Savoir-faire
le reflex numérique a fait l’objet de toutes les convoitises des professionnels de l’audiovisuel ces dernières années.
Longtemps cantonné à la photo, normal c’est un appareil photo me direz-vous, le reflex numérique s’est vu affublé d’un mode vidéo dès 2008 et c’est Nikon qui a lancé le bal avec le D90.
Reflex
Pourquoi cela a-t-il fait tilt dès le début chez les professionnels de l’image ? Nous avions enfin entre les mains et pour un coût raisonnable, une machine capable de nous délivrer une image qui se rapprochait du rendu cinéma. Cet effet « cinéma » était surtout dû à la faible profondeur de champ que produisait le reflex numérique. Grâce à son capteur bien plus gros que les caméras vidéo de l’époque, le rendu image changeait fondamentalement pour une image beaucoup plus noté cinéma.
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Et là où il fallait tourner avec de vraies caméras cinéma ou utiliser des dispositifs pas vraiment simples comme le Redrock Micro, le reflex numérique amenait la solution avec un boitier qui tenait dans une main. Pour nous, faiseurs de films, ça a été une vraie révolution. D’ailleurs, je pense que nous n’avons jamais fait plus de 10 photos avec notre D90 de l’époque. Depuis ça a été la déferlante, Canon avec son best-seller le 5D Mark I, puis II, puis III et maintenant Mark IV a marqué une génération de réalisateurs et de films, jusqu’à l’overdose dû au style « 5D » reconnaissable à sa plage de netteté ultra courte qui a débouché sur des films où tout était quasi flou ! Sony est également revenu dans la course avec son Alpha 7S II qui est tout bonnement hallucinant en basse lumière, pour résumer il voit mieux que l’œil humain la nuit.
L’autre gros intérêt du reflex numérique est que de pouvoir utiliser toutes les gammes d’objectifs réflexes compatibles, ce qui permet de monter des cailloux extraordinaires et de faire des images magnifiquement équilibrées et piquées. Le reflex numérique a vraiment marqué une page dans l’histoire du matériel audiovisuel.
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