CAMPAGNE LINDAHLS, CAP SUR LE DIGITAL

Nos collaborations avec l’agence conseil Nouveau Monde se pérennisent et nous offrent de développer des productions de plus en plus centrées sur un modèle B2C. Après plusieurs réalisations pour leur client Sigvaris, c’est ici pour la marque Lindahls que l’agence nous a renouvelés sa confiance à l’occasion d’une campagne entièrement vouée au digital.

Plus d’informations sur Lindahls justement : créée en 1999, d’origine suédoise et leader local sur les fromages blancs (quarks ou Kvargs) riches en protéines, la marque est aujourd’hui propriété à 100 % du groupe Nestlé qui souhaite étendre sa commercialisation partout en Europe. Phase 1 de cette expansion : après le Portugal, ce sont le Royaume Uni et la France où le géant suisse souhaite positionner la marque comme une incontournable des produits lactés, pour toutes celles et ceux qui mènent une vie active et plus encore sportive.

Cette valorisation par le sport est littéralement la signature de la marque et c’est pourquoi, en total accord avec le cahier des charges et la stratégie de l’agence, nous l’avons illustrée au recours de 3 disciplines sportives : le cross fit, le running et le VTT.

Voici, bout à bout, les 3 films aux formats 16/9 et 20 secondes, puisque comme vous le découvrirez plus loin, cette production a donné lieu à de multiples déclinaisons.

Lindahls est sans sucre ajouté, pauvre en matière grasse et riche en protéines : avec 17 grammes, un seul pot couvre un tiers de nos besoins quotidiens. C’est le complément alimentaire idéal pour les petits creux, à savourer après une séance sportive ou lors d’une journée très active. Pour cette opération, seules deux saveurs sont concernées : rapsberry (framboise) et stracciatella (nature avec copeaux de chocolat), la gamme complète étant plus étendue.

UNE CAMPAGNE EXCLUSIVEMENT DIGITALE ET CARACTÉRISTIQUE DES NOUVEAUX USAGES

Cette nouvelle production est en tout point emblématique des nouvelles campagnes exclusivement destinées à une exploitation digitale. En effet, quand bien même les 3 films ici réalisés – en plusieurs durées comme nous allons le détailler – auraient pu légitimement trouver leur place en diffusion TV, ils ne seront exploités qu’au sein d’un environnement web et social media.

Il est en effet désormais inenvisageable pour un annonceur, qui plus est pour une marque diffusée à l’échelle internationale, d’engager une campagne qui ne comprenne pas son pendant digital. Autrement dit : s’il y a recours au mass média – print, TV et/ou cinéma – il existe nécessairement pour corolaire un budget consacré au web et aux réseaux sociaux. Nettement plus économiques en termes d’achat d’espaces, ces derniers offrent l’opportunité de « pusher » les contenus vidéos vers les publics ciblés via leurs algorithmes.

Ces dernières années, c’est la quote-part du digital et des investissements liés qui n’ont cessés de croitre. À tel point, comme pour la production qui nous concerne ici, que certains contenus vidéos peuvent aujourd’hui répondre d’une stratégie exclusivement digitale et ainsi faire l’impasse sur le mass média.

C’est une méthode intelligente et pragmatique pour lancer une marque, un produit, sans engager les millions d’euros qu’impliquerait une campagne télévisée sur les chaînes leaders à heures de grandes audiences. N’omettons pas ici d’ailleurs de préciser que le public se détourne de plus en plus de la télévision :  les 15-24 ans avaient amorcé cette décrue, désormais épaulés des 24-34 ans et même des 35-49 ans – source Les Échos d’après indices Médiamétrie 2018 .

Une tendance accrue encore par les évolutions techniques des postes TV qui, désormais connectés, offrent pléthore de contenus visionnables à tout heure du jour ou de la nuit sans être assujettis à un modèle économique dépendant des annonce publicitaires.

En conséquence de quoi, on regarde non seulement de moins en moins la TV, mais même lorsque l’on se trouve devant son poste on peut s’affranchir totalement de contenus publicitaires. Une nouvelle donne qui conforte nécessairement les marques à de plus en plus investir dans le digital.

La TV est désormais connectée et nos écrans propices à de nouveaux usages tels que PPV et VOD comme le confirme le succès planétaire de Netflix.

UNE STRATÉGIE DE CONQUÊTE OU LE DIGITAL JOUE LE RÔLE D’ÉCLAIREUR

Ce procédé peut donc être assimilé à une stratégie de conquête, pour laquelle l’annonceur exploite le digital à l’instar d’un régiment d’éclaireurs, histoire d’apprécier comment réagit le « terrain ». Le succès d’une campagne digitale se mesurera alors selon les principaux indices d’engagement : nombre de likes, de commentaires, de partages, mais aussi bien sûr selon l’indice clé du ROI, soit l’étude des ventes durant et après la période. L’acte d’achat est en effet ici totalement assimilable au degré d’engagement le plus élevé.

Cette phase initiale pourra ensuite se voir compléter d’une seconde offensive mettant elle en œuvre l’artillerie lourde à savoir : campagnes TV et/ou cinéma, radio, print ciblé sur les titres spécialisés santé, sport et bien-être. Ce afin de consolider la notoriété de la marque et de la valorisation comme seul le mass media est à même de l’offrir. En effet, malgré les chiffres et tendances citées plus haut, ne jamais sous-estimer la puissance de frappe d’un spot TV à heure de grande écoute.

DES FORMATS SPÉCIFIQUES AU WEB ET AU SOCIAL MEDIA

Emblématique toujours de cette nouvelle ère du digital, cette production l’est encore en raison de la multiplication des formats des vidéos livrées. Et par « formats », nous faisons ici autant référence à leurs durées qu’à leurs dimensions (résolutions) soit leur ratio largeur/hauteur.

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Un petit aperçu de la variété des formats (ratio) des vidéos livrées : classique 16/9, square 1:1 et vertical.

Chacune des 3 vidéos a donc été livrée selon une logique de « package » dont voici les spécifications  :

– 20 secondes au ratio « classique » 16/9 : exploitation sur la chaîne YouTube et le site web de la marque.

– 10 secondes au ratio 1/1 (carré ou square) : diffusion sur Instagram

– 6 secondes toujours au ratio 16/9 : campagne en pre-roll sur YouTube.

Pour celles et ceux qui souhaitent visionner l’ensemble de ces formats, nous leurs avons tout spécialement concoctés cette « landing page » dédiée. C’est cadeau 🙂

Formats auxquels il faut enfin ajouter une variante verticale – ratio 9/16 donc – que la marque pourrait exploiter en « Display Out Of Home » (DOOH), sur écrans « Totem ». Une option, encore seulement à l’étude , qui si elle était activée, multiplierait les occasions de voir (ODV) dans les grandes villes, soit auprès de la cible visée : jeunes actifs urbains.

LE DOOH : UN MÉDIA PROMIS À UN AVENIR RADIEUX

L’affichage digital progresse en effet à vitesse grand V et certains réseaux de transports publics se voient désormais dotés de plus d’écrans que d’affiches papier. C’est le cas par exemple du métro lyonnais, Paris demeurant à ce jour très en retrait en raison de son incroyable volume d’emplacements, disséminés dans un dédale qui plus est difficile à sécuriser, mais encore d’une forte présence du format 4x3m dans les stations « historiques ».

Le DOOH investit également en force les grands espaces commerciaux tels que les centres commerciaux, « villages » de marques, mais encore les aéroports, les gares et certains centre villes.

S’il doit être rattaché au mass media, puisque sa diffusion s’opère dans l’espace public, le DOOH est un support assurément promis à un bel avenir. Il apporte en effet la vidéo dans un environnement où seul le print traditionnel avait jusqu’alors droit de citer. Ce qui relevait il y a seulement 20 ans de la science fiction – pensez à des films tels que le visionnaire Blade Runner – est aujourd’hui une réalité, riche en opportunités pour les annonceurs et media planners.

La démocratisation des technologies – les dalles écrans donc – pourraient bien voir le DOOH gagner des formats de plus en plus grand avec pour objectif stratégique le roi 4×3 m. Des ambitions que seules des restrictions juridiques, en matière de sécurité routière notamment, pourraient freiner.

Précisions enfin que le DOOH peut encore bénéficier d’atouts interactifs, via écran tactile, ou programmatiques. Citons ici l’exemple le plus connu ou les contenus vidéos sont programmés en temps réel en fonction des conditions météo : coup de chaud et tombent les vidéos pour les glaces et boissons.

Il y a encore les dispositifs où la diffusion vidéo se voit couplée à la distribution de produits ou une expérience sensorielle telle qu’illustrée dans cette vidéo publiée par le réseau Clear Chanel à l’occasion d’une campagne de l’enseigne Sephora.

MAKING OF : LES COULISSES DU PROJET LINDAHLS

Côté coulisses, cette production s’est distinguée dès la phase de casting, concernant laquelle il était naturellement primordial de rechercher des profils aguerris aux 3 disciplines sportives illustrées. À cette occasion, nous avons une nouvelle fois pu tirer profit de la force de frappe de nos réseaux sociaux auprès des modèles et comédien(ne)s, un outil incontournable et sans compétiteur en termes de délais.

Suite aux repérages, le tournage a pu entièrement être concentré sur Lyon et en région : Aix les Bains et les Monts du Pilat, pour une durée totale de 4 jours, packshots en studio compris. Un calendrier révisé toutefois à deux reprises pour les extérieurs, en raison d’une météo particulièrement capricieuse à la mi-avril. Des aléas avec lesquels nos chargés de production sont habitués à jongler, d’autant plus durant les demi-saisons.

Sur les hauteurs des Monts du Pilat, le réalisateur et son chef-opérateur maintiennent la foulée.

L’équipe au complet comprenait : réalisateur, chef opérateur, assistant caméra, pilote drone, électro, régisseur, maquilleuse/styliste, avec à la production Christophe et Jérémy. L’intégralité des plans, y compris ceux provenant du drone Inspire 2, ont été réalisés en résolution 4K. Combiné avec des plans larges, la très haute définition offre en effet une grande latitude lors la post-production. Idéal donc pour satisfaire aux différents ratios des vidéos qu’impliquaient ce projet.

Le drone Inspire 2 au décollage alors qu’à l’arrière plan Laura s’échauffe avant la course.

Quelques mots sur la caméra exploitée sur ce tournage. Nous insistons souvent sur ce point parce qu’il est crucial dans nos métiers : notre veille technique et média est quotidienne. Cela nous amène fréquemment à nous intéresser à des matériels bien avant leur commercialisation effective, puis une fois celle ci passée, à nous documenter plus amplement : tests sur les sites spécialisés, footages mis en ligne par des réalisateurs aguerris ou blogueurs spécialisés audiovisuel.

C’est selon ce schéma de veille, que nous sommes intéressée très tôt à la toute dernière caméra Blackmagic Design Pocket Cinema 4K : un véritable condensé de technologie dans un boîtier ultra compact, une interface utilisateur parmi les meilleures jamais conçues, une polyvalence d’usage riche de promesses pour satisfaire à des conditions de tournages et donc des productions variées.

Après acquisition de la caméra et dûment satisfaits par nos propres tests, nous l’avons donc étrennée en situation réelle sur la production des films Lindahls. Le résultat fut bien au delà de nos espérances : du réalisateur à l’étalonneur, en passant par le chef opérateur, tous s’accordent à dire que le workflow, autrement dit le traitement de l’image de A à Z, offre une grande souplesse et un indice qualité sans compromis.

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La caméra Blackmagic Design Pocket Cinema 4K : polyvalence, qualité, ergonomie, compacité.

La volonté du groupe Nestlé de développer la commercialisation de la marque et des produits Lindalhs partout en Europe, a conduit l’agence Nouveau Monde à nous formuler une demande technique spécifique à cette production.

Elle consistait à fournir, en plus de l’ensemble des différents formats évoqués ci-avant, des fichiers sources offrant de pouvoir décliner le packshot final en autant de langues que souhaitées. Un bénéfice indéniable pour une marque présente à l’international : chaque représentation locale et/ou agence de communication se voit dégager de toute contrainte de repasser par le siège. Avec la plus grande liberté elle peut sélectionner un prestataire sur son territoire, sa ville d’implantation même, et disposer en un temps record d’une version localisée dans la langue souhaitée.

Cette demande, quand bien même c’est la tout première fois que nous y répondons, pourrait bien également préfigurer un besoin de plus en plus fréquent pour les campagnes digitales vouées à une diffusion à l’international.