immédiatement mais sa récurrence imprime ses rétines et tisse un lien visuel entre lui et l’identité de l’annonceur, dont le rouge est une composante.

Il offrait également ici de signifier que derrières toutes ces vies que le film met en image, Lamotte est là, au plus proche de nos quotidiens.

MERCI à Virginie, Laurence, Élodie et l’ensemble des équipes
Groupe Lamotte & NewSens, ainsi que leurs sous-traitants,
Christophe, Gérard, Guillaume, Hatim, Matthieu
et Nicolas chez EOProd

Le Groupe Lamotte est ravi de cette collaboration avec EO Production ! Merci pour votre accompagnement et professionnalisme pour la réalisation de notre film de marque.

Virginie Courtel
Chef de projet communication & marketing

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Pour ses 150 ans le groupe français MANE, l’un des leaders mondiaux de l’industrie des fragrances et arômes, nous confie la production de son premier film de marque.

L’occasion d’affirmer ses expertise et ses valeurs, riches d’une histoire et d’une gouvernance familiale préservée, et de se projeter dans l’avenir avec la conviction que la nature détient des promesses innombrables et insoupçonnées à offrir.

NATURE IS JUST THE BEGINNING

Destiné à la communication internationale du groupe, ce film a été entièrement écrit et finalisé en langue anglaise.

THE MANE GROUP WORLWIDE BRAND video

Notre nouvelle production pour le groupe MANE, son premier film de marque international, illustre littéralement la signature du groupe :

WE CAPTURE WHAT MOVES

Capter un coucher de soleil ce n’est pas seulement rechercher la belle image, c’est lui donner sens en sélectionnant le lieu propice, à l’instant T.

Le mouvement est partout, à l’échelle de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit.

Le mouvement est au cœur même des essences rassemblées par l’homme et capturées par les technologies et les hommes de MANE, dans leurs gestes et mouvements quotidiens, jusqu’au cheminement de leurs réflexions, lorsque qu’ils cherchent à transcender la nature.

Notre nouveau studio nous offre l’opportunité d’y réaliser des images très préparées, notamment les nombreux plans macro sur le film MANE.

Immersives et sensorielles, les images de ce film se parent de poésie visuelle, sublimées par un récit cognitif et émotionnel.

De même que la nature n’est qu’un début, ce film est une fenêtre ouverte sur le monde, une invitation à découvrir l’univers du Groupe MANE, son prisme d’expertises, de valeurs et d’engagements.

Nous sommes fiers de vous invitez au voyage…

For its 150th anniversary, the French group MANE, one of the world leaders in the fragrances and aromas industry, entrusts us with the production of its first brand film.

The opportunity to assert its expertise and values, rich in history and preserved family governance, and to project into the future with the conviction that nature has innumerable and unsuspected promises to offer.

NATURE IS JUST THE BEGINNING

Intended for the international communication of the group, this film was entirely written and finalized in English.

BEHIND THE SCENES SHOTS AT EO PRODUCTION INTERNAL STUDIO

Our new production for the MANE group, its first international brand film, literally illustrates the group’s signature:

WE CAPTURE WHAT MOVES

Mane c’est un terroir d’origine, celui de Grasse, avec la culture d’essences locales.
Il était impératif sur ce film de rendre compte de ce territoire, préservé et séculaire.

Movement is everywhere, on the scale of the infinitely large as well as the infinitely small.

Movement is at the very heart of the essences gathered by man and captured by the technologies and men of MANE, in their daily gestures and movements, to the advancement of their reflections, when they seek to transcend nature.

Notre volonté : s’affranchir des plans banque images pour une expérience visuelle unique.
Pour cela, nous avons déployé des trésors d’ingéniosité au sein de notre studio.

Immersive and sensory, the images in this film are adorned with visual poetry, sublimated by a cognitive and emotional story.

Just as nature is only the beginning, this film is an open window on the world, an invitation to discover the universe of the MANE Group, its prism of expertise, values ​​and commitments.

We are proud to invite you on a journey…

Le Groupe MANE avait besoin d’un très beau film signature, sensoriel et élégant. Mission accomplie pleinement ! Ca été un plaisir de travailler avec Stéphane et son équipe. Toujours à l’écoute, patient, créatif et fort de proposition. Formule idéale pour construire un projet réussi 😉

Jennifer Behar
Chargée de communication